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746. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Gustave D’Alaux »

Il s’agit de nègres, de ceux qui furent longtemps le rebut du genre humain, et qui n’en sont pas l’honneur encore ! […] Parmi nous, pourtant, les plus maniaques d’égalité relèvent à la frontière, pour l’honneur de la France, l’inégalité dont ils ne veulent pas à l’intérieur, et ils appellent avec raison la première des nations du monde le pays des vainqueurs de Sébastopol.

747. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Charles De Rémusat »

Rien, d’esprit, moins historique… De cela seul qu’il est un philosophe, Rémusat méconnaît le beau côté historique de l’Angleterre, pays avant tout de tradition et de coutumes, et qui a le bon sens et l’honneur de tenir même à ses préjugés, pour peu qu’ils soient séculaires. […] Si Rémusat ne voulait pas faire les petites malices dont il a les chatouillantes velléités, il y aurait eu mieux à prendre dans l’Histoire d’Angleterre au xviiie  siècle, pour l’honneur d’une histoire à écrire, que Bolingbroke, l’intrigant déshonoré, Walpole, l’homme du bric-à-brac universel, Junius, une question encore de moralité, un grand suspect qui porte un masque !

748. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Gérard Du Boulan »

Ce n’est pas lui qui, d’une France anarchique, brutale, corrompue, avide, n’ayant, au sortir de la Fronde, comme il le dit, qu’une pistole d’Espagne à la place du cœur, a fait une France monarchique et forte, qui se reprend à sa tradition, à l’obéissance, à l’honneur, et à l’amour — revenus enfin à travers le Roi ! […] … Je cherche un endroit écarté Où d’être homme d’honneur on ait la liberté !

749. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Auguste Vacquerie  »

Auguste Vacquerie 41 I Je tiens à le dire, et d’autant plus que l’auteur, en baisse depuis Les Contemplations et ses dernières œuvres poétiques, se relève ici et semble faire un de ces progrès qu’à son âge on ne fait guères plus… Je tiens encore à le dire pour l’honneur de ma sagacité, parce que les trop rares critiques qui en ont déjà parlé ont été absolument dupes du pseudonyme dont Victor Hugo s’est servi pour cacher son aveuglante personnalité. […] S’il eût été signé « Victor Hugo », ce livre, il aurait fait le tonitrument ordinaire ; mais n’étant signé que « Vacquerie », on n’a eu pour Vacquerie que les bontés qu’on doit avoir pour un homme qui a l’honneur d’être de la maison Hugo, et ces bontés-là ne sont pas le diable, après tout !

750. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Charles Baudelaire. Les Fleurs du mal. »

Théophile Gautier pour son maître, est de cette école qui croit que tout est perdu, et même l’honneur, à la première rime faible, dans la poésie la plus élancée et la plus vigoureuse. […] C’est l’honneur de M. 

751. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « L’Abbé *** »

il faut, pour se tromper dans une telle proportion, qu’un regard bien rapide ait été jeté sur cette rapsodie qui a eu la fatuité de s’intituler le Maudit ; mais, moi, je l’ai lu tout entier, et je puis assurer, en toute sécurité, qu’un pareil livre ne mérite point l’honneur qu’on lui fait de l’estimer dangereux ! […] Pour personne donc, ni en bas ni en haut, le Maudit ne peut avoir, comme je l’ai dit déjà, le funeste honneur d’être dangereux.

752. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XII. »

Cette défiance et cette aversion des jeux patriotiques de la Grèce n’empêchèrent pas Alexandre de porter grand honneur à la poésie sublime et au nom consacré de Pindare. […] et donne-leur d’atteindre à la pensée sur laquelle tu t’appuies, pour tout régir avec justice ; afin qu’ainsi nous-mêmes honorés, nous te rendions honneur en retour, célébrant tes œuvres, dans nos hymnes sans interruption, comme il convient à l’être mortel ; puisqu’il n’y a pas pour les humains, ni même pour les dieux, autre emploi plus grand que de célébrer, en esprit de justice, la loi générale du monde. » Cette élévation vous semble-t-elle abstraite et froide ?

753. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 362

Il n’a pas craint de se faire honneur de plusieurs maximes qui y sont énoncées, entre autres de celle-ci, ajoutée à l’article Despréaux, dans les dernieres Editions du Siecle de Louis XIV.

754. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » p. 535

A peu près comme les Païens célébrerent leurs Divinités dans des chants ou dans quelque récit qu’ils exécutoient en leur honneur ; de même, parmi nous, les premiers Poëtes, prétendus Tragiques, s’attacherent à représenter des Mysteres, sans s’assujettir à aucune des Regles de l’Art Dramatique.

755. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 61

LAMBERT, [Anne-Thérese de Marguenat de Courcelles, Marquise de] né en 1647, mort à Paris en 1733 ; une des Femmes qui a fait le plus d’honneur, par son esprit & ses connoissances, à la Cour de Madame la Duchesse du Maine.

756. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 290-291

On sent bien qu’il n’est rien de plus dur aux Savans, que le sacrifice de quelques morceaux d’érudition ; cependant, avec un peu plus de réflexion, il leur seroit aisé de comprendre que l’ennui épargné au Lecteur tourneroit à l’avantage de leur mérite littéraire, & que l’honneur de faire un bon Livre est préférable à celui de faire un gros Livre.

757. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » pp. 421-422

Nostradamus vient, paroît à la Cour ; il y est comblé d’honneurs & de bienfaits ; ensuite il s’en retourne jouir, dans sa solitude, des fruits de la crédulité publique, dont il dut souvent rire en lui-même.

758. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 230-231

Jusqu’à présent sa plume ne s’est pas élevée au dessus des honneurs de la Brochure.

759. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « III — I » pp. 12-13

Ce même Janin, qui a loué par nécessité dans les Débats, disait tout haut en plein foyer à qui voulait l’entendre : « Si j’étais ministre de l’intérieur, je donnerais la croix d’honneur à celui qui sifflerait le premier ».

760. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Beauvoir, Roger de (1809-1866) »

. — L’Île des Cygnes, Le Garde d’honneur (1844). — L’Hôtel Pimodan (1846-1847). — Les Œufs de Pâques (1857). — Les Meilleurs Fruits de mon panier (1862).

761. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Hannon, Théodore (1851-1916) »

Lectrice, prenez en honneur Salamalec de gai sonneur.

762. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 439-440

Tout ce qu’il a écrit néanmoins, quand il a su se borner à la Morale sans toucher aux Dogmes, marque un Auteur judicieux, plein de sentimens, d’honneur & de religion ; un Littérateur instruit, qui ne se sert de ses connoissances que pour orner la vertu & en inspirer l’amour ; un Ecrivain estimable, qui, sans avoir un style élégant, correct ni précis, a dans sa maniere de s’exprimer un ton de chaleur & d’intérêt, qui fait goûter ses Ouvrages.

763. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 85-86

Ils appeloient cela, commenter les Œuvres de Cujas ; plaisanterie indécente, qui ne faisoit pas honneur à leur reconnoissance.

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