Boschot s’y révèle poète philosophe, et l’on voit bien, d’abord, qu’il a beaucoup lu Sully Prudhomme et Alfred de Vigny, ensuite et surtout qu’il est capable par lui-même d’une pensée forte, pénétrante et triste… Mais ce n’en est pas moins un poète cher au cœur et d’une singulière puissance d’émotion.
Chênedollé est, en général, très correct ; il est toujours harmonieux et s’élève fort souvent aux plus hautes formes poétiques ; c’en est assez pour faire concevoir que c’est un poème didactique recommandable (Le Génie de l’homme) ; il faut avouer aussi qu’il participe au malheur de presque tous les poèmes didactiques modernes : il est extrêmement pénible à lire de suite.
Théodore de Banville Mme Louise Colet, poète d’un grand et vrai talent, a balbutié ses premiers essais dans un temps de névrose romantique où il fallait être pâle, fatal, poitrinaire et lis penché, sous peine de mort.
Hugues Lapaire se plaît à lire ses vers.
— Contes pour lire à la chandelle (1897). — Âmes d’automne (1898). — Histoire de masques (1900). — Madame Baringhel (1900). — M. de Phocas (1901).
Pierre Quillard Thaïs est un conte délicieux, même quand on a lu Hroswitha abbesse de Gandersheim, la Tentation de saint Antoine et les Rêveries d’un païen mystique, de Louis Ménard, avec qui Thaïs est bien étroitement apparentée.
Nous pouvons prédire, d’après les différens morceaux qu’il nous en avoit lus, & d’après sa maniere d’écrire en François, qui approche beaucoup de celle de Tacite en latin, que cette Traduction sera digne de l’original.
Un Littérateur instruit qui lira l’Ouvrage de M.
On eût pu ajouter qu’il en avoit mis au jour deux de trop, car il n’y a que ses Stances à Ménage qui vaillent la peine d’être lues.
Tout le monde connoît son Histoire des Révolutions d’Angleterre ; on ne peut la lire sans éprouver le plaisir qui naît de la surprise & de l’intérêt.
Par-là ce Roman est lu encore aujourd’hui avec un plaisir égal par les Gens sensés & par les Esprits frivoles.
Reboul, qu’on peut lire avec fruit & sans crainte d’y rencontrer rien de contraire aux principes de la Morale ni de la Religion.
Enfin, si je veux lire un livre, il me semble que je n’en manque pas ! […] faites vos preuves dans un livre, on vous lira si on a le temps. […] Mais avez-vous lu, ami lecteur, cette charmante satire d’Aristophane, Plutus ? […] Un ballet, en effet, n’est pas une comédie que l’on peut lire à tête reposée, étudier dans le livre même, et méditer à ses heures. […] Ce qui veut dire : — Voilà un moine qui a bien lu les mémoires que se prépare à écrire le duc de Saint-Simon.
Pourtant ce n’est point ici le cas, comme pour les Goncourt, de s’écrier devant la multiplicité des textes qu’il faut lire et même découvrir pour arriver à la vérité. […] Je dis simplement qu’à les lire on voit que nous sommes passés, l’un ou l’autre lu et consulté par eux avec plaisir, et s’ils font autre chose que nous, c’est non seulement leur droit mais leur devoir ; tout de même nous avons compté dans leur évolution. […] On avait lu le Monde-Nouveau que publiait Charles Cros. […] — je les fais à ma manière… — Mais lis donc ! […] Lemaître sur les poètes symbolistes et les poètes décadents ne nous paraît qu’une entrée en matière, une mise en milieu de Verlaine, bien inutile et bien inexacte ; le sagace critique est mal renseigné ; il n’a pas tout lu ; il a souvent mal lu ; tomber sur le pauvre M.
Par exemple, le samedi 11 mars, je lis, sur mon calendrier : saint Euloge. […] voilà un homme qu’on aime à lire et à relire ! […] Il faut lire, en insistant sur chaque ligne, le curieux chapitre d’analyse que M. […] C’est vraiment aller Dans l’Inde que de lire ce livre, qui assura naguère à M. […] Ils ne lisent que des journaux d’opposition.
Il a ainsi rouvert lu voie à toute une série d’idées, à tout un ordre d’émotions. […] Ce qui nous détourne ordinairement de lire les livres de piété, c’en est d’abord le style. […] Et après avoir lu ces livres, on pouvait se demander si quelque éclair jaillirait enfin de cette obscurité. […] Enfin, Antoine ayant lu l’Envers d’une Sainte voulut tenter l’aventure. […] Tout ce que j’en puis dire, après l’avoir lu, est que c’est un mince volume édité à Bruxelles, chez Lacomblez.
Et puis rien n’est plus singulier que d’entendre tous les gens du monde répéter à la file : « Ce n’est pas biblique, » comme s’ils n’avaient jamais rien fait que de lire la Bible.
Le beau Rapport de M. de Broglie a été lu avidement malgré sa longueur, et il a excité des mécontentements en sens inverse malgré son impartialité : malgré ou à cause, et c’est bon signe que cette plainte à la fois des purs universitaires et des ultra-cléricaux.