Le surintendant général Hoffmann prononça le discours funèbre.
XV Le dialogue commence ; il forme le plus sobre et le plus naturel des discours.
. — Tu es étonnée de mes discours ; mais sois tranquille : les choses que le mal a commencées se consolident par le mal.
Le discours s’y réduit aux deux termes par excellence, le substantif et le verbe.
Ainsi essaient-ils d’obtenir l’harmonie des intérêts : « Obéis, je le veux… pas de dessert si tu n’obéis pas, si tu es sage tu iras au cirque, … on doit obéir à ses parents, … tu es un vilain garçon… » La société ne s’y prend pas autrement avec l’adulte supposé « raisonnable », si ce n’est que son discours diffère un peu pour la forme de celui des parents.
Discours de M.
C’est le bonheur où les mots vêtent des sens radieux, où les amants, afin qu’ils se sachent mieux l’un à l’autre, ont des discours sur tout objet, imprégnés de l’intime tendresse débordante.
« Locke, dit d’Alembert, dans le Discours préliminaire de l’Encyclopédie, réduisit la métaphysique à ce qu’elle doit être en effet, la physique expérimentale de l’âme. » Les Écossais l’emploient avec réserve et préfèrent l’expression de « philosophie de l’esprit humain. » Enfin, le mot psychologie devient d’un usage courant, presque vulgaire en France, en Allemagne et en Angleterre.
Mais, si le langage naturel de la physionomie et des gestes est métaphorique, il ne faut pas croire pour cela qu’il se compose de symboles et d’images plus ou moins arbitraires, comme les figures de discours ou les signes conventionnels du langage humain.
» Il faisait allusion au discours, qu’il était appelé à prononcer sur lui.
il ne règne aucune suite dans ses discours ; il confond jusqu’à leurs noms, et rougit ensuite de lui-même lorsqu’il vient à s’apercevoir de son erreur.
J’entends ici par gestes les attitudes, les mouvements et même les discours par lesquels un état d’âme se manifeste sans but, sans profit, par le seul effet d’une espèce de démangeaison intérieure.
Nous espérons que cet exemple, quelque chimérique qu’il soit, nous fera mieux comprendre que de longs discours. […] Chez les uns l’événement intérieur consiste dans l’apparition d’une image maîtresse autour de laquelle tout rayonne (la Passion, la Nativité, la Vierge, etc.), et qui se traduit par une suite régulière de mouvements et de discours : telles Marie de Mærl, Louise Lateau, l’extatique de Voray.
On guindera ses attitudes et on enflera ses discours. […] On est las des discours et des attitudes, d’entendre parler de choses qu’on ne voit pas et que les pseudo-classiques du temps sont impuissants à suggérer.
. — Ainsi le poëte épique, Homère ou Dante, sait faire également bien une idylle, un récit, un discours, une description, une ode, etc. […] La véritable mémoire, considérée sous un point de vue philosophique, ne consiste, je pense, que dans une imagination très-vive, facile à émouvoir, et par conséquent susceptible d’évoquer à l’appui de chaque sensation les scènes du passé, en les douant, comme par enchantement, de la vie et du caractère propres à chacune d’elles ; du moins j’ai entendu soutenir cette thèse par l’un de mes anciens maîtres, qui avait une mémoire prodigieuse, quoiqu’il ne pût retenir une date, ni un nom propre. — Le maître avait raison, et il en est sans doute autrement des paroles et des discours qui ont pénétré profondément dans l’âme et dont on a pu saisir le sens intime et mystérieux, que de mots appris par cœur. — Hoffmann.
Garde-le ; j’aime mieux ne le revoir jamais. » Soit qu’elle crie à la nature : « En vain tu poursuis ton obscur idéal à travers tes créations infinies : tu n’enfanteras jamais que le mal et la mort », elle fait entendre l’accent d’une méditation passionnée, elle est poète par l’audace réfléchie du blasphème ; tous les plis mal faits du discours tombent ; l’on ne voit plus que la robuste nudité et le geste sublime de la pensée. […] Don Marcos entretenait Gamara de ces discours ou de semblables, quand il se trouva devant sa porte. […] Il n’est pas probable que Julien les ait prononcées telles que l’historien les rapporte, et le discours est peut-être entièrement supposé.
La Chrestomathie, le Discours à M. […] On connaît, sans pouvoir presque s’en rendre compte, le caractère de ce style au mouvement sinueux, continu, et doux, dont les parties unies par des liens délicats, s’enchaînent moins qu’elles ne se fondent les unes dans les autres, où l’image s’élève paisiblement et sans ressaut sur la trame du discours, se rejoignant à la ligne plane du style propre, comme à l’eau du lac la courbe insensible de son flot ; où la phraséologie, nouvelle sans doute, mais où, mais comment, on ne peut le dire, multiplie avec aisance les combinaisons de la période française ; où l’harmonie, nouvelle aussi, refuse de se perdre et dans le rythme des vers et dans le nombre oratoire, et ne semble jamais distincte de la coupe de la pensée et de son tour le plus naturel. […] Quand la pensée se montre chrétienne au point de départ du système, du discours, ou de la vie, ou à quelque grand embranchement, il n’est pas encore sûr qu’elle soit chrétienne ; mais la trouvez-vous chrétienne aux dernières extrémités des derniers rameaux, reconnaît-on sa saveur et sa couleur dans l’appréciation des objets les plus étrangers à la religion et les plus divers entre eux ; en un mot, se montre-t-elle moins comme une pensée que comme un sens acquis, alors, à coup sûr, on peut dire qu’elle est chrétienne ; et celui chez qui elle a ces caractères a véritablement vocation à écrire l’histoire d’un fait chrétien.
Tissot : il fit son discours d’ouverture le 9 mars 1855.