La seule partie de la philosophie qui plaise aux hommes de ce caractère est la morale, parce qu’ainsi qu’eux elle est toute pratique, et ne s’occupe que des actions. […] D’autres parties de ce talent sont plus particulièrement anglaises. […] Déjà, dans les parties qui ont souffert le plus cruellement, d’opulentes cultures et de paisibles habitations commencent à s’élever au milieu de la solitude. […] Il est prêt à chaque instant, et sur toutes les parties de sa cause. […] Les officiers passaient une grande partie de leur temps avec lui et avec sa famille.
La partie supérieure échut à madame de la Tour, et l’inférieure à Marguerite. […] Virginie et lui mangèrent une partie de ce chou crue, et l’autre cuite sous la cendre, et ils les trouvèrent également savoureuses. […] Cette grande partie de l’île, toute couverte de forêts, est si peu connue, même aujourd’hui, que plusieurs de ses rivières et de ses montagnes n’y ont pas encore de nom. […] On n’apercevait aucune partie azurée du firmament ; une lueur olivâtre et blafarde éclairait seule tous les objets de la terre, de la mer et des cieux. […] Au retour de cette pompe funèbre, M. de la Bourdonnais monta ici, suivi d’une partie de son nombreux cortége.
Avons-nous à étudier, nous proposons-nous d’étudier La Fontaine ; au lieu de commencer par la première fable venue, nous commencerons par l’esprit gaulois ; le ciel ; le sol ; le climat ; les aliments ; la race ; la littérature primitive ; puis l’homme ; ses mœurs ; ses goûts ; sa dépendance ; son indépendance ; sa bonté ; ses enfances ; son génie ; puis l’écrivain ; ses tâtonnements classiques ; ses escapades gauloises ; son épopée ; sa morale ; puis l’écrivain, suite ; opposition en France de la culture et de la nature ; conciliation en La Fontaine de la culture et de la nature ; comment la faculté poétique sert d’intermédiaire ; tout cela pour faire la première partie, l’artiste ; pour faire la deuxième partie, les personnages, que nous ne confondons point avec la première, d’abord les hommes ; la société française au dix-septième siècle et dans La Fontaine ; le roi ; la cour ; la noblesse ; le clergé ; la bourgeoisie ; l’artisan ; le paysan ; des caractères poétiques ; puis les bêtes ; le sentiment de la nature au dix-septième siècle et dans La Fontaine ; du procédé poétique ; puis les dieux ; le sentiment religieux au dix-septième siècle et dans La Fontaine ; de la faculté poétique ; enfin troisième partie, l’art, qui ne se confond ni avec les deux premières ensemble, ni avec chacune des deux premières séparément ; l’action ; les détails ; comparaison de La Fontaine et de ses originaux, Ésope et Phèdre ; le système ; comparaison de La Fontaine et de ses originaux, Ésope, Rabelais, Pilpay, Cassandre ; l’expression ; du style pittoresque ; les mots propres ; les mots familiers ; les mots risqués ; les mots négligés ; le mètre cassé ; le mètre varié ; le mètre imitatif ; du style lié ; l’unité logique ; l’unité grammaticale ; l’unité musicale ; enfin théorie de la fable poétique ; nature de la poésie ; opposition de la fable philosophique à la fable poétique ; opposition de la fable primitive à la fable poétique ; c’est tout ; je me demande avec effroi où résidera dans tout cela la fable elle-même ; où se cachera, dans tout ce magnifique palais géométrique, la petite fable, où je la trouverai, la fable de La Fontaine ; elle n’y trouvera point asile, car l’auteur, dans tout cet appareil, n’y reconnaîtrait pas ses enfants. […] Les humanités panthéistes et généralement théistes avaient, dans l’ordre de la divinité, excellemment, éminemment le sens de l’infini, de l’absolu, du tout ; mais justement parce qu’elles avaient le sens du tout comme tout, elles avaient le sens de la modeste humanité comme étant à sa place particulière dans ce tout ; elles connaissaient les limitations de l’humanité ; elles référaient, comparaient incessamment l’humanité au reste ; et au tout ; ajouterai-je que ces humanités étaient généralement profondes, et qu’elles ne vivaient point sur des contrariétés intérieures sans les avoir connues par les profondes voies de l’instinct ; dans ces humanités l’homme était reconnu partie et limité aux limites humaines ; l’historien demeurait un homme. […] Vous tirerez de là, si bon vous semble, des conclusions non seulement sur les abeilles et leurs ruches, mais sur tous les insectes, et peut-être aussi sur tous les animaux.” » Je n’insiste pas aujourd’hui sur ce que ce programme aujourd’hui nous paraît présenter d’ambitieux, de présomptueux, de peu scientifique même ; quelque jour nous nous demanderons s’il est permis d’assimiler ainsi les sciences historiques aux sciences naturelles, de les référer ainsi aux sciences plus abstraites, chimiques, physiques, mathématiques ; aujourd’hui je ne veux qu’examiner la forme même du connaissement, le parcours, le tracé, ce commencement le plus étranger, le plus éloigné, cet acheminement, ce détour, ce circuit le plus long, le plus excentrique, le plus circonférentiel, et du programme je passe au livre même, au livre glorieux, au livre exemple, au livre type ; on y verra, première partie, l’artiste, chapitre premier, l’esprit gaulois, que c’est très délibérément que l’auteur prend le chemin le plus long ; l’acheminement le plus long, le mot n’est pas de moi, mais de lui : « Je voudrais, pour parler de La Fontaine, faire comme lui quand il allait à l’Académie, “prendre le plus long”. […] Ce pauvre trilobite dont la trace est écrite dans l’épaisseur de nos murs y vit encore un peu ; il fait encore un peu partie de notre maison. […] Il est à la fois aux deux extrémités, dans les sensations particulières par lesquelles l’intelligence débute, et dans les idées générales auxquelles l’intelligence aboutit, tellement qu’il en a toute l’étendue et toutes les parties, et qu’il est le plus capable, par l’ampleur et la diversité de ses puissances, de reproduire ce monde en face duquel il est placé.
On n’est pas plus grand, plus éloquent littérateur que Villemain ; ses deux volumes les plus récents sur la première partie du xviiie siècle, qui faisaient la consolation et les dernières délices humaines de M. […] Une fois qu’on est à bord et dans le détail d’un esprit, on ne le juge plus guère par cette partie essentielle, qui pourtant saute aux yeux au dehors ; on est tenté de l’oublier : elle subsiste jusqu’au dernier jour et ne cesse de dominer le tout.
La femme, en elle, fut originale et bonne ; et, quant à son œuvre, une partie en sera belle éternellement, et l’autre est restée des plus intéressantes pour l’historien des esprits. […] Cette partie de son œuvre, qui semblait caduque, m’attire aujourd’hui tout autant comme le reste.
Enfin, quand je saurais (et je le sais peut-être) ce que je pense sur les sujets les plus importants, j’aurais encore la crainte de ne pas m’y rencontrer pleinement avec vous tous et, d’aventure, de déplaire à une partie de mes hôtes, ce qui serait mal. […] Car enfin nous avons vu retourner contre l’Église une petite partie du moins des procédés dont elle usa contre ses ennemis au temps où elle était toute-puissante ; et il s’est rencontré, par-ci par-là, des bedeaux et des capucins de la libre pensée.
En général, l’impôt est la partie la mieux employée de la fortune du laïque, et elle sanctifie le reste. […] L’impôt presque tout employé à des fins civilisatrices est, de la sorte, par sa signification suprasensible, ce qui légitime la fortune du paysan et du bourgeois ; c’en est, en tout cas, la partie la mieux employée.
I Les quatre manifestations18, où l’on a observé dans la première partie de ce livre les effets d’un Bovarysme essentiel de l’Humanité, sont unies entre elles par un lien de dépendance si étroit qu’il semble préférable de ne pas les séparer, pour les examiner du point de vue nouveau auquel nous a fait accéder la réduction de l’idée de vérité à l’idée d’artifice, de moyen, d’illusion. […] En chaque individu conscient se trouve reconstitué, selon un mode réduit et par juxtaposition de parties, un équivalent de l’unité primitive : en chaque individu se montrent liées l’une à l’autre et réunies en un même lieu psychologique les deux attitudes selon lesquelles l’être parvient à se représenter à sa propre vue : l’attitude active de l’objet, l’attitude contemplative du sujet.
Après avoir passé la plus grande partie de sa vie à dévorer le Grec & le Latin, il ne craignoit pas d’être récusé pour juge ni soupçonné dè n’avoir rejetté ces langues que parce qu’il les ignoroit. […] Tel poëte François, dans cette partie, pourroit balancer Santeuil*.
Dans quelle partie de ses écrits le solitaire de Port-Royal s’est-il élevé au-dessus des plus grands génies ? […] Pascal avait entrepris de donner au monde l’ouvrage dont nous publions aujourd’hui une si petite et si faible partie.
Si la manière est une affectation, quelle est la partie de la peinture qui ne puisse pécher par ce défaut ! […] Les uns font leurs figures longues et sveltes ; d’autres les font courtes et lourdes ; ou les parties sont trop ressenties, ou elles ne le sont point du tout.
Cette partie dogmatique du livre de Léon Bloy est réellement de l’histoire sacrée, comme aurait pu la concevoir et l’écrire le génie même de Pascal, s’il avait pensé à regarder dans la vie de Christophe Colomb et à expliquer la prodigieuse intervention, dans les choses humaines, de ce Révélateur du Globe, qu’on pourrait appeler, après le Rédempteur Divin, le second rédempteur de l’humanité ! […] Je veux surtout insister sur ce point : Léon Bloy — l’écrivain sans public jusqu’ici, et dont quelques amis connaissent seuls la violence éloquente, qu’on retrouvera, du reste, dans la troisième partie de son livre, quand il descendra de la hauteur du commencement de son apologétique, — a pris aux Livres Saints, sur lesquels il s’est couché depuis longtemps de toute la longueur de sa pensée, la placidité de la force et la tempérance de la sagesse.
Philippe II, Henri VIII et Louis XI, n’auraient jamais dû voir Tacite dans une bibliothèque sans une espèce d’effroi. » Si de la partie morale nous passions à celle du génie, quel homme a dessiné plus fortement les caractères ? […] Nous savons qu’il exerça pendant la plus grande partie de sa vie la profession d’orateur, et il ne s’appliqua à l’histoire que dans sa vieillesse.
Et en ce qui est des juifs notamment, qui sont encore persécutés en certaines parties de l’Europe, que ne s’est-il point passé en France dès l’origine ? […] Cette circonstance, pourtant, de n’être point agrégé, avait éveillé la susceptibilité d’une partie des élèves, et une autre partie lui était peu favorable pour d’autre raisons. […] Une première partie toute philosophique, et pour laquelle le jeune auteur lui-même se déclare incompétent, est confuse, peu digérée. […] Toute cette partie atteste de l’étude. […] Un danger en ce moment nous menace, et une grande partie de la France est inquiète.
Deuxième partie. […] La verbosité oiseuse du philosophe et de ses interlocuteurs ne les rend pas moins fastidieux dans beaucoup de leurs parties, qu’ils ne sont frivoles dans quelques-unes. […] Eh bien, est-ce une partie si pénible de la vie ? […] » IX Après ce naïf préambule, on s’entretient de la justice ; cette partie de l’entretien est, dans sa forme, aussi hérissée d’ambages, aussi touffue de vaines paroles, aussi sophistique de forme que les dialogues cités tout à l’heure par nous, en exemple des abus de la dialectique. […] Cette partie de la République semble avoir été la première esquisse du poème de Dante, empruntée originairement de Platon.
Empêcher l’homme de descendre certaines pentes sentimentales, certaines pentes morales, certaines pentes de conduite, n’est-ce point le travail et la plus grande partie du secret de tant d’arts et des plus grandes morales. […] Or Descartes est un homme qui dans la deuxième partie du Discours de la Méthode veut que l’on n’avance que pied à pied et qui dans la quatrième partie, se plaçant, allant se placer par le Je pense au cœur même de l’être et du moi et de la pensée, procède pour partir au bond le plus prodigieux qu’il y ait peut-être dans l’histoire des métaphysiques. […] Le cartésianisme a été dans son principe un effort pour conduire la raison à la recherche de la vérité dans les sciences, (mais par sciences Descartes entendait évidemment une partie de ce que nous nommons métaphysique, et au moins les métaphysiques des sciences). […] Et encore dans ce discours de la méthode il n’y a qu’une partie, sur six, la deuxième, qui soit des règles de la méthode. […] Et dans cette deuxième partie même il n’y a que le cœur, en tout vingt lignes, qui soit les règles de la méthode.
Le mort a encore la figure du monde et de la chair ; l’homme mort paraît encore être une partie d’Adam ; encore parfois le remue-t-on ; il donne encore quelque agrément au monde ; mais de l’enseveli, on n’en dit plus mot, il n’est plus dans le rang des hommes ; il est puant, il est en horreur ; il n’a plus rien qui agrée, il est foulé aux pieds dans un cimetière, sans que l’on s’en étonne, tant le monde est convaincu qu’il n’est rien et qu’il n’est plus du nombre des hommes. […] Sa famille appartenait à cette partie de l’ancienne bourgeoisie qui, sans être affiliée aux jansénistes, partageait l’attachement extrême de ces derniers pour la religion. […] Et pourtant il restait en lui des parties de l’esprit scientifique, qu’il n’avait pu détruire. […] La partie théologique de l’ouvrage, entachée d’hérésie, est maintenant oubliée ; mais la partie philosophique, empreinte d’un rationalisme fort respectable, était encore vers 1840 la base de l’enseignement dans les séminaires, au grand scandale de l’école néo-catholique, qui trouvait le livre dangereux et inepte. […] Pinault eût été mon véritable maître, si, par le plus étrange des travers, il n’eût mis une sorte de rage à dissimuler et à fausser les plus belles parties de son génie.
Le va-et-vient d’un peuple à l’autre prépare et opère en partie la fusion des races. […] Les idées, auxquelles les œuvres littéraires servent de véhicule, sont formées en partie par l’état du monde environnant. […] Qui sait si l’évolution qui tourna les hommes de la Pléiade contre les réformés ne fut pas déterminée en partie, comme les pamphlets protestants le reprochaient à Ronsard, par les mérites temporels d’une Église si hospitalière aux poètes de cour, fussent-ils suspects d’être à demi païens ? […] Première partie, p. 185. […] Voir chapitre VIII, 3e partie.