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1593. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre troisième. De la sympathie et de la sociabilité dans la critique. »

Taine n’a pas assez vu qu’une œuvre n’est point caractérisée par les traits qui lui sont communs avec les autres productions de la même époque et par les idées alors courantes, mais aussi et surtout par ce qui l’en distingue ; cette école n’étudie pas assez la personnalité des œuvres, leur ordonnance intérieure et leur vie propre.

1594. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — La déclamation. » pp. 421-441

Il avoit toutes les parties d’un acteur accompli ; le port, la figure, la voix, le geste, une ame peu commune, ce talent admirable de saisir toutes les nuances d’un caractère.

1595. (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VII. Le langage et le cerveau »

Cette doctrine a un point de commun avec celle de M. 

1596. (1860) Ceci n’est pas un livre « Mosaïque » pp. 147-175

Cela est moins commun.

1597. (1824) Notice sur la vie et les écrits de Chamfort pp. -

S’il y a peu de mérite à tenir son âme au niveau d’une situation élevée (quoique ce mérite même ne soit pas commun), il y en a beaucoup à l’élever au-dessus d’une situation réputée basse ; il y en a surtout à se créer une morale pure et transcendante, quand on se trouve, en naissant, placé comme en contradiction avec les notions de la morale la plus vulgaire.

1598. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre III. Besoin d’institutions nouvelles » pp. 67-85

Que de questions indécises, même sur les premiers éléments de notre nouveau pacte social, sur la Chambre des Pairs, sur celle des Communes, sur les limites respectives des pouvoirs de la société !

1599. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XX. Mme Gustave Haller »

Ce sont les événements qui y prennent tout et les événements y sont communs et incohérents, particulièrement incohérents !

1600. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXV. Mme Clarisse Bader »

Elle n’a rien de commun avec cette roide pédante, avec cet horrible Centaure littéraire, que d’avoir voulu être un historien et de ne l’avoir pas été.

1601. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Les civilisations »

Il roule devant lui l’idée commune comme un cerceau.

1602. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « L’idolâtrie au théâtre »

Élevée par des maîtres sceptiques, gouvernée longtemps par des hommes de juste milieu pour qui jamais la vérité ne fut qu’un jeu d’escarpolette, tourbillon d’individualités sans le ciment qui les relierait et leur donnerait la solidité d’un monde, la société moderne, privée du profond et sympathique intérêt des doctrines communes, n’a plus que le théâtre pour toute ressource.

1603. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Rigault » pp. 169-183

On savait que de forts cerveaux se mettaient à deux ou à trois, selon le tirage, pour la confection en commun d’un livre, soit roman, soit drame, — mais vingt-deux personnes à la file, toute une multitude, toute une tribu, cela ne s’était pas encore vu dans ce temps d’association facile, et on ignorait cette littérature à l’Adam Smith, où chacun faisait son vingt-deuxième de traduction.

1604. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Grèce antique »

En Grèce, dans les diverses républiques que nous voyons se mouvoir sous les faces multiples de leur vie intérieure, plusieurs se sont vaincues alternativement les unes les autres ; mais le trait commun est que, pour elles, la victoire n’est jamais le commencement du gouvernement.

1605. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Les Césars »

C’est là le côté commun de leurs œuvres.

1606. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « L’Angleterre depuis l’avènement de Jacques II »

Désorienté dans une histoire d’Angleterre, se sentirait-il moins libre et moins inspiré que dans ces essais circonscrits et variés qui, réunis sous le commun titre de Miscellanies, forment une si brillante mosaïque intellectuelle ?

1607. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Les Femmes d’Amérique » pp. 95-110

n’a rien de commun avec Alcibiade, semble, comme Alcibiade, avoir voulu couper la queue de son chien dans son petit livre à outrance sur les Femmes d’Amérique.

1608. (1880) Goethe et Diderot « Note : entretiens de Goethe et d’Eckermann Traduits par M. J.-N. Charles »

Diderot, le bouillonnant Diderot, était un volcan d’idées, vraies ou fausses, toujours en éruption ; Gœthe, au contraire, une espèce de fleuve étendu de surface, mais froid, qui s’épandait en généralités limpides parfois, mais communes et souvent vaporeuses.

1609. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Crétineau-Joly » pp. 247-262

Le chantage, par exemple, cette réputation qui plane sur toute la vie de Crétineau, dit l’abbé Maynard, et qui est le sort commun, fait par les ennemis, de tous ceux qui mettent la main dans la boue de la politique ; le chantage, cette revanche du fumier d’Augias qui se venge d’Hercule !

1610. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Lamennais »

Ce que nous avons voulu, nous, simplement indiquer, c’est qu’il y avait dans ce livre posthume des qualités et un accent qu’on ne connaissait pas à Lamennais, et qui le faisait différer de lui-même, tout en y ajoutant… La Correspondance de Lamennais répondra, pour les réfuter, à deux idées communes : la première, que cet ardent tribun de l’Église d’abord et ensuite de la démocratie, traité dernièrement encore de pessimiste, de malade et de furieux, par quelqu’un qui se porte très bien probablement, eut une âme ambitieuse et ulcérée ; et la seconde, que l’esprit, cette chose svelte, retroussée, légère, n’entrait pour rien dans la composition de son talent surchargé, grandiose et pompeux.

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