Les Ouvrages de celui-ci annoncent le Citoyen jaloux de la gloire de sa Nation, autant qu’un Littérateur formé par l’étude des bons modeles.
On a de cet Auteur un Ouvrage intitulé : L’origine des Loix, des Sciences, & de leurs progrès chez les anciens Peuples, où l’on considere le progrès des connoissances humaines, depuis Adam jusqu’à Cyrus.
Cet Ouvrage lui a procuré une grande célébrité pendant sa vie, & lui en assurera une plus solide encore dans la postérité.
La fondation du Collége de Compiegne, à ses propres dépens, suffiroit pour faire honneur à sa mémoire, si ses Ouvrages ne lui donnoient un rang parmi nos Littérateurs estimables.
Ceux de ses Ouvrages où l’esprit de parti n’est point entré, sont assez estimables, & du côté des choses & du côté du style ; c’est pourquoi on lit encore son Histoire de l’Empereur Auguste.
A ne juger de lui que par ses Ouvrages, on ne peut du moins s’empêcher de rendre justice à ses talens.
Plusieurs de ses Ouvrages prouvent qu’il étoit grand Jurisconsulte, bon Politique, savant Théologien, & excellent Critique.
Ce Militaire a consacré ses loisirs aux Lettres, & les différens Ouvrages qui en ont été le fruit, ne sont pas à dédaigner.
Malgré cela, on ne connoît de ses Ouvrages, que quelques Poëmes Latins qu’on ne lit plus ; il y en a un, entre autres, sur la défaite de la Flotte Turque par les Vénitiens, qui lui valut une chaîne d’or de la part de la République de Venise.
C'est plus qu'il n'en faut pour dégoûter entiérement de l'Ouvrage, & justifier les anathêmes qui ont été lancés contre lui.
Les Ouvrages qu’il a laissés sur les Médailles, tous écrits en Latin, ont servi & peuvent servir encore à éclaircir plusieurs points d’Histoire.
De tous les ouvrages de gravure, il n’y a eu que ceux de Wille qui se soient fait remarquer.
Quand on opère sur les choses réelles, on n’est pas tenté de planer dans le monde imaginaire ; par cela seul qu’on est à l’ouvrage sur la terre solide, on répugne aux promenades aériennes dans l’espace vide. […] En 1748, un ouvrage de Toussaint en faveur de la religion naturelle, les Mœurs, devient tout d’un coup si célèbre, « qu’il n’y a personne dans un certain monde, dit Barbier, homme ou femme se piquant d’esprit, qui ne veuille le voir. […] Messieurs seraient très fâchés de priver leurs bibliothèques d’un exemplaire de chacun de ces ouvrages qui leur revient de droit, et le greffier y supplée par quelques malheureux rôles de chicane dont la provision ne lui manque pas510. » Mais, à mesure que le siècle avance, l’incrédulité, moins bruyante, devient plus ferme. […] Nous applaudissions les scènes républicaines de nos théâtres539, les discours philosophiques de nos Académies, les ouvrages hardis de nos littérateurs. » — Si l’inégalité durait encore dans la distribution des charges et des places, « l’égalité commençait à régner dans les sociétés. […] — L’ouvrage principal de Quesnay (Tableau économique) est de 1758.
De ce temps serait ce Discours des passions de l’amour qu’on lui attribue : certaines propositions et le ton général de l’ouvrage sentent l’épicurien ; cette fois, le jansénisme de Pascal fut sérieusement en danger. […] Mettant à profit la grande leçon de Malherbe, Pascal a laborieusement, lentement, patiemment amené son ouvrage à être l’expression pure et parfaite de sa pensée : il ne s’est pas contenté du premier effort de sa nature, si richement douée. […] Les Pensées Pascal n’avait pu terminer son Apologie de la Religion chrétienne : les fragments qu’il avait rédigés lurent publiés en 1670 par MM. de Port-Royal, assez inexactement, avec toute sorte de retranchements et de corrections, mais en somme de la seule façon qui put en ce temps-là faire passer et faire goûter l’ouvrage. […] IX), qui vaut comme une introduction générale de l’ouvrage, Pascal exposait sa thèse de l’impuissance de la raison, incapable de savoir tout, et de rien savoir certainement, réduite à juger des « apparences du milieu des choses » (les deux infinis, art. 1). […] Son fameux ouvrage, intitulé Augustinus, fut publié en 1640 par ses amis.
Agir lui demande de tels efforts, qu’un unique petit livre est l’ouvrage de son existence entière.
Il répondit à quelqu’un qui lui demandoit pourquoi, écrivant si bien, il aimoit mieux être Traducteur, qu’Auteur lui-même : « Que la plupart des Ouvrages modernes n’étoient que des redites des Anciens, & que, pour bien servir sa patrie, il valoit mieux traduire de bons Livres, que d’en faire de nouveaux, qui le plus souvent ne disent rien de nouveau ».
Ce n’est pas pour ses Ouvrages, qui ne consistent qu’en quelques Plaidoyers, que nous lui donnons une place dans cette Galerie littéraire ; il a rendu aux Lettres des services plus réels, que ceux qu’ont cru lui rendre tant d’Ecrivains par leurs Ecrits.
On connoît un autre Aubery, sieur du Maurier, mort en 1667, par des Mémoires pour servir à l’Histoire de Hollande ; Ouvrage où la vérité est dite avec courage & fermeté, & dont plusieurs Historiens ont tiré le plus grand parti.