Nous avons expliqué la nature de ces systèmes, les différences des aristocraties entre elles, et les différences des républiques aux aristocraties ; enfin l’on doit voir que toutes ces formes sont moins éloignées qu’on ne pourrait le croire les unes des autres. » XXV « Tout considéré, la fortune moyenne est la meilleure base du gouvernement.
Nous allâmes ensuite à l’observatoire, et le docteur Schrœn nous montra de beaux instruments dont il nous expliqua l’usage.
Explique-toi, plus d’énigmes, dis tout, n’omets rien !
Voici comme il s’explique à la fin de son premier livre.
et que la conversion n’a pas fait taire comme le poète Werner, dont elle silença le génie, — l’ancien romancier, toujours vivant et vivace, trouvait son compte encore dans cette histoire du Mont Saint-Michel, qui semble un roman, tant elle est belle, aux yeux vulgaires sans Dieu et sans Archange pour l’expliquer.
» Je ne nie rien, je constate et j’explique.
Je tâcherai de m’expliquer : Celui qui s’élève dans les hautes sphères de l’art, un Milton, un Corneille, s’il coule des jours malheureux, goûtera, dans son infortune même, une infinie douceur. […] Nietzsche et la poésie Lorsque Goethe parle poésie, il inspire tout de suite confiance, comme un praticien éprouvé qui explique les secrets de son art. […] Ce fut une grande angoisse, mais à la fin tout s’est expliqué : ce n’étaient que des feux de pêcheurs… Eh bien, voilà une scène plus touchante que ridicule.
Il se tranquillise ensuite pendant quatre actes, on n’entend plus parler de ses inquiétudes, et le spectateur tombe des nues quand le valet apporte tout à coup la cassette volée, parce qu’on ne lui a jamais expliqué comment un trésor aussi soigneusement caché a pu être découvert.
« — Ma pensée, répondis-je en me levant et en prenant le marbre de la cheminée pour le marbre de la tribune, je ne vous la disais pas et je désirais ne pas avoir à vous la dire, parce qu’elle est sinistre d’après la résolution que je vois déjà toute prise dans ce conseil de gouvernement. » On se récria, on me demanda de m’expliquer ; je le fis franchement, longuement, énergiquement, sans ménagement pour l’avis des membres du cabinet que je venais d’entendre.
À ces esprits de choix, au milieu de leur vie commode, de leur loisir occupé, de leur développement tout intellectuel, la religion philosophique suffit ; ce qui leur importe particulièrement, c’est de se rendre raison des choses ; quand ils ont expliqué, ils sont satisfaits : aussi le côté inexplicable leur échappe-t-il souvent, et ils le traiteraient volontiers de chimère, s’ils ne trouvaient moyen de l’assujettir, en le simplifiant, à leur mode d’interprétation universelle.
Corneille n’est pas toujours maître de ce qu’il écrit ; il en fait un naïf aveu dans ces vers, d’une pièce à Mazarin : Certes, dans la chaleur que le ciel nous inspire, Nos vers disent souvent plus qu’ils ne pensent dire ; Et ce feu, qui sans nous pousse les plus heureux, Ne nous explique pas tout ce qu’il fait pour eux.
Au reste, nul homme n’était moins propre à diriger et à soutenir les esprits dans une voie simple que celui qui s’est peint ainsi : « Je ne puis m’expliquer mon fonds.
Je ne pense pas qu’il soit besoin d’expliquer que cette route qui marche ne marche que dans un sens et mène non où l’on veut aller, mais bon gré mal gré où elle va nécessairement elle-même ; ce sera une fois sur deux là précisément où nous ne voulons pas aller.
Le mécanisme psychologique qui explique l’effet esthétique de l’image est le suivant : transposer brusquement l’objet dont on parle dans un milieu nouveau, au sein d’associations beaucoup plus complexes et capables d’éveiller en nous beaucoup plus d’émotions sympathiques.
Nous lui entendîmes aussi expliquer, dans une prévision de ballet, à Carlotta Grisi, qui dansait alors à Londres et à qui nous l’avions présenté, la Tempête et le Songe d’une nuit d’été de la façon la plus poétique et la plus ingénieuse. […] Il y a quelques années, nous vîmes arriver à notre petit ermitage de la rue de Longchamps un monsieur pâle, à cheveux tout blancs, vêtu de noir, ayant une dégaine de clergyman : c’était Jules Vabre ; il n’avait pas encore trouvé l’éditeur pour sa traduction et venait en France fonder un pensionnat international — pardon du mot — il ne sonnait pas aussi mal alors qu’aujourd’hui ; il voulait expliquer Hernani aux Anglais et Macbeth aux Français. […] On ne s’explique pas pourquoi cette ignoble et chétive baraque n’a pas disparu depuis longtemps de ce terrain qui a pris une si grande valeur, à moins que ce ne soit par un de ces entêtements d’avarices ignorantes fréquents chez les petits propriétaires.
Je vais le lui expliquer en peu de mots.
nous n’avons qu’à l’appeler, dit le vieux fermier ; elle nous expliquera cela
Ce n’est pas ici le lieu d’expliquer ceci plus au long, non plus que quelques façons de parler persiennes, que nous avons exprimées en leur naturel, dans la croyance que nous avons eue que les savants y prendraient plaisir.