Une chose me reste, et, tant que je la conserverai, je me consolerai de mes cheveux blancs et de ce qui m’a manqué sur la longue route que j’ai parcourue depuis trente années, etc., etc. » XXVII Toutes ses lettres de cette date sont pleines de fièvre ou de dégoût. […] « Vous savez bien, écrivait-il de cette ville, vous savez bien que vous êtes mon étoile et que ma destinée dépend de la vôtre ; si vous veniez à entrer dans votre tombeau de marbre blanc, il faudrait bien vite me creuser une fosse où je ne tarderais pas d’entrer à mon tour ; que ferais-je sur la terre ?
M. Charles Blanc demander la levée de l’interdiction de la vente sur la voie publique pour l’Histoire de la Révolution écrite par son frère. […] Enfin, nous nous décidons à aller le relancer au Théâtre-Français à sept heures et demie. « Dites toujours, — s’écrie-t-il en s’habillant, tout courant dans sa loge, et nu sous un peignoir blanc ; — non, pas possible d’entendre la lecture de votre pièce. » Et il galope à la recherche d’un peigne, d’une brosse à dents. « Ce soir, par exemple, après la représentation ?
Adieu, ma maison blanche à l’ombre du noyer ! […] Plier avant le jour la tente solitaire, Rassembler le troupeau qui lèche à nu la terre ; Autour du puits creusé par l’errante tribu Faire boire l’esclave où la jument a bu ; Aux flancs de l’animal, qui s’agenouille et brame, Suspendre à poids égaux les enfants et la femme ; Voguer jusqu’à la nuit sur ces vagues sans bords, En laissant le coursier brouter à jeun son mors ; Boire à la fin du jour, pour toute nourriture, Le lait que la chamelle à votre soif mesure, Ou des fruits du dattier ronger les maigres os ; Recommencer sans fin des haltes sans repos Pour épargner la source où la lèvre s’étanche ; Partir et repartir jusqu’à la barbe blanche… Dans des milliers de jours, à tous vos jours pareils, Ne mesurer le temps qu’au nombre des soleils ; Puis de ses os blanchis, sur l’herbe des savanes, Tracer après sa mort la route aux caravanes… Voilà l’homme !
On ne peut pas vouloir blanc, c’est-à-dire sans objet, pas plus qu’on ne peut faire un mouvement de déglutition sans avaler de l’air ou une matière quelconque, de la salive, par exemple. […] Quand il serait vrai que l’homme a toujours un motif de vouloir, qu’il « ne veut jamais en blanc », comme dit un de nos physiologistes, cela prouve qu’il se détermine, mais non qu’il est fatalement déterminé à vouloir.
Lorsque d’Alembert fut reçu à l’Académie française en 1754, son élection fut très combattue et traversée de beaucoup d’obstacles, « et même il passe pour constant, rapporte La Harpe, qu’il y avait un nombre de boules noires plus que suffisant pour l’exclure, si Duclos, qui ne perdait pas la tête et qui était en tout hardi et décidé, n’eût pris sur lui de les brouiller dans le scrutin, en disant très haut qu’il y avait autant de boules blanches qu’il en fallait ».
Je pleure, et la misère insulte à mes combats… Cherchez l’or, dit la jeune épouse ; Sous les travaux mon front penché Ressemble un myrte desséché, Qui livre sa couronne à la chèvre jalouse, Ou que les vents du nord, l’hiver, ont arraché· Cherchez l’or, dit la blanche aïeule ; La bise est mortelle au vieillard ; Quand vient la neige ou le brouillard, L’âtre est vide, et le blé souvent manque à la meule Allez !
Effaré par le grincement des verres, par le cliquetis de l’argenterie, par le frottement des porcelaines ; ébloui par la réverbération des touches de lumière sur les cloches bombées qui couvraient les plats ; ahuri par le va-et-vient des valets empressés qui servaient chacun, sans mot dire, glissant sans bruit sur les tapis, comme des ombres noires gantées de blanc ; suffoqué par la chaude atmosphère de la salle empreinte (imprégnée ?)
Ô vous tous, amis de l’idéal, je ne me ferai pas de querelle avec vous ; j’accorde qu’il y a un idéal ; mais, admettez aussi qu’il y en a un vrai et un faux ; et si jamais vous rencontrez un idéal, ou soi-disant tel, froid, monotone, triste, incolore sous air de noblesse, vaporeux, compassé, insipide, non pas brillant et varié comme le marbre, mais blanc comme le plâtre, non pas puissant et chaud comme aux jours de la florissante Grèce, quand le sang à flots de pourpre enflait les veines des demi-dieux et des héros, quand les gouttes d’un sang ambrosien coulaient dans les veines même des déesses, mais pâle, exsangue, mortifié comme en carême, s’interdisant les sources fécondes, vivant d’abstractions pures, rhumatisant de la tête aux pieds, imprégné, imbibé d’ennui, oh !
Croirait-on, à les voir couverts de cheveux blancs, de croix d’honneur, de lunettes d’or, de toges et d’habits brodés, fiers, bien nourris, maîtres de cette société qu’ils administrent, qu’ils jugent et qu’ils grugent…, croirait-on que leurs calculs sont dérangés, que leur sommeil est troublé par le bruit du fouet dont ils ont eux-mêmes armé un pauvre petit diable sans nom, sans fortune et sans talent… ?
Bour à… » Le nom en blanc, pour bien marquer l’intention que le legs précieux, ainsi transmis de main en main au plus digne, continuât de l’être encore sans courir la chance d’être divisé et dispersé.
Pour donner le temps à Jésus de revêtir sa robe blanche et éblouissante et tout son appareil de transfiguration, on introduit une interloculior de Madeleine en manière d’intermède : une scène de boudoir entre deux scènes du Thabor !
J’en aime fort la gracieuse coupe et ces petits nuages blancs çà et là comme des coussins de coton, suspendus pour le repos de l’œil dans cette immensité.
Ils se demandaient : « Quel est donc le grand qui a l’habit ferré en blanc ?
Précédemment, il avait rassemblé en un album de prose les cinq chroniques célèbres sur le théâtre (1886-1887), l’étude sur Richard Wagner, et quatorze pages çà et là parues depuis 1865 : le Phénomène futur, le Démon de l’Analogie, le Nénuphar blanc, l’Ecclésiastique, etc.
« Tes bras blancs, qui jadis m’étaient un frais collier, Ote-les, dit l’enfant.
La préciosité — qui a d’ailleurs des apparences fort diverses — c’est le souci exclusif de l’écriture, du petit détail souriant ou pittoresque, de la mouche au coin de l’œil, du rouge et du blanc dont on corrige les couleurs de la nature.
Son cœur en était resté là, à ce tout premier printemps où le verger est couvert de fleurs blanches et n’a pas de feuilles encore.
Au moment où Mme Campan la revit après le retour de Varennes, la reine ôta son bonnet, et lui dit de voir l’effet que la douleur avait produit sur ses cheveux : « en une seule nuit ils étaient devenus blancs comme ceux d’une femme de soixante-dix ans ».