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1269. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre premier. La Formation de l’Idéal classique (1498-1610) » pp. 40-106

. — Une page de Michelet sur le tempérament lyonnais [Hist. de France, t.  […] 2º L’Homme et l’Écrivain. — Une page de Montaigne sur Amyot [Cf.  […] Dernières années de la vie d’Amyot. — Sa traduction des Œuvres morales et mêlées de Plutarque. — Amyot aux états de Blois. — Son rôle pendant la Ligue. — Sa rentrée à Auxerre et sa mort. — Idée générale du service rendu par les traductions. — Dans quelle mesure les circonstances de la vie d’Amyot ont profilé à son œuvre. — Une page de Rivarol sur l’utilité des traductions [préface de sa traduction de Dante]. — Longue influence du Plutarque d’Amyot, et raisons de cette influence. […] Palissy [Cf. l’article indiqué de Lamartine, et Henri Martin, dans son Histoire de France] ; — et que les chefs-d’œuvre de l’art de terre ne méritent pas tant d’enthousiasme ; — s’il peut y avoir infiniment d’art, mais il n’y a pas de grand art où il n’y a pas de grand dessein ; — et il n’y en a pas dans un pot. — Intérêt littéraire de la distinction. — Vie et aventures de Bernard Palissy. — La page fameuse de l’Art de terre [Édit. […] 2º L’Homme et l’Écrivain. — Celui-ci aussi, comme Bodin déjà, et comme Palissy, quoique dans un autre genre, est un « observateur ». — Sa carrière militaire ; — mais qu’il ne faut pas prendre son surnom de Bras de fer pour un témoignage de son énergie ; — et qu’il y a eu du politique dans ce soldat. — Les scrupules de conscience d’un capitaine protestant ; — comparaison de Montluc et de La Noue ; — supériorité morale du second. — Les Discours politiques et militaires. — Ils sont l’ouvrage de ses prisons. — Curieux rapports entre Bodin, Palissy et La Noue. — Division des discours de La Noue : Discours militaires proprement dits [11, 13, 14, 15, 16, 17, 18]. — Comparez la manière dont il y parle de la guerre avec une page célèbre des Soirées de Saint-Pétersbourg. — Discours politiques [1, 4, 6, 12, 20, 21, 22] ; — Comparez les vues politiques de La Noue et le « grand dessein « d’Henri IV. — Mais les plus intéressants pour l’histoire des idées sont les Discours moraux [5, 3, 5, 6, 7, 10, 19, 23, 24, 25] et parmi ceux-ci, les Discours 23, sur la pierre philosophale ; 6, contre les Amadis ; et 24, contre les Épicuriens ; — La Noue précurseur de Bossuet [Maximes sur la comédie] dans son Discours contre les Amadis ; — et de Rousseau dans son Discours contre les Épicuriens. — C’est dire de lui qu’il est surtout un « moraliste ». — La composition dans les Discours de La Noue ; — le tour oratoire ; — la fermeté de la langue et du style ; — la passion patriotique. — Succès des Discours. — Quelques mots des Mémoires de La Noue. — Sa mort au siège de Lamballe.

1270. (1862) Notices des œuvres de Shakespeare

Un jour, il lui racontait avec tristesse qu’il avait perdu un jeune page qu’il aimait, et qui lui était très-nécessaire. Ce récit fit naître à Nicuola l’idée de s’habiller en homme, et d’entrer chez Lattanzio en qualité de page. […] Il passe sous la fenêtre de Catella, qui le prend pour le prétendu page. […] Dans cette même pièce comme nous l’avons à présent, Page reproche à Fenton d’avoir été de la société du prince de Galles et de Poins. […] III, nov. 7, pages 313-321 ; édition de Venise, 1508.

1271. (1922) Le stupide XIXe siècle, exposé des insanités meurtrières qui se sont abattues sur la France depuis 130 ans, 1789-1919

Les pages consacrées à l’art militaire donnent l’impression de la sécurité, de la certitude. […] Il a écrit, dans son style affreux de cantonnier ramasseur de crottin, quelques fortes pages de son Sainte-Hélène, parce que là, il reniflait le malheur. […] Aux jeunes et vaillants Français qui nous suivent, nous indiquons cette source de joie, cette source de force, cette source saine, ces pages dont l’emportement splendide, après cinquante ans, est demeuré intact, ces pages sans une ride, ces pages stoïques du grand Normand. […] Tournant les pages après les pages, retrouvant ces affirmations hautaines, ce ton autoritaire qui, jadis, enchantaient ma jeunesse, je m’ébahissais et je souriais de leur fragilité. […] En vain, m’inviterez-vous, devant cette évidence, à relire une page mélodieuse ou entraînante de Hugo, de Michelet ou de Renan ; je vous rirai au nez.

1272. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « [Note de l’auteur] » pp. 422-425

., 1859, page 177) : Pour soutenir et achever la comédie, La Rochefoucauld demanda à Mme de Sablé de lui faire un article dans le seul journal littéraire du temps, qui commençait à paraître cette année même, le Journal des savants, et la complaisante amie écrivit un article qu’elle lui soumit.

1273. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre II. De la sensibilité considérée comme source du développement littéraire »

Je n’en veux pour exemple que les plus fameuses pages où l’on voit le cœur à nu, pleurant ou saignant devant nous, où l’on croit n’entendre que le cri de l’âme qui prie ou qui souffre.

1274. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Fort, Paul (1872-1960) »

Il se plaît à écrire de courtes pages d’un art subtil et parfait.

1275. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Les Zutistes » pp. 19-27

Je suis le descendant des pages chevelus Qui, sveltes, se levaient après les vidrecomes, À la fin des repas — poètes gentilshommes Dont la couronne avait des baisers pour fleurons, Et qui, l’épée au flanc, coupe en main, fleurs aux fronts, Parmi l’or héraldique et fin des marjolaines, Chantaient le hennin blanc des hautes châtelaines… — Et quoique le fil des beaux siècles soit rompu, J’ai gardé de leur race autant que je l’ai pu3.

1276. (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « Éphémérides poétiques, 1891-1900 » pp. 179-187

. — Pages littéraires (Genève).

1277. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Hartley »

. — Quant aux Conjecturæ, elles ont été réimprimées en 1837 par le docteur Parr, dans ses Metaphysical Tracts by English philosophers of the 18th century (42 pages).

1278. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre quatrième. Éloquence. — Chapitre IV. Bossuet orateur. »

» Le poète (on nous pardonnera de donner à Bossuet un titre qui fait la gloire de David), le poète continue de se faire entendre ; il ne touche plus la corde inspirée ; mais, baissant sa lyre d’un ton jusqu’à ce mode dont Salomon se servit pour chanter les troupeaux du mont Galaad, il soupire ces paroles paisibles : « Dans la solitude de Sainte-Fare, autant éloignée des voies du siècle, que sa bienheureuse situation la sépare de tout commerce du monde ; dans cette sainte montagne que Dieu avait choisie depuis mille ans ; où les épouses de Jésus-Christ faisaient revivre la beauté des anciens jours ; où les joies de la terre étaient inconnues ; où les vestiges des hommes du monde, des curieux et des vagabonds ne paraissaient pas ; sous la conduite de la sainte Abbesse, qui savait donner le lait aux enfants aussi bien que le pain aux forts, les commencements de la princesse Anne étaient heureux200. » Cette page, qu’on dirait extraite du livre de Ruth, n’a point épuisé le pinceau de Bossuet ; il lui reste encore assez de cette antique et douce couleur pour peindre une mort heureuse.

1279. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre V. Harmonies de la religion chrétienne avec les scènes de la nature et les passions du cœur humain. — Chapitre VI. Harmonies morales. — Dévotions populaires. »

La philosophie peut remplir ses pages de paroles magnifiques, mais nous doutons que les infortunés viennent jamais suspendre leurs vêtements à son temple.

1280. (1887) La Terre. À Émile Zola (manifeste du Figaro)

Mais il devenait impossible de se payer d’arguments : la sensation nette, irrésistible, venait à chacun devant telle page des Rougon, non plus d’une brutalité de document, mais d’un violent parti-pris d’obscénité.

1281. (1893) Des réputations littéraires. Essais de morale et d’histoire. Première série

Combien ces nobles et généreuses pages ne s’élèvent-elles pas au-dessus des plaisanteries superficielles de Montaigne sur ces rats de bibliothèque qu’on voit mourir à la tâche afin d’apprendre à la postérité « la mesure des vers de Plaute et la vraie orthographe d’un mot latin » ! […] Au bout de cent ans, un génie de premier ordre est réduit à deux ou trois pages… Le xviiie se résume pour nous en quelques pages… On s’imagine que l’immortalité consiste à se faire lire des générations futures. […] La singularité est stérile ; elle ne peut aspirer, dans ses plus ambitieux rêves de gloire, qu’aux notes, aux marges, aux appendices de l’histoire littéraire : la force et la vie, les pages radieuses du texte, sont aux grands hommes de la lignée du milieu, qui ont une longue suite d’ascendants et de descendants. […] Nous nous endormirons d’un sommeil éternel en écoutant relire, pour fortifier nos cœurs, certaines pages supérieurement édifiantes de l’évangile selon saint Renan : son chapitre sublime sur la résignation à l’oubli. […] Il a eu la malice d’écrire sur ces deux grands esprits, qui lui sont antipathiques, une page très piquante sans doute, mais qui nous apprend ceci uniquement : c’est qu’il n’aime pas Darwin ni Spencer.

1282. (1880) Une maladie morale : le mal du siècle pp. 7-419

Se souvient-on en lisant ces pages brûlantes qu’elles visent à la démonstration d’une vérité morale ? […] — Vois, dit-il, comme ces pages sont usées. […] Celle-ci l’avait communiqué à son fils Louis ; et les trois amis, Lamartine, Virieu et Vignet, avaient emporté dans une promenade le précieux manuscrit et en avaient dévoré les pages émouvantes. […] Ne croirait-on pas lire une page arrachée aux annales des naufrages célèbres ? […] Que si maintenant, rassemblant les traits épars dans les pages qui précèdent, nous cherchons à reconstituer la physionomie générale de la poésie que nous avons analysée, que trouvons-nous ?

1283. (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot

Cependant une solide philosophie court à travers ces pages si vivantes, et l’auteur se déploie librement dans les questions les plus délicates et les plus élevées. […] Littré vient de s’expliquer encore une fois dans la préface de sa nouvelle édition d’Auguste Comte, où il nous fait l’honneur de citer nos études sur le matérialisme contemporain et d’y répondre en quelques pages. […] Il consacre quelques pages de cette préface à l’une des questions qui lui tiennent le plus à cœur, ainsi qu’à nous, la question des causes finales. […] De si profonds problèmes ne se résolvent pas en quelques pages. […] Caro avec beaucoup de justesse et de vivacité dans les pages de son livre qu’il a consacrées à M. 

1284. (1899) Préfaces. — Les poètes contemporains. — Discours sur Victor Hugo pp. 215-309

Préface des Poèmes et Poésies 2 [1855] Les pages qui précèdent les Poèmes antiques m’ont attiré de sévères admonestations, tempérées d’ailleurs, je le reconnais volontiers, par beaucoup de bienveillance pour mes vers, ce qui m’a surpris et touché. […] C’est une étude de l’âme dans une situation donnée, il faut l’avouer, plutôt qu’une page vraie, intuitivement reconstruite, de l’époque légendaire à laquelle appartient la figure de Moïse ; mais nous sommes encore, sur ce point, en présence de deux théories esthétiques opposées, entre lesquelles, pour cause personnelle, il ne m’appartient pas de décider ici. […] La profondeur, l’éloquence, la passion, des élans lyriques d’une beauté suprême éclatent à chaque page du poète anglais, tandis qu’une incurable élégance énerve bien souvent les créations du poète français ; car il est visible que la timidité de l’expression ne rend pas, très fréquemment, la virilité de la pensée. […] Peut-on oublier désormais tant de pages éclatantes, tant de scènes terribles ou touchantes, tant de figures à jamais vivantes, Claude Frollo, Quasimodo, la Sachette, Esmeralda, Louis XI, la fourmillante Cour des Miracles, l’assaut épique de la vieille cathédrale par les Truands ? […] L’infinie richesse de la langue, le charme exquis, la délicatesse féerique des nuances et des sensations perçues font de ces pages un enchantement mystérieux et idéal.

1285. (1856) Cours familier de littérature. II « Xe entretien » pp. 217-327

Tout le monde connaît le sublime et pathétique épilogue, le Nunc dimittis de l’historien qui a achevé son monument et qui remercie la Providence d’avoir soutenu son génie jusqu’à sa dernière page. […] XIV Nous passions à Paris nos journées ensemble à feuilleter nonchalamment nos propres imaginations sans nous arrêter à aucune page. […] Non pas un homme de Plutarque, comme on dit vulgairement, mais un homme détaché d’une page de Tacite quand il peint la vertu sur un fond de crimes, et s’incarnant devant vous corps et âme pour personnifier le grand citoyen. […] Dans le fils je n’ai vu que le père et la mère. « Tu peux me frapper tant que tu voudras, au visage ou au cœur », me suis-je dit en lisant le nom de ce jeune écrivain au bas de la page ; « je ne me défendrai pas contre toi ; tu n’es pas un homme pour moi, tu es un respect et une reconnaissance. […] Je m’y plaisais comme à la lecture d’une page de Pascal.

1286. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « M. DE LA ROCHEFOUCAULD » pp. 288-321

M. de La Rochefoucauld, pour la guider dans la politique, n’y était pas assez ferme lui-même : « Il y eut toujours du je ne sais quoi, dit Retz, en tout M. de La Rochefoucauld. » Et dans une page merveilleuse où l’ancien ennemi s’efface et ne semble plus qu’un malin ami133, il développe ce je ne sais quoi par l’idée de quelque chose d’irrésolu, d’insuffisant, d’incomplet dans l’action au milieu de tant de grandes qualités : « Il n’a jamais été guerrier, quoiqu’il fût très-soldat. […] C’était un mérite que personne n’avait eu avant lui, en Europe, depuis la renaissance des lettres. » Trois cent seize pensées formant cent cinquante pages eurent ce résultat glorieux. […] On a rassemblé dans les pages suivantes un certain nombre de pensées qui ont paru plus ou moins analogues de forme ou d’esprit aux Maximes.

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