Si la trilogie doit être tétralogie, si la représentation doit se terminer par une pièce à satyres, si les faunes, les aegipans, les ménades, les chèvre-pieds et les évans doivent venir à la fin faire des farces, si parmi les comédiens, presque prêtres, et qu’on nomme « les hommes de Bacchus », on doit avoir l’acteur favori qui excelle dans les deux modes de déclamation, dans la paraloge aussi bien que dans la paracatologe, si le poëte est assez aimé de ses rivaux pour qu’on ait la chance de voir dans le chœur figurer des hommes célèbres, Eupolis, Cratinus, ou même Aristophane, Eupolis atque Cratinus, Aristophanesque poetae, comme dira un jour Horace, si l’on joue une pièce à femmes, fût-ce la vieille Alceste de Thespis, tout est plein, il y a foule.
Notre esprit est, en effet, tellement borné, que nous ne pouvons connaître ni le commencement ni la fin des choses ; mais nous pouvons saisir le milieu, c’est-à-dire ce qui nous entoure immédiatement. […] À la fin du siècle dernier, la science a proclamé une grande vérité, à savoir, qu’en fait de matière rien ne se perd ni rien ne se crée dans la nature ; tous les corps dont les propriétés varient sans cesse sous nos yeux ne sont que des transmutations d’agrégation de matières équivalentes en poids. […] La vivisection, sous le microscope, arriverait à une analyse bien plus fine, mais elle offre de très grandes difficultés et n’est applicable qu’à de très petits animaux. […] Vers la fin du siècle dernier, la rénovation de la chimie exerça une action puissante sur la marche des sciences physiologiques, et les travaux de Lavoisier et Laplace sur la respiration ouvrirent une voie féconde d’expérimentation physico-chimique analytique pour les phénomènes de la vie.
Ce privilège a deux raisons : d’abord, la production matérielle du mot en fait de temps à autre un état fort et le ravive comme état faible [§ 7, fin] ; ensuite, l’attention se porte de préférence sur la série des mots intérieurs [ch. […] Allusion à la 4e partie des Voyages de Gulliver, « Voyage chez les Houyhnhnms », nom d’un peuple de chevaux raisonnables (voir notamment la rencontre du narrateur à la fin du chap.
De son côté, l’Autriche, en arc-boutant l’Allemagne méridionale contre la Prusse, empêche l’accomplissement fatal de l’unité allemande, qui serait la fin de tout équilibre sur le Rhin, en Belgique, en Hollande et sur le Danube ottoman.
Serait-ce une œuvre bien digne d’un Dieu que la création d’un instinct social qui n’aurait pour fin que de faire brouter en commun une race de bipèdes sur un sillon fauché en commun, afin que la mort, fauchant à son tour cette race ruminante à gerbes plus épaisses, engraissât de générations plus fécondes ces mêmes sillons ?
À la fin du souper on servit des melons et d’autres fruits en abondance. » Lamartine.
Quoi qu’il en soit, Bothwell rentra chez lui sans donner aucune marque d’agitation sur ses traits, se recoucha avant la fin de la nuit, et, quand on vint l’éveiller pour lui apprendre les événements, témoigna toute la surprise et toute la douleur de bienséance, et s’écria en se précipitant hors de son lit : « Trahison !
… « que si elles eussent été très assurées : imitant en ceci les voyageurs qui, se trouvant égarés en quelque forêt, ne doivent pas errer en tournoyant tantôt d’un côté, tantôt d’un autre, ni encore moins s’arrêter en une place, mais marcher toujours le plus droit qu’ils peuvent vers un même côté, et ne le changer point pour de faibles raisons, encore que ce n’ait peut être été au commencement que le hasard seul qui les ait déterminés à le choisir ; car, par ce moyen, s’ils ne vont justement où ils désirent, ils arriveront au moins à la fin quelque part où vraisemblablement ils seront mieux que dans le milieu d’une forêt.
Dominé — avoue-t-il — par les ambitions en vogue à la fin du xixe siècle, lorsqu’il croyait, comme tant d’autres, avoir devancé la vérité, il s’aperçut qu’il avait été lui-même devancé par elle de plus de dix-huit cents ans : il venait de découvrir le christianisme.
Elle revint à Paris à la fin de l’automne, ayant pris sa résolution, mais n’exprimant pas encore ouvertement au prince Auguste l’inutilité de ses instances.
Quelques progrès qu’ait faits l’Humanité, le mystère l’enveloppe toujours ; quelque grande que soit la carrière que nous pouvons lui mesurer, il y a toujours l’infini en avant et en arrière ; quelque travail que nous puissions assigner à son activité dans une période donnée, il reste toujours le début et le but final, le commencement et la fin en Dieu, le pourquoi en Dieu.
C’est la fin du règne du bel-esprit, et, chose singulière !
Une même cause, agissant sur plusieurs animaux à la fois, leur fait par exemple pousser un même cri d’alarme ; la peur et le cri entendu finissent par s’associer machinalement : cette association même, grâce à la survivance des mieux doués, devient organique et héréditaire : à la fin, la seule audition du bruit d’alarme suffit donc à éveiller machinalement le sentiment de l’alarme elle-même. — Sans nier ici l’influence de l’habitude et de l’hérédité, nous croyons que cette explication de Spencer demeure encore trop extérieure : il y a une liaison intime, à la fois physiologique et psychologique, entre le cri de détresse et la détresse même.
Par exemple, on distingue à peine la piqûre d’une fine aiguille et l’attouchement d’une étincelle de feu. » — Autre analogie : on sait que, portées à un certain degré, les sensations de chaleur et de froid, comme celles de pression, se changent en douleur pure. — « Enfin posez sur la peau un corps mauvais conducteur, par exemple un papier percé d’un trou de deux à cinq millimètres de diamètre ; à travers ce trou touchez la peau, tantôt avec un excitant mécanique, comme une pointe de bois, un pinceau ou un flocon de laine, tantôt avec un excitant calorifique, comme le rayonnement d’un morceau de métal échauffé » ; les deux sensations, ainsi limitées à ce minimum d’éléments nerveux, sont si semblables que très souvent le patient juge que celle du contact est une sensation de chaleur et que celle de chaleur est une sensation de contact. — Au contraire, lorsque les éléments nerveux sont en grand nombre, c’est-à-dire lorsqu’un large morceau de peau subit les mêmes épreuves, la même confusion n’a pas lieu. — Évidemment, ici comme ailleurs, la sensation ordinaire est un total ; et, ici comme ailleurs, deux sensations totales peuvent être en apparence irréductibles l’une à l’autre, quoique leurs éléments soient les mêmes ; il suffit pour cela que les petites sensations composantes diffèrent par le nombre, la grandeur, l’ordre ou la durée ; leurs totaux forment alors des blocs indivisibles pour la conscience, et semblent des données simples, différentes d’essence et opposées de qualité.
C’était à la fin de septembre.
Pour la langue d’abord, c’est la fin du purisme qui régnait depuis Malherbe.
Les discussions passionnées sur l’éducation se produisent chez un peuple à tous les moments de crise morale, quand la société, lasse de ce qui existe, aspire à un ordre nouveau ; elles annoncent, elles marquent la fin d’un régime.
II Construction de l’idée-étendue La question est maintenant de savoir si le sentiment général d’extensivité, essentiel à la conscience de la vie corporelle, — avec tous les signes locaux qui n’en sont que les différenciations et subdivisions, — ne peut pas produire à la fin l’idée proprement dite de l’étendue, laquelle se ramènerait ainsi, en dernière analyse, au sens immédiat de la vie appétitive et sensitive en réaction contre son milieu.