Thiers, par exemple, compulse toutes les négociations et tous les actes de ces diplomaties diverses, et les étale sous les yeux des siècles pour l’instruction des diplomates présents et futurs, de façon que chaque nation reconnaisse sa pensée, bonne ou mauvaise, dans les actes de son gouvernement, et qu’un nouveau droit public devienne la loi pacifique des nations.
Notre poète traita lui-même ces divers sujets avec une grande supériorité ; mais, lorsqu’il eut parlé en termes sublimes et un peu mystérieux de la création du monde et des mouvements du soleil, il nous raconte que son hôte se mit à l’examiner avec une plus grande attention, et dit, après un moment de silence, qu’il voyait bien qu’il avait donné l’hospitalité à un personnage plus illustre qu’il ne l’avait d’abord supposé, et que peut-être c’était celui dont on s’entretenait vaguement dans le pays, qui, étant tombé dans l’infortune par suite de quelque faiblesse, était aussi digne, par la nature de sa faute, du pardon des hommes, qu’il était digne de leur admiration par son génie.
« Telle qu’elle est, son culte, interprété de manières diverses, est toujours incontesté.
La nuée que le vent modèle et décompose en tous sens, le ton du ciel et de l’eau que l’heure rehausse ou dégrade, n’ont pas de nuances plus changeantes, d’aspects plus divers.
tous ces traits, toutes ces expressions, toutes ces intonations diverses, avaient un tel charme qu’on se sentait retenu, fasciné, ravi de contemplation par ce visage, et qu’on se disait intérieurement ce qu’Alcibiade disait de Socrate après l’avoir entendu parler des choses divines et des choses humaines : « Il faut qu’une divinité se soit répandue à notre insu sur ce visage.
L’étude des artisans ne fut plus interrompuë que par la guerre de Mithridate et par les guerres civiles des romains qui donnerent à differentes reprises quatre ou cinq ans d’inquietudes à diverses provinces.
Ainsi, il l’est quand il nous raconte, avec un renseignement si précis et une phrase si nette, les irruptions diverses de cette glorieuse race gauloise, qui semble glorieuse de toute éternité, car on ne sait pas où elle a commencé dans les annales humaines, et qui, par l’étendue et la rapidité de ses invasions, a une espèce d’ubiquité dans l’histoire.
Quoique gentilhomme catholique, Saint-Simon fut assez large d’esprit et de cœur pour ne pas dissimuler la sympathie profonde que lui inspirèrent ces victimes de la théocratie : « La révocation de l’édit de Nantes, écrit-il, sans le moindre prétexte et sans aucun besoin, et les diverses proscriptions plutôt que déclarations qui la suivirent, furent les fruits de ce complot affreux qui dépeupla un quart du royaume, qui ruina son commerce, qui l’affaiblit dans toutes ses parties, qui le mit si longtemps au pillage public et avoué des dragons, qui autorisa les tourments et les supplices dans lesquels ils firent réellement mourir tant d’innocents de tout sexe par milliers, qui ruina un peuple si nombreux, qui déchira un monde de familles, qui arma les parents contre les parents pour avoir leur bien et les laisser mourir de faim ; qui fit passer nos manufactures aux étrangers, fit fleurir et regorger leurs États aux dépens du nôtre et leur fit bâtir de nouvelles villes, qui leur donna le spectacle d’un si prodigieux peuple proscrit, nu, fugitif, errant sans crime, cherchant asile loin de sa patrie ; qui mit nobles, riches, vieillards, gens souvent très estimés pour leur piété, leur savoir, leur vertu, des gens aisés, faibles, délicats, à la rame, et sous le nerf très effectif du Comité, pour cause unique de religion ; enfin qui, pour comble de toutes horreurs, remplit toutes les provinces du royaume de parjures et de sacrilèges, où tout retentissoit de hurlements de ces infortunées victimes de l’erreur, pendant que tant d’autres sacrifioient leur conscience à leurs biens et à leur repos, et achetoient l’un et l’autre par des abjurations simulées d’où sans intervalle on les traînoit à adorer ce qu’ils ne croyoient point, et à recevoir réellement le divin corps du Saint des saints, tandis qu’ils demeuroient persuadés qu’ils ne mangeaient que du pain, qu’ils devoient encore abhorrer.
Et quant aux personnages principaux, comptez-les et voyez s’ils sont intéressants, divers, caractérisés, chacun infiniment curieux à étudier et à peindre. […] C’est ici même qu’on pourrait retrouver l’unité de ses idées si diverses et en fixer le point central. […] Et il me semble bien que celui-là, de temps en temps, de plus en plus rarement, qui, par des connaissances multipliées, et par une forte synthèse de ces connaissances diverses, donne seulement l’illusion d’être encyclopédique et « réintègre », ne fût-ce qu’incomplètement, ne fût-ce qu’en apparence, la science humaine, est salué homme de génie. […] Des manuscrits, — car vous venez de voir qu’il y en a eu plusieurs, — divers manuscrits des Mémoires d’outre-tombe, copiés par un secrétaire, par deux peut-être ou par trois secrétaires, ne peuvent pas être copiés tant que cela sans filtrer un peu.
Aussi, lorsque dans le recueil des Poésies diverses de Piron (Londres, 1779) on a mis les Trois Manières de Voltaire, et autres contes de la même veine, on a fait un contre-sens.
Quintilien et Rollin, pour des raisons diverses chacun en leur temps, ont omis cela dans le modèle qu’ils ont tracé d’un bon maître.
Représentons-nous-en bien, par une vue rapide, les accidents et comme les cascades diverses.
Ainsi composée, elle se divise en autant de genres différents qu’il y a d’éléments divers qui peuvent y dominer tour à tour.
XII Je pense ainsi, et voilà pourquoi je ne me reproche point d’avoir changé quelquefois, dans le cours de mes années, d’opinions ou de marche dans les situations diverses où se sont trouvés notre pays et notre temps.
Et ailleurs, et à diverses reprises, il déclare carrément : « Mme Sand est un grand écrivain. » De même, personne n’a sans doute, à l’occasion, déchiqueté Victor Hugo avec plus de férocité.
C’est une confusion de paroles, un meli-melo de conversations diverses, un brouhaha d’a parte, d’où jaillissent et surnagent des phrases comme celles-ci : Du Mesnil. — Oui, le ministère était fait ce matin, mais ce soir, il est défait.
Elle entre, décrivant le fameux déjeuner Rougon-Macquart du bois de Boulogne, faisant le tableau des diverses catégories de femmes épatantes qui y figuraient, des silhouettes caricaturales des orateurs qui ont pris la parole, du bafouillement de Zola émotionné : un compte rendu drolatique qui aurait eu le plus grand succès dans un journal.
Il n’est pas douteux que la plupart aient passé par des états qui ressemblent aux divers points d’aboutissement du mysticisme antique.