/ 2910
946. (1888) Impressions de théâtre. Première série

Mlle Dudlay, dans Hermione, a eu quelques bons moments. […] Mais avec tout cela le moment d’agir est venu ; tous les prétextes d’atermoiement sont épuisés. […] De rares couplets font exception et rappellent un moment que le romantisme a pourtant passé par là. […] L’action ne s’ouvre-t-elle pas dans un moment de crise ? […] » À ce moment même, le mari paraît.

947. (1888) Études sur le XIXe siècle

combien de moments se sont écoulés dans la journée sans que j’aie pensé à toi ? […] Deux d’entre eux ont pu être doctrinaires un moment, mais ils ont payé de leur personne au jour du danger. […] « Nous restâmes un moment dans ce champ de blé noir, un peu indécis sur ce qu’il fallait faire. […] Jusqu’à ce moment-là, au contraire, c’est-à-dire jusqu’en 1848, il avait cherché sa voie à travers diverses hésitations et diverses aventures. […] En vain nos yeux tâchaient-ils d’exprimer les sentiments de nos cœurs, nous brûlions d’impatience ; enfin nous restâmes un moment seuls.

948. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Bergerat, Émile (1845-1923) »

Vous avez filé du collège pour l’enterrement de Lamennais, vous êtes à la coule de tout ce qui s’est passé sur le pavé de la ville, au moment des coups de chien. […] Dès ce moment, sa « copie » eut cours sur la place ; au bout d’un an, on se l’arrachait.

949. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lemercier, Népomucène Louis (1771-1840) »

Il fut réduit un moment à vivre avec dix-sept sous par jour, et ses amis même l’ignorèrent : il était de ces hommes qu’on croit toujours riches parce qu’ils sont dignes. […] On voit ainsi qu’il était de toutes les inspirations du moment ; que, par tous les côtés, il s’était fait jour vers la jeune école.

950. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au dix-septième siècle. »

Ses Lettres participent de la manière de tous deux ; il a beaucoup plus de finesse d’esprit et plus d’observation morale que Balzac ; il sait par moments le monde tout autant que Voiture ; son analyse est des plus nuancées ; mais sa déduction est lente, sans légèreté, sans enjouement. […] Et, voilà bien peu de mots, et bien simples, pour une si grande chose. — César étoit né avec deux passions violentes : la gloire et l’amour, qui l’entraînoient comme deux torrents42… » Quant à Pétrone, il était fort à la mode en ce moment. […] De quels éléments est-elle donc pétrie, cette grâce suprême et dernière qui n’a qu’un point et un moment ? […] Je m’assure que, si vous l’eussiez souvent vue, ou qu’elle eût eu de vos écrits, elle vous eût ajouté à ces deux excellents génies. »— Pascal avait fort connu Mitton, et, dans les ébauches de ses Pensées, il le nomme par moments et le prend à partie, quand il songe au type du libertin qu’il veut réfuter : « Le moi est haïssable. […] Notez que le nom de Mme de Sévigné ne revient jamais sous la plume du chevalier, qui ne se fait pas faute de citer à tout moment les dames de ses pensées.

951. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIe entretien. Conversations de Goethe, par Eckermann (3e partie) » pp. 5-96

Maintenant je n’essaye pas de ces choses-là, et cependant, même dans ma vieillesse la plus avancée, je n’ai pas du tout à me plaindre de stérilité ; mais ce qui, dans mes jeunes années, me réussissait tous les jours et au milieu de n’importe quelles circonstances, ne me réussit plus maintenant que par moments et demande des conditions favorables. […] Je suis allé ce matin un moment chez Goethe, pour prendre de ses nouvelles de la part de madame la grande-duchesse7. […] Voici la fin de ce grand homme, racontée par son ami, témoin des derniers moments : Le lundi, il se leva, lut des brochures françaises ; examina des gravures, et, dans sa conversation avec M.  […] Dans la matinée du jour suivant, jusqu’à onze heures, il y avait eu du mieux ; mais, à partir de ce moment, l’état empira ; les sens commencèrent à refuser parfois leur service ; il y eut des instants de délire, et de temps en temps dans sa poitrine on entendait un bruit sourd. […] Je mis la main sur le cœur, je ne trouvai qu’un silence profond ; j’avais pu jusqu’à ce moment me contenir, mais alors je me détournai et laissai un libre cours à mes larmes.

952. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Figurines »

Mais le moment est peut-être venu de le « sortir » de nouveau. […] Tandis que Taine se travaille à voir en eux les produits du moment, du milieu et de la race ; il nous les montre surtout comme des producteurs d’une certaine espèce de beauté où nous ne saurons jamais au juste ce qui revient à la race, au milieu et au moment. […] Comme Taine a théorie du milieu, du moment et de la faculté maîtresse, M.  […] Le moment semble donc venu de dire ce qu’il a été et ce qu’il a fait. […] Puis, je vous prie de relire les articles parus dans les journaux au moment des incendies de la Commune.

953. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

Les feuilles nombreuses du chêne et du laurier portaient le nom de tous les rôles créés jusqu’à ce moment, par mademoiselle Mars ; une grande quantité de feuillage attendait les noms qui devaient compléter le couronnement de cette belle vie. […] Or, le triomphe se peut-il rencontrer dans cette critique baveuse, inquiète, malsaine, impotente, semblable à ces lourds nuages qui se posent sur la lumière du soleil sans un moment d’éclaircie ? […] En ce moment encore je fais l’éloge de mademoiselle Mars ! […] En ce moment elle m’apparaît comme cette loi suprême dont il est parlé dans un dialogue de Cicéron ; écoutez ! […] Elle était née pour ainsi dire sur le théâtre, au beau moment du siècle passé, à Versailles, au beau milieu du plus grand monde.

954. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Quelques documents inédits sur André Chénier »

Il semblerait qu’avant ce moment d’explosion publique et de danger où il se jeta si généreusement à la lutte, il vécût un peu en dehors des idées, des prédications favorites de son temps, et que, tout en les partageant peut-être pour les résultats et les habitudes, il ne s’en occupât point avec ardeur et préméditation. […] Le poëte se proposait de clore le morceau des sens par le développement de cette idée : « Si quelques individus, quelques générations, quelques peuples, donnent dans un vice ou dans une erreur, cela n’empêche que l’âme et le jugement du genre humain tout entier ne soient portés à la vertu et à la vérité, comme le bois d’un arc, quoique courbé et plié un moment, n’en a pas moins un désir invincible d’être droit et ne s’en redresse pas moins dès qu’il le peut. […] A tout moment, chez lui, on rencontre ainsi de ces réminiscences à triple fond, de ces imitations à triple suture. […] Ai-je trop présumé pourtant, en un moment de grandes querelles politiques et de formidables assauts, à ce qu’on assure71, de croire intéresser le monde avec ces débris de mélodie, de pensée et d’étude, uniquement propres à faire mieux connaître un poëte, un homme, lequel, après tout, vaillant et généreux entre les généreux, a su, au jour voulu, à l’heure du danger, sortir de ses doctes vallées, combattre sur la brèche sociale, et mourir ? […] C’était le moment de ce qu’on a appelé la Coalition, dans laquelle les gagnants de Juillet, sous prétexte qu’on n’avait pas le vrai gouvernement parlementaire, s’étaient mis à assiéger le ministère et à le vouloir renverser coûte que coûte, comme si la dynastie était assez fondée et de force à résister au contre-coup.

955. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « George Farcy »

» Il sourirait à notre fantaisie de croire que la scène suivante se rapporte à quelque circonstance fugitive de la liaison dont elle aurait marqué le plus vif et le plus aimable moment. […] Après un moment de silence : « Hélène, lui dit-il d’une voix troublée, je vous ai affligée, et pourtant je vous jure… » — « Moi, monsieur ? […] « Elle alla s’asseoir à quelques pas de lui, et l’heureux Ghérard, pour dissiper le trouble qu’il avait causé, commença à l’entretenir de ses projets pour le lendemain, auxquels il voulait l’associer. — « Ghérard, lui dit-elle après un long silence, ces folies d’aujourd’hui, oubliez-les, je vous en prie, et n’abusez pas d’un moment… » — « Ah ! […] Mais s’il nous est permis de parler un moment en notre propre nom, disons-le avec sincérité, le sentiment que nous inspire la mémoire de Farcy n’est pas celui d’un regret vulgaire ; en songeant à la mort de notre ami, nous serions tenté plutôt de l’envier. […] On est coupable en France, quelque intérêt qu’on allègue, si l’on manque, faute d’élan, certains moments de grandeur et de gloire qui ne se retrouvent plus.

956. (1861) Cours familier de littérature. XII « LXIXe entretien. Tacite (2e partie) » pp. 105-184

De ce moment sa cause est perdue. […] « Parler plus longuement à nos derniers moments serait un signe de lâcheté. […] Rassuré un moment sur les dispositions de ce général, ajoute Tacite, Vitellius et son armée, se croyant sans compétiteur, se vautraient à Rome dans tous les excès de cruauté, de pillage et de débauche dont ils avaient rapporté l’habitude de leur long séjour chez les barbares. » XI Pendant ces désordres, Vespasien, mûri par l’âge et par sa sollicitude pour ses deux fils, délibère avec lui-même s’il cédera au vœu de ses légions, qui le provoquent à l’ambition du pouvoir suprême. […] « En ce moment, on l’avait invitée à un long festin afin que la nuit ajoutât encore son ombre au secret du crime. » XL « On croit généralement qu’il y avait eu un révélateur, ou qu’Agrippine, avertie du péril, mais hésitant à y croire, s’était rendue à Baïes en litière. […] « Elle envoie son affranchi Agérinus annoncer à son fils que, par la protection des Dieux et par l’heureuse fortune de l’empereur, elle vient d’échapper à un grave accident, et le conjurer en même temps, malgré l’émotion que va lui causer le péril de sa mère, de vouloir bien différer sa visite, ayant elle-même, pour le moment, besoin d’un repos absolu.

957. (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXIIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (3e partie) » pp. 369-430

C’est donc, selon la logique, le moment où il faut dire au lecteur : Voilà quel était ce personnage, voilà d’où il venait, voilà comment il était sorti de l’obscurité, voilà dans quelles dispositions de famille, de corps, d’esprit, de passion il arrivait pour participer à l’événement. […] Presque seul dès ce moment, il a le courage de rester seul. […] Il est vrai qu’à ce moment Robespierre n’en avait pas encore versé, et qu’il avait plaidé au contraire contre la peine de mort. C’est ce qui m’excuse de l’avoir qualifié ainsi à ce moment de la Révolution où il était encore éloquent. […] Disons-le hardiment, l’histoire à distance le dira un jour comme nous : il vint un moment où l’Assemblée constituante avait le droit de choisir entre la monarchie et la république, et où elle devait choisir la république.

958. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIIIe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou Le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (1re partie) » pp. 305-364

Je m’enveloppai de mon manteau, et je me glissai inaperçu et inconnu entre deux files de grenadiers avec lesquels je marchai un moment. […] et, se pressant en tumulte autour de moi et du groupe formé à l’instant par Cellarius et ses amis pour me protéger contre l’enthousiasme populaire, firent retourner peu à peu de la place encombrée la foule du côté opposé à la grande revue, et la précipitèrent sur mes pas avec une pression et des clameurs d’amour que m’avaient values en ce moment ma résistance toute fraîche aux sommations armées et réitérées que m’avait adressées la démagogie à l’Hôtel-de-Ville. […] hâtons-nous, lui dis-je, de nous y jeter, et que quelques-uns de vos amis en disputent un moment l’entrée à la foule : pendant ce temps-là, nous gagnerons plus facilement l’issue la plus voisine de la place Royale, et, une fois arrivés là, protégés par la galerie étroite et longue, j’atteindrai le numéro 6, au fond de la voûte qu’habite Hugo, et j’irai lui demander asile contre cet assaut de l’enthousiasme. […] « — Voulez-vous me permettre, leur dis-je, de me reposer un moment ici pendant qu’on me cherche une voiture, et de me rafraîchir, en payant, avec un peu de pain, de gruyère et un demi-doigt de vin ? […] « — Conduisez-moi, lui dis-je, de manière à éviter la rencontre des foules ou des colonnes de garde nationale qui sillonnent les grandes rues de Paris en ce moment.

959. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 257-320

Qu’on rabaisse son talent poétique tant qu’on voudra, il n’y attache pas lui-même plus de prix qu’il n’en mérite ; mais si on veut bien lui accorder au moins le bon sens le plus vulgaire et le plus usuel, comment supposera-t-on que si la haine qu’on lui impute était dans son cœur, que s’il avait prétendu exhaler ses propres sentiments en écrivant les imprécations d’Harold, il eût au même moment demandé à être renvoyé dans ce pays qu’il abhorrait, et qu’enfin il fût venu se jeter seul au milieu des ennemis de tout genre que la manifestation de ces sentiments aurait dû lui faire ? […] Quelle que soit l’estime que l’on porte à un homme ou à un peuple, le moment de le louer n’est pas celui où l’on est injustement accusé par lui ; la justice même en pareil cas ressemblerait à de la crainte. […] » C’est l’ombre pâle d’un père Qui mourut en nous nommant ; C’est une sœur, c’est un frère Qui nous devance un moment. […] J’avais besoin de me reposer un moment, et de m’abreuver à une source. […] LVI Elle me pria d’entrer pour me rafraîchir un moment, m’assurant que son père aveugle et sa tante seraient heureux dans un tel jour de pouvoir m’offrir l’hospitalité.

960. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre I. Le broyeur de lin  (1876) »

se disait-elle, je ne pourrai arrêter un moment son regard ? […] Elle trompait ainsi sa passion et y trouvait des moments de volupté qui la rassasiaient pour des journées. […] Au moment du plus vif embarras, — la fille apparaît : « Ah ! […] Elle ne sortit pas un moment de son complet anéantissement ; elle semblait hors du monde. […] Elle n’avait pas douté un moment de la Providence ; mais tout cela l’avait ébranlée.

961. (1857) Cours familier de littérature. III « XVe entretien. Épisode » pp. 161-239

La jument privée, depuis longtemps oisive, voyant la selle que le jardinier portait sur sa tête, secoua sa crinière, enfla ses naseaux, tendit le nerf de sa queue en panache, galopa un moment autour du verger, en faisant partir les alouettes et jaillir la rosée de l’herbe sous ses sabots ; puis, s’approchant joyeusement de la barrière, elle tendit d’elle-même ses beaux flancs luisants à la selle, et ouvrit sa petite bouche au mors, comme si elle eût été aussi impatiente de me porter que j’étais impatient de la remonter moi-même. […] Quelques brouillards sortaient, comme des fumées d’un feu de bûcherons, des gorges hautes entre les troncs des sapins ; ils flottaient un moment sur les prés en pente au bord des bois ; puis, aussitôt roulés par le vent en ballots légers de vapeurs, ils s’enlevaient, m’enveloppaient un moment d’une draperie transparente, et s’évaporaient en montant toujours, et en laissant quelques gouttes d’eau sur les crins de mon cheval. […] Ma jument se souvint de la place et de la halte : elle me laissa un moment regarder en arrière. […] Je descendis ; je l’attachai par la bride lâche à une branche pliante de houx couverte de ses graines de pourpre, pour qu’elle pût brouter à l’aise au pied du buisson, et je m’assis un moment sur la racine du châtaignier, le visage tourné vers ma demeure vide. […] Le matin, tout est vif et gai ; à midi, tout baisse ; au soir, tout recommence un moment, mais plus triste et plus court ; puis tout tombe et tout finit.

962. (1833) De la littérature dramatique. Lettre à M. Victor Hugo pp. 5-47

Quel moment plus favorable aurais-je pu choisir pour plaider ma cause, que celui où les tribunaux retentissent encore du bruit de votre dernier ouvrage ? […] C’est vous, Monsieur, que je veux représenter en ce moment à mon lecteur, environné du cortège de vos zélés admirateurs, venant lire aux comédiens français votre premier évangile. […] Comme rien n’a justifié vos nouvelles doctrines, comme on ne doit, classiquement parlant, à vos nouvelles muses que des ouvrages indignes de l’attention publique, j’ai dû profiter de ce moment d’anarchie et d’aveuglement pour soulever le bandeau qui semble encore s’épaissir sur vos yeux, et pour vous offrir les conseils d’un vieillard dont le travail et l’expérience ne peuvent être contestés. […] J’en reviens, Monsieur, au talent poétique que je me plais à vous reconnaître dans tout autre genre que celui du théâtre ; mais comme je crois que si vous avez échoué sur la scène, c’est que vous êtes parti d’un faux principe, je crois de même que du moment où vous voudrez l’abandonner et revenir à la raison de nos pères, vous retirerez un grand avantage de votre conversion. […] Le moment où vous recommencerez une nouvelle route (car il faudra bien qu’un jour vous en preniez une autre) verra probablement finir la mienne.

963. (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »

Si donc Stuart Mill n’entend parler que du moment actuel, il est difficile de ne point convenir que sa satisfaction est légitime. […] Car, si l’on rencontre des doutes jusque dans le domaine de la conscience sur la réalité de certains phénomènes psychiques, on n’en rencontre jamais dans le domaine de l’expérience, du moment que celle-ci a parlé clairement. […] Du moment que tout problème psychologique se réduit à constater la relation des phénomènes entre eux et à en dégager une loi, il n’y a plus qu’une chose qui intéresse la science, à savoir si et comment ces phénomènes s’associent dans leur succession ou leur concomitance. […] Toute cette théorie de l’association des idées, par exemple, n’est pas simplement ingénieuse, elle est vraie par un côté, et féconde en explications heureuses, du moment qu’il ne s’agit que de connaître les antécédents et les conditions d’un phénomène donné. […] Aussi tout ce qu’elle fait est plein et achevé28. » Qui ne reconnaît à ce tableau les heureux moments de sa vie où il s’est senti en pleine possession de lui-même, maître incontesté, sinon absolu, dans son empire ?

/ 2910