En Italie, par exemple, où l’on marie la vigne à l’ormeau, au tilleul, etc.
Louis XIV, par exemple, investissait bien deux des plus honnêtes grands hommes de son temps, Boileau et Racine, du soin de raconter une des campagnes qu’il menait en personne.
Il dira par exemple : « L’unique fin des êtres semble de devenir la pâture d’autres êtres destinés à la même fin. […] De tels états ne semblent pas compatibles avec la grande civilisation, et, par exemple, avec l’emploi de chef de gare. […] Anatole France, d’essayer de démontrer qu’il réduit, par exemple, un peu trop la part effective de Jeanne dans la délivrance du royaume et l’éviction des Anglais. […] On devine aisément, par exemple, qu’il est question de Verlaine dans les Vagabonds : « Pitoyable frère ! […] Par exemple, les cardinaux n’y sont pas traités avec plus d’honneur que les chapelains à Rome.
Il est plus simple, en pareils sujets, d’écrire à la diable, comme l’abbé Prévost par exemple. […] Et par exemple, si Dante dépasse tellement les autres poètes du moyen âge, c’est qu’il a une sublime élocution et la plus heureuse cadence. […] Je songe, par exemple, à Boccace et à notre La Fontaine. […] Il s’écrie, par exemple : — Hasardons le paquet, poussons notre mérite, et faisons-nous admirer partout ! […] On sent, dans sa Panhypocrisiade, par exemple, une mauvaise fièvre qui pousse à vaticiner dans le vide.
La durée seule arrive au même résultat par accumulation : quand, par exemple, à la lumière de plusieurs étincelles électriques, on déchiffre un mot ou une figure. […] Pour la distinguer de certains états qui s’en rapprochent et qui seront étudiés au cours de ce travail (par exemple les idées fixes), nous devons tenir compte de l’adaptation qui l’accompagne toujours et qui — nous essayerons de l’établir — la constitue en grande partie. […] La surprise, à un plus haut degré l’étonnement, est un choc produit parce qui est nouveau et inattendu : si, par exemple, une personne casanière, que je crois chez elle à deux cents lieues, entre brusquement chez moi. […] En réalité, ils sont plus simples, et quelques-uns se rattachant à un appareil organique déterminé (par exemple, l’idée fixe chez certains érotomanes), on y trouverait un point de départ et un fil pour se guider. […] Au mot « vertu », par exemple, je pense à quelque figure de femme ; au mot « bravoure », à un homme armé, etc. » (Ouv. cité, p. 80, 81.) — Cette conception des idées abstraites et générales pourrait s’appeler l’antipode du nominalistne.
», par les démêlés d’un quelconque Claretie avec une de ses ouailles, par l’exposé des idées de Mlle Sorel touchant l’éthique, la biologie ou l’économie sociale, par les déplacements, les projets, les vestons, et même par les vers des Rostand’s, par l’évolution du génie de Sarah Bernhardt, de Porto-Riche ou de Mayol, il est naturel qu’elle se foute éperdûment de la littérature et que l’apport magnifique d’un Charles-Louis Philippe par exemple soit méconnu. […] Par exemple, ce que nous savons bien, c’est que nous n’allons presque jamais au théâtre. […] Que sont devenues, comment même s’appelaient, par exemple, toutes ces pièces à succès qui remplirent de leur triomphe la saison de 1857 — année de Mme Bovary et des Fleurs du mal — ou la saison 1881 — année de Sagesse — et ainsi de suite ?
De temps en temps, certaines naïvetés faisaient sourire : par exemple, la façon dont l’excellent supérieur résolvait les difficultés qui s’attachent à l’aventure de Sara en Égypte. […] Ce n’est pas comme à Saint-Nicolas, par exemple, où on ne laissait jamais la machine aller seule ; le mécanicien était toujours là, volant à droite, à gauche, mettant partout le doigt, essoufflé, empressé parce qu’on ne songeait pas que la machine la mieux montée est celle qui exige le moins d’action de la part du moteur. […] En fait de contradictions, par exemple, il n’y a pas d’esprit dégagé de préoccupations théologiques qui ne soit forcé de reconnaître des divergences inconciliables entre les synoptiques et le quatrième Évangile, et entre les synoptiques comparés les uns avec les autres.
J’en conviens ; mais, en mathématiques par exemple, l’homme ne recherche-t-il que les applications utiles ? […] Schlegel offre une difficulté de plus, en adoptant plusieurs origines : ce qui l’a porté, sans doute, à reconnaître ainsi plusieurs origines différentes, c’est le besoin de s’affranchir d’une difficulté non moins grande, celle d’expliquer comment des langues ont pu changer de nature, se dépouiller, par exemple, des affixes pour se revêtir des inflexions. […] Sans doute il faut accorder d’immenses facultés à de tels hommes, il faut leur accorder même quelque chose de la prévision ; mais enfin on aura gagné d’écarter l’intervention directe de la Divinité : ce sera un bienfait de moins que nous devrons à l’Auteur de toutes choses ; et les autels élevés jadis, par exemple au Mercure égyptien, devraient encore aujourd’hui appeler tous nos hommages.
Si, dans le premier cas, associant des images à des images, nous nous mouvions d’un mouvement que nous appellerons par exemple horizontal, sur un plan unique, il faudra dire que dans le second cas le mouvement est vertical, et qu’il nous fait passer d’un plan à un autre. […] L’habitude de marcher, par exemple, contrarie la tentative de danser. […] Aussitôt, diverses images élémentaires, correspondant par exemple à certaines lettres de l’alphabet, se présentent à mon esprit.
Lorsque les hommes ignorent les causes naturelles des phénomènes, et qu’ils ne peuvent les expliquer par des analogies, ils leur attribuent leur propre nature ; par exemple, le vulgaire dit que l’aimant aime le fer. […] Le véritable capitaine, par exemple, c’est le Godefroi du Tasse ; tous ceux qui ne se conforment pas en tout à ce modèle, ne méritent point le nom de capitaine. […] Ainsi dans la langue latine, nous pouvons observer que tous les mots ont des origines sauvages et agrestes : par exemple, lex (legere, cueillir) dut signifier d’abord récolte de glands, d’où l’arbre qui produit les glands fut appelé illex, ilex ; de même que aquilex est incontestablement celui qui recueille les eaux.
Et, par exemple, en voyant Voltaire jouer de sa personne la tragédie à Lausanne où il était en ces années, et tout en convenant que sa déclamation était plus emphatique que naturelle, Gibbon sentit se fortifier son goût pour le théâtre français : « et ce goût, confesse-t-il, a peut-être affaibli mon idolâtrie pour le génie gigantesque de Shakespeare, laquelle nous est inculquée dès l’enfance comme le premier devoir d’un Anglais ». […] Durant les saisons qu’il passait à Buriton, résidence de campagne de son père, il dérobait le plus d’heures qu’il pouvait aux devoirs de la société et aux obligations du voisinage : « Je ne touchais jamais un fusil, je montais rarement à cheval ; et mes promenades philosophiques aboutissaient bientôt à un banc à l’ombre, où je m’arrêtais longtemps dans la tranquille occupation de lire ou de méditer. » Le sentiment de la nature champêtre n’est pas étranger à Gibbon ; il y a dans ses Mémoires deux ou trois endroits qui prêtent à la rêverie : le passage que je viens de citer, par exemple, toute cette page qui nous rend un joli tableau de la vie anglaise, posée, réglée, studieuse.
Il eut de tout temps de ces mots et des plus heureux, comme lorsque plus tard un candidat à l’Académie lui donnant à entendre qu’il était malade, infirme, et qu’il n’occuperait le fauteuil que peu de temps, Duclos repartit : « L’Académie n’est pas faite pour donner l’extrême-onction. » Mais d’autres fois il manquait son effet et n’arrivait qu’à la crudité, lorsqu’il disait, par exemple, des drames larmoyants, alors à la mode : « Je n’aime pas ces pièces qui font tant pleurer : ça tord la peau. » On n’a ici que la rudesse de la secousse et le choc sans l’aiguillon. […] Ses principes, ses idées, ses mouvements, ses expressions sont brusques et fermes. » Il y a plus d’un endroit bien vu et bien rendu, et qu’une étude générale de Duclos ne fait que confirmer ; par exemple : « Il n’a que de l’amour-propre et point d’orgueil.
Par exemple, sur la route de Langres à Dijon, il rencontre une petite colline couverte de bois qui, vu le paysage d’alentour, est d’un grand effet et enchante le regard : « Quel effet, se dit Beyle, ne ferait pas ici le mont Ventoux ou la moindre des montagnes méprisées dans les environs de la fontaine de Vaucluse ! […] Beyle, qui vivait dans des salons charmants, littéraires et autres78, a donc parlé de ceux du faubourg Saint-Germain comme on parle d’un pays inconnu où l’on se figure des monstres ; les personnes particulières qu’il a eues en vue (dans le portrait de Mme de Bonnivet, par exemple) ne sont nullement ressemblantes ; et ce roman, énigmatique par le fond et sans vérité dans le détail, n’annonçait nulle invention et nul génie.
Et ceux même que des dispositions heureuses engageaient avec succès dans cette voie des belles études classiques, et plus tard des professions dites libérales, il n’était pas sans inconvénient pour eux (quand ils voulaient être avocats, par exemple, magistrats, et non médecins) qu’ils pussent à la rigueur ignorer, toute leur vie, tant de choses qui sont devenues d’une utilité journalière, d’une pratique si familière et si indispensable. […] Et pour la chimie, par exemple, telle que doivent l’apprendre les élèves de la section littéraire, en seconde et en rhétorique, laissons parler le programme : Après ces premiers pas (les premières définitions et notions données en troisième), les études se spécialisent ; mais qu’on se garde d’aller trop loin.
En lisant Sénèque, il en tire surtout des applications pratiques ; par exemple : 11 avril (1597). […] lorsque Casaubon allait entendre à Saint-Paul ou ailleurs (car il se laissait mener volontiers aux églises catholiques) quelqu’un des prédicateurs du temps si détestables de goût, le célèbre Valladier, par exemple, faisant le panégyrique de la Vierge, célébrant les louanges de Marie, il se sentait redevenir très protestant, et il avait quantité de réponses toutes prêtes à opposer à du Perron ; au contraire, il y avait des jours où quand il sortait d’un prêche, d’un sermon protestant de Du Moulin, il se sentait rejeté vers les catholiques.
Lebrun, par exemple, et d’autres encore) n’ont pas voulu communiquer leurs lettres, et on le conçoit : il écrivait comme il parlait, sa plume était mauvaise langue ; il s’abandonnait sur tout le monde : jeter au public de tels paquets de confidences avant que le temps ait tout refroidi, c’est, en quelque sorte, se rendre soi-même responsable de ce qu’ils contiennent. […] Voltaire, par exemple, n’a jamais pu entrer dans l’idée de d’Holbach ou de Diderot, d’une éternité des choses ; cela ne trouve aucune case dans son cerveau pour s’y loger ; il veut absolument quelqu’un qui, à l’origine, ait créé l’univers, et qui, de près ou de loin, continue d’y présider.
É. de Barthélémy ne craint pas de s’exprimer ainsi : « Ce premier travail montre de sérieuses qualités et le soin que La Rochefoucauld apportait au polissement de son style : il ne témoigne pas grandement, par exemple, en faveur de la modestie du duc. […] Vous êtes capable de parler affaires, je ne le nie pas ; mais si la question devient philosophique, vous n’y êtes plus ; et, par exemple, de ce que M. de La Rochefoucauld mourut avec bienséance, comme on sait, et après avoir reçu les sacrements, vous terminez votre Notice par cette conclusion inattendue et un peu étrange.
Avant d’avoir eu la légende ironique, Gavarni l’a eue amoureuse ; et par exemple, cette pensée encore, cette devise : « Le bonheur de l’amour n’est pas le bonheur qu’on a, c’est celui qu’on donne. » III. […] Et maintenant qu’on sait comment Gavarni entendait le sentiment dans sa jeunesse, lorsqu’on verra ensuite tel de ses dessins, et pour n’en citer qu’un seul, cette aquarelle, par exemple, — véritable élégie, — où une châtelaine penchée au bord d’une terrasse attend impatiemment et semble appeler une lettre, apportée par le messager qui s’avance à pas lents et lourds dans un chemin couvert ; à ce moment de fièvre et de désir où elle croit distinguer le bruit de ses pas sans l’apercevoir encore, et où visiblement elle hâte de ses vœux, de son geste et comme de toute l’attitude de son corps, la marche du bonhomme qui ne se presse guère, on comprendra qu’il ne faisait que rendre là une de ces images de tout temps familières à sa fantaisie et à sa sensibilité gracieuse.