Dans un conte que j’ai lu, et qui développait un lieu commun analogue à celui de M. […] Voulez-vous la lire ? » Jacques refuse de lire la lettre, je ne sais trop pourquoi. […] Non, non, lu n’en auras pas ! […] C’est une rude charge que lu prends là.
Richardson est peu lu ; on lui reproche d’insupportables longueurs et de la bassesse de style. […] Il n’y a que les savants de profession qui lisent Bacon. […] D’un autre côté, qu’on lise les journaux du dernier siècle ; il y a plus, qu’on lise ce que La Bruyère et Voltaire ont dit eux-mêmes de la littérature de leur temps ; pourrait-on croire qu’ils parlent de ces mêmes temps où vécurent Fénelon, Bossuet, Pascal, Boileau, Racine, Molière, La Fontaine, J. […] On lira avec le même plaisir le chapitre sur les Causes et les Suites des Égarements de l’Esprit. […] Monschenay raconte qu’il lisait un jour l’épître de Boileau sur le passage du Rhin, devant mesdames de Thiange et de Montespan : « il la lut avec des tons si enchanteurs, que madame de Montespan lui arracha l’épître des mains, en s’écriant qu’il y avait là quelque chose de surnaturel, et qu’elle n’avait jamais rien entendu de si bien prononcé ».
Il faut lire ses lettres à son ancien amant Belanger et à François de Neufchâteau. […] Weiss, et de comprendre ses admirations, c’était de lire ou de relire les ouvrages qui les lui avaient inspirées, ceux du moins que je ne connaissais qu’imparfaitement. […] On pourrait presque affirmer que c’est des œuvres impassibles » que se dégage, pour ceux qui savent lire, le plus de passion. […] Le « sixième sens », celui qui inscrit la pensée sur le front, implique seulement, chez ceux qui savent la lire, un développement extraordinaire du sens de la vue ou du toucher. […] Par ses soins, le parti militaire s’unit pour la première fois lu parti civil, et des représentants des deux partis viennent offrir à Ernestin la présidence de la République.
On passe avec ennui sur tant de pages superflues, dont la lecture ne touche que quelques personnes d’un même sang ; et après les avoir lues, on ne reprend le fil de la fable interrompue qu’avec une lassitude ou une distraction très nuisible à son effet épique. […] Les légendes multiplieront les saints ; les fabliaux engendreront les êtres romanesques : on lira dans les gothiques annales que les chrétiens brûlent les sorciers ; de là des magiciens et des fées reçus dans l’opinion populaire : on entendra les traditions du Nord semer les merveilles des démons et des génies ; de là des faits prodigieux et des armes enchantées qui ne paraîtront plus invraisemblables à la multitude. […] « Examinez mon cœur ; lisez bien dans mon âme ; « Et pour savoir quelle est mon amour et ma foi, « Connaissez-vous, madame, et puis connaissez-moi. […] Les personnes qui méconnaissent son abondance et son harmonie, et qui veulent changer ses lois, non seulement ne savent pas le secret de faire de bons vers français, mais elles les dédaignent parce qu’elles ne savent pas les bien juger, ni même les bien lire. […] Je n’ai lu nulle part qu’on ait encore remarqué l’inconvénient de ce mode qui, constituant la symétrie sur la durée, produit ce que j’appellerais une rime de temps, rime plus pesante que notre rime de sons, puisque le nombre en est invariable et très composé, lorsque nos désinences alternatives, tantôt masculines, tantôt féminines, changent de deux vers en deux vers, ne reviennent que rarement les mêmes, et ne portent que sur un ton double ou simple.
Mauvaise ou bonne ; mais il m’en faut une pour le lire d’une façon suivie, après l’avoir si souvent lu comme il écrivait, au hasard du jour et de l’heure. […] Il lut Montaigne dont il loue la « loquacité » charmante : « Une loquacité qui vient de la joie de tourner d’une façon toujours nouvelle la même chose : on la trouve chez Montaigne. » — Il lut Pascal, qu’il cite cent fois ; il lut La Rochefoucauld, dont il est, du reste, le dernier éditeur, avec commentaires surabondants ; il lut Corneille, qu’il a compris jusqu’au fond et que nous retrouverons souvent en sa compagnie dans le cours de ce volume ; il lut La Bruyère ; il lut Voltaire, Vauvenargues ; il lut Chamfort, où il retrouve Schopenhauer, Chamfort qu’il déteste et qu’il excuse à la fois d’avoir été du parti de la Révolution et dans lequel il trouve a un homme riche en profondeurs et en tréfonds de l’âme, sombre, souffrant, ardent et le plus spirituel des moralistes » et qu’il représente comme « étant resté étranger aux Français » (où a-t-il vu cela ?) ; — il lut Fontenelle, qu’il admire trop à mon avis et comme un homme dont les jeux d’esprit et les paradoxes sont devenus des vérités ; il lut Stendhal, comme on peut s’y attendre ; et, en tant qu’il n’a pas voulu aller plus loin chez nous que le dix-huitième siècle, il devait lire Stendhal qui en est ; et il juge que Stendhal « est peut-être de tous les Français de ce siècle celui qui a possédé les yeux et les oreilles les plus riches de pensées ». […] Vous avez lu Faust. […] Il a ses passions, qui sont ses fauves intérieurs, et lisent et il sentira tous les jours le besoin de se battre contre ces fauves-là.
Au sujet des droits abusifs qu’ont les héritiers sur les papiers des morts, je lisais hier encore sous la plume de M. […] N’ai-je pas lu également dans les journaux amusants que les chemins de fer et la carte postale avaient définitivement remplacé les jolis billets comme ceux de Mme de Sévigné ? […] On sait bien que si les hommes pouvaient à tout moment lire les pensées des autres hommes, la vie serait rendue impossible. […] Il suffit de lire la correspondance de Stendhal pour se rendre compte de la nécessité, en de nombreuses circonstances, du mensonge social. […] Lire le texte de cette « Enquête » et les réponses, dont beaucoup extrêmement intéressantes et substantielles, dans l’Appendice de ce présent petit livre.
Quant au peuple proprement dit, inutile d’en parler ; il ne lit pas, pour cette bonne raison qu’on a négligé de lui apprendre à lire. […] Si le ciel et la mer sont noirs comme de l’encre, Nos cœurs que lu connais sont remplis de rayons ! […] Au milieu du flot de conseils que Boisroger (lisez M. […] Elles se trouvaient rédigées de toutes pièces chez son auteur favori ; il les avait donc connues et apprises du jour, en quelque sorte, où il apprit à lire. […] Sinon, le lecteur, avec un peu d’habitude, les connaît rapidement et les voit venir au bout des vers avant qu’il ne les ait lus.
Les êtres simples croient ce qu’ils lisent parce qu’ils ne lisent, en fait, que ce qu’ils croyaient préalablement. […] Il était devenu même populaire, car la vraie forme de la gloire est d’être admiré sans être lu, ce qui supprime les réserves et réticences. […] Il examinait les choses par lui-même ; il avait tout lu, lisait tout, s’intéressait à tout ; et son avis, toujours pertinent, avait le tranchant et la précision d’un bel acier, aux mains d’un chirurgien habile et bonhomme. […] Il les lut assez rapidement, ayant bien appris à lire et à compter, me les rendit, et demeura une semaine sans émettre aucune appréciation. […] En effet, j’ai lu cela dans Claude Bernard, Paul Bert et leur séquelle.
Mais à quoi bon analyser un discours plein de pensées, et que chacun va lire ?
Lisez et notez les nuances.
Je la lis dans les Débats de ce matin 448.
Au lieu de la reliure janséniste noire et sombre, nous avons ici un Port-Royal en maroquin rouge, splendide et doré sur toutes les tranches : qu’importe, pourvu que cela excite un plus grand nombre à le connaître et à le lire ?
Michelet a eu d’admirables pages dans ses autres livres, dans celui du Peuple, dans celui du Prêtre, dans son Histoire de la Révolution (au tome premier, par exemple, la terreur des campagnes), s’il a eu des pages qu’une fois lues on retient à jamais, il en a de charmantes dans ce volume même.
J’ai répondu quelques mots à M. de Loménie, et cette réponse peut se lire au tome III, page 373, de mes Portraits contemporains (1846).
Gustave Larroumet Je suis de ceux qui, en 1872, lurent avec émotion les Chants du soldat.
Édouard Thierry Il lisait toujours et s’efforçait rarement de produire ; mais ce qu’il écrivait était simple et excellent, ingénieux avec le plus grand air de naturel, et spirituel sans se piquer de le paraître… Tout cela est précis et délicat, ingénieux et sincère, toujours intéressant, toujours original, mais de cette originalité vraie et qui s’ignore, plein de ce charme funeste, et qui ne fut mauvais qu’à lui-même, l’enchantement du rêve répandu sur la vie.
Et j’ai vu que je ne savais ni l’un ni l’autre… Quand on n’a pas lu M.
Après avoir lu les Romans de Madame de Villedieu, on est fâché de savoir qu’elle est l’Auteur de Manlius, de Nicetis, & d’une espece de Tragi-Comédie, intitulée, le Favori, trois Pieces qui prouvent combien elle a méconnu son talent.