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1065. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Vigny, Alfred de (1797-1863) »

Théodore de Banville Non seulement il était un soldat, un gentilhomme, un comte, mais il paraissait tout cela et voulait le paraître, non certes par une vaine gloriole, mais par amour pour les poètes pauvres et misérables de tous les âges, dont il s’était fait le représentant et l’avocat, et parce qu’il forçait ainsi le stupide vulgaire à les honorer dans sa personne irréprochable. […] Paul Bourget Après les poésies, après les romans, voici que paraît le Journal d’un poète, ce précieux recueil de pensées intimes, choisies, avec un tact irréprochable, dans les papiers de l’écrivain mort, par M. 

1066. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Samuel Bailey »

En tout cas, le raisonnement de l’auteur, incontestable au point de vue des causes premières, nous paraît manquer de solidité en ce qui concerne les causes secondes : or, l’objet propre de toute science qui se sépare de la métaphysique, c’est la recherche de ces causes immédiates et prochaines. […] Bailey est avec Reid ou n’en diffère que par des nuances : « Je diffère, dit-il274, de l’École Écossaise, en ce qu’elle admet une croyance irrésistible en un monde extérieur, et que moi j’admets une connaissance. » La critique qu’il fait de Berkeley ne me paraît pas entrer dans le vif de la question : celle de Kant est inexacte. […] Quoique l’ensemble de ses arguments ne paraisse pas de nature à produire la conviction, il faut reconnaître qu’il a produit des faits difficiles à expliquer dans l’opinion contraire à la sienne.

1067. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 239-252

Il nous paroît en avoir également méconnu & le fond & le style. De tous les Poëmes Latins qui ont paru successivement dans le genre didactique, il n’en est point qui, au jugement des Connoisseurs, annonce plus de génie, soit pour le dessein, l’ordonnance, la composition, les détails, soit pour l’expression & le coloris. […] Cette assertion doit paroître d’autant plus étrange, qu’en convenant que le style de du Fresnoy est à lui, il ne fera pas moins vrai que ce style de du Fresnoy est à lui, il ne fera pas moins vrai que ce style est dur, sec, quelquefois barbare, ce qui le rend sans intérêt, d’une lecture effrayante, tout au plus supportable, comme l’a observé M.

1068. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre sixième. »

Celui qui en est le héros, sait très-bien qu’il va combattre un lion, et cependant il est saisi de frayeur quand il voit le lion paraître. […] Il paraît certain que le laboureur qui disposerait des saisons, aurait un grand avantage sur ceux qui sont obligés de les prendre comme elles viennent, et qu’il consentirait volontiers à laisser doubler ses baux à cette condition. […] La réponse de la jeune veuve est un mot qui appartient encore à la passion ou du moins le paraît.

1069. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Taine »

Tout cela, trouvé soit charmant, soit superbe, par la moyenne des esprits et des critiques à qui tout cela s’adressait, est remplacé ici par quelque chose qui, à cette moyenne d’esprits et de critiques, va paraître cruellement rude à avaler ! […] Mais comme Taine, ce jeune fils, a soif de paternité, lui, créé à ce qu’il paraît pour n’être jamais qu’un fils en philosophie, il s’est trouvé que le remplaçant du père Hegel a été le père Mill, qui, en ce moment, fait son petit susurrement de philosophe parmi les amateurs, et qui lui-même est apparenté avec Condillac. […] , des possibilités de sonnettes qui mettent en branle toutes sortes de sonneries en nous ; car nous ne sommes que des possibilités de systèmes de sonnettes fort compliqués, à ce qu’il paraît.

1070. (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Avant-propos de la septième édition »

D’une manière générale, l’état psychologique nous paraît, dans la plupart des cas, déborder énormément l’état cérébral. […] Elle le paraîtra beaucoup moins aujourd’hui. […] Bien des problèmes qui paraissent étrangers les uns aux autres, si l’on s’en tient à la lettre des termes où ces deux sciences les posent, apparaissent comme très voisins et capables de se résoudre les uns par les autres quand on en approfondit ainsi la signification intérieure.

1071. (1920) Essais de psychologie contemporaine. Tome II

C’est là un don qui paraît purement technique. […] Ce tour de force a paru impossible à tous les écrivains prudents. […] En voici un exemple qui me paraît très significatif. […] Tout n’est que fumée et vapeur, pensait-il, tout paraît pour éternellement changer. […] Ainsi parurent coup sur coup deux volumes accompagnés d’une remarquable préface de M. 

1072. (1899) La parade littéraire (articles de La Plume, 1898-1899) pp. 300-117

Dès qu’une petite revue paraît dans quelque province lointaine, il y expédie de la copie. […] Je connais à ce propos une anecdote qui me paraît fort édifiante. […] Le Blond a pu paraître aller bien loin en niant la sensibilité de M.  […] Cela paraît mauvais à M.  […] L’Âge d’or semble y régner encore ; l’adultère, le meurtre y paraissent méconnus.

1073. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre sixième »

La faute de français paraît lui cacher la faute de goût. […] Malherbe les avait pressenties, et il paraît bien, par ses critiques de détail, que ce qu’il avait en vue, c’est la raison sous la forme du vrai. […] Ce dialogue paraît faible aujourd’hui ; il a perdu le sel de la critique personnelle et de l’à-propos. […] Pourquoi Regnier paraît-il plus imitateur que Boileau ? […] Ce tour d’esprit reçut le nom dû euphuisme d’un ouvrage qui parut en 1580 sous le titre d’Euphues, the anatomy of wit.

1074. (1929) Amiel ou la part du rêve

Et puis, d’après ses lettres, ce voyage solitaire de cinq mois lui parut monotone et vide. […] Mais ces hommes qui échangent des idées dans la montagne ne paraissent pas faits pour collaborer. […] Amiel ne paraît avoir que peu ou point recommencé l’expérience. […] Ils m’assurent que le professeur aux bulles leur paraissait fort ridicule. […] Leterrier, est, paraît-il, un homme « en qui l’univers s’anéantit ».

1075. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre III. La Déformation de l’Idéal classique (1720-1801) » pp. 278-387

Il ne leur reste plus, pour achever leur triomphe, qu’à jeter le discrédit sur l’administration ; et justement, aux environs de 1768, les « Économistes » paraissent pour leur en donner l’occasion. […] Le même Voltaire revient à la charge quand paraît en 1773 l’ouvrage posthume d’Helvétius : De l’homme. […] De 1770 à 1789, il paraît quatre traductions, deux en vers et deux en prose, de l’Iliade et de l’Odyssée. […] Voyages de Montesquieu, Paris et Bordeaux, 1892, 1894, 1896]. — Il se fixe dans son domaine de la Brède ; — et fait paraître ses Considérations en 1734. […] D’un autre côté, presque tous ses écrits les plus vantés n’ont paru qu’après sa mort, et c’est pour cette raison que, dans son article, nous n’avons pas cru devoir en faire mention.

1076. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 100-104

Ce qui a paru de lui dans le Public, se réduit à des Odes au dessous du médiocre, à une Satire sur le Goût, dont les principes sont assez judicieux, & la versification heureuse par intervalles ; à un Poëme intitulé Mon Odyssée, qu'on croiroit avoir été fait pour des Lecteurs tudesques, tant le style en est dur & baroque, tant les rimes en sont bizarres : qu'on ajoute à cela la pauvreté du sujet, & l'on aura l'idée du plus pitoyable Ouvrage qui ait été fait depuis d'Assoucy jusqu'à nous, puisque le Héros de ce Poëme est M. […] Depuis la derniere édition de cet Ouvrage, il a publié une Satire au Comte de B**, que nous regardons, malgré la dureté de plusieurs vers & le peu de noblesse de quelques expressions, comme une des meilleures Epîtres de ce genre qui aient paru depuis celles de J.

1077. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Préface » pp. -

Ce journal a été commencé le 2 décembre 1851, jour de la mise en vente de notre premier livre, qui parut le jour du coup d’État. […] * * * Ce journal ne devait paraître que vingt ans après ma mort.

1078. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Autobiographie » pp. 169-176

Ce journal a été commencé le 2 décembre 1851, jour de la mise en vente de notre premier livre qui parut le jour du coup d’État. […] Ce journal ne devait paraître que vingt ans après ma mort.

1079. (1902) Le critique mort jeune

Avec une pareille tournure d’esprit il ne paraît pas inéluctable qu’on devienne un critique universitaire. […] Faguet paraît capable de toutes les fantaisies et de toutes les audaces intellectuelles. […] Le reste de son corps paraît à demi sous le voile liquide ; l’eau dégoutte de sa blonde chevelure. […] Cela vous paraît subtil ? […] « Ce qui eût paru également affreux à tous les poètes de la passion féminine, écrit M. 

1080. (1930) Physiologie de la critique pp. 7-243

La critique paraît comme une tranche brillante sur une épaisseur de durée. […] Tout mot, là aussi, paraît vain devant celui-ci : Il existe ! […] Et le mot de Faguet me paraît juste, non pas malgré Montaigne, mais un peu à cause de Montaigne. […] Pendant cinquante-quatre ans il ne paraît pas une seule édition des Essais. […] Le paradoxe paraîtrait peut-être singulier.

1081. (1884) La légende du Parnasse contemporain

La modestie en latin paraît plus modeste encore. […] S’ils n’avaient que du talent, ils sauraient ne pas paraître inférieurs. […] Jean du Boys qui était, paraît-il, l’auteur réel de la préface. […] Il paraît que nous sommes enfin des hommes et que nous devons rire des contes de nos nourrices. […] Le premier livre d’Armand Silvestre a paru avec une préface de George Sand.

1082. (1925) Les écrivains. Première série (1884-1894)

L’éditeur Kistemaeckers qui a, paraît-il, publié les cochonneries de M.  […] Cette définition m’a paru admirable. […] L’article parut. […] J’avoue que cela me paraît un peu compliqué. […] Ce qu’il en a dit a paru quelque chose de monstrueux comme un sacrilège.

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