L’habitude du régime républicain y avait tellement passé dans les mœurs, qu’après les empereurs auteurs de la servitude et de la décadence, l’Italie renaquit partout de ses cendres sous la forme républicaine : république en Sicile, en Calabre, en Campanie, à Naples, république à Rome sous la domination des papes, république à Sienne, république à Lucques, république à Pise, république à Florence, république à Gênes, république à Venise, républiques presque partout.
Mais il faut y prendre garde cependant : quand cette confidence mérite d’être divulguée par les lecteurs d’élite, étonnés et charmés de ce qu’ils découvrent d’inattendu dans ces pages, la confidence ne reste pas longtemps un secret entre l’auteur et ses amis ; le public écoute aux portes, l’admiration passe du dedans au dehors par les trous de la serrure, et la France se dit avant qu’on y ait pensé : « J’ai un vrai poète de plus. » IV J’ai subi moi-même cet inconvénient de publicité éclose en une nuit, dans ma jeunesse : complétement inconnu la veille, j’étais célèbre le lendemain.
IV Il m’a été donné d’en connaître deux ou trois dans ma vie : madame Malibran, la séraphique inspirée de ce siècle, en était une ; Louis de Ronchaud, l’auteur de ce livre de Phidias que j’ai sous la main, en est un autre.
Si, quand je lisais Prascovie ou le Lépreux, l’espoir d’en voir l’auteur ou de lui parler m’était venu, j’en aurais eu des enthousiasmes de bonheur.
Si le vol n’avait été qu’un jeu, l’auteur de l’espièglerie aurait dû la faire cesser plus tôt, dès qu’une tierce personne en était victime.
La première version en parut en volume en 1886, sous le titre provisoire de Traité du Verbe, ce livre qui devait « répandre avec éclat » les principes d’une Poésie nouvelle et pour l’idée fondamentale et pour la technique rythmique, et dont les impartiaux auteurs de l’Anthologie des Poètes d’aujourd’hui (A.
* * * — À la pension Saint-Victor, à la pension tenue par Goubaux, l’auteur de Richard d’Arlington, où je me suis trouvé avec les Judicis et Dumas fils, je me rappelle un de mes petits camarades, devenu amoureux fou de l’infirmière, une très belle femme de 40 ans, et qui, pour la voir et avoir le contact de ses soins caressants, se mettait une gousse d’ail dans un certain endroit, afin de se donner la fièvre.
La conception de la vie n’est plus pour nos physiologistes ce qu’elle pouvait être pour Cabanis ou pour Bichat ; le tableau de la nature n’est plus pour nous ce qu’il était pour les contemporains de l’auteur du Cosmos.
Comme Mme Riccoboni, notre tendre auteur d’élégies semble avoir été de bonne heure poursuivi par l’idée fatale de l’infidélité dont un cœur aimant est victime.
Ici c’est l’âme qui fait remonter toutes ces délices de la création à leur auteur, et qui de sa volupté fait un holocauste.
À l’exception du duc d’Urbin, qui continua à combler l’auteur de sa faveur et de ses bienfaits, Bernardo Tasso ne reçut des autres princes de France et d’Italie, auxquels il adressa son œuvre, que des louanges et des remercîments.
Elle ne rougissait pas, comme d’autres, de son père galérien ; plus il était avili, plus elle respectait, dans son vieux père, l’auteur de ses jours, et la honte et la misère.
Si vous sortez du Parthénon chrétien, le temple de Saint-Pierre de Rome, écrasé par la masse, l’immensité, la majesté, la divinité de ces édifices, véritables temples de l’infini, qui semble avoir été construit pour faire comprendre et adorer deux des attributs de Dieu, l’espace et la durée, rendus sensibles, et si vous voulez résumer en un seul nom d’homme vos impressions confuses pour reporter cette merveille à son principal auteur, c’est le nom de Michel-Ange qui tombe de vos lèvres : l’architecte de Dieu !
Thèse, communauté ; antithèse, propriété : la synthèse se fera en retenant les éléments utiles de la thèse et de l’antithèse, par la doctrine de l’auteur.
La chapelle, dont le plafond passait pour le chef-d’œuvre de Lebrun, a été détruite, et de toute l’ancienne maison, il ne reste qu’un tableau de Lebrun représentant la Pentecôte d’une façon qui étonnerait l’auteur des Actes des Apôtres.
[NdA] Ici nous pressentons l’auteur des Harmonies, et celui qui se pose des questions sur les procédés primordiaux et les contrastes symétriques de la nature.
Vendredi 13 septembre Ce matin, j’ai reçu la visite d’une Russe très distinguée, d’une comtesse Tolstoï, d’une cousine de l’écrivain, qui avait fait demander le bonheur de voir l’auteur de Renée Mauperin.
Son génie était un de ces génies qu’il faut lire sur la physionomie, dans les yeux et dans le son de voix de l’auteur.