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1399. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Delthil, Camille (1834-1902) »

Léon Cladel Ce Quercy dont j’ai peint de mon mieux les êtres et les choses si bien magnifiés par mon plus vieil ami, Camille Delthil, le Cygne de Moissac.

1400. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » p. 17

Le célebre Patru, son ami, en parloit comme d’un des hommes qui de son temps pénétroit mieux les finesses de notre Langue ».

1401. (1902) Le critique mort jeune

Tardera-t-on beaucoup à reconnaître, avec les amis des pensées ingénieuses et des styles délicats, que M.  […] Je pense que Jéhovah vous a légèrement raillés, mes amis. […] Je ne pense pas qu’il ait regretté beaucoup ces amis-là. […] Entre les amis de la Ligue et ces Messieurs de la religion il va louvoyer pour son plus grand bénéfice. […] Elles sont accommodées par quelqu’un qui paraît à la fois les très bien connaître et n’être pas de leurs amis.

1402. (1894) Écrivains d’aujourd’hui

… » se demande René Vinci en voyant son ami enfoncé dans une liaison sans dignité et toute pareille d’ailleurs à la sienne. […] Il n’a pas d’amis. […] Le fond d’autres nouvelles a été fourni à Maupassant par des amis ; on nous dit quand et par qui5. […] Il bat ses soldats et ses domestiques, il bat serviteurs, amis, parents ; il bat son fils. […] Bel Ami, p. 160.

1403. (1866) Nouveaux essais de critique et d’histoire (2e éd.)

Il exploite ses gens et sa famille, ses amis et ses ennemis. […] Pendant une vacance du Congrès, il avait nommé son ami, M.  […] « Nul hom de son âge, ne doit parjurer por fils ni por ami ». […] Hamon, condisciple de grands seigneurs, ami du jeune duc de Chevreuse. […] Remy partit avec un Anglais de ses amis, M. 

1404. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Beauclair, Henri (1860-1919) »

Stanislas de Guaita Je trouve divertissantes les Muses gamines du jeune ami et successeur de Valade, M. 

1405. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Besnus, Émile (1867-1897) »

Maurice Pottecher Émile Besnus mourut, vers trente ans, comme Tellier, comme Guigou, comme Dubus et bien d’autres, pour qui des mains amies durent élever un monument hâtif et sans couronnement.

1406. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mariotte, Émile »

Du moins, ô pauvre ami foudroyé dans l’orage, Qui souffres et combats avec tant de courage, Je veux, comme un témoin, paraître à ton côte.

1407. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Valette, Charles (1813-1888) »

J’y retrouve bien l’ami que j’ai perdu, le jeune poète aimable, fin, délicat, mais mutin, vif et fougueux à ses heures, l’écrivain chevaleresque et galant sans mignardise, joyeux sans forfanterie, mélancolique sans affectation, mais quelle que soit son humeur, toujours honnête et ne cessant de protester contre l’égoïsme, la sottise et toutes les mauvaises passions du siècle.

1408. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 446

M. de Montesquieu fut toujours de ses amis ; ce qui suppose dans le P.

1409. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » p. 481

Celui du Belier sur-tout est recommandable par des critiques pleines de finesse, & par un précepte donné, sans air de prétention, aux Gens de Lettres : Belier, mon ami, je t’en prie, commence par le commencement, On lui attribue les Mémoires du Comte de Grammont, qui sont très-bien écrits, & qu’on peut proposer comme un modèle à suivre dans ces sortes de Productions.

1410. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 478

Le Poëte provincial, bien loin de se fâcher de ce trait, ne fit qu’en plaisanter dans les Lettres qu’il écrivoit à Paris ; & lorsqu’il vint y faire un voyage, il alla voir Boileau, soutint devant ce Satirique son caractere enjoué, & ils se séparerent bons amis.

1411. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » p. 395

Castilhon, les Amusemens philosophiques & littéraires de deux Amis, où la Poésie & la Prose sont judicieusement & agréablement entremêlées, il a composé un Essai sur l’Art de la Guerre, auquel on ne peut reprocher que la modestie du titre.

1412. (1875) Premiers lundis. Tome III « De la liberté de l’enseignement »

Elle écrivait à son amie, madame de Bombelles, à la date du 29 janvier 1790 : « Comme cette lettre ne verra pas la poste de France, je puis t’écrire avec un peu plus d’aisance. […] Il était réservé à notre siècle de recevoir comme amie la seule nation que Dieu ait marquée d’un signe de réprobation, d’oublier la mort qu’elle a fait souffrir à Notre-Seigneur et les bienfaits que ce même Seigneur a toujours répandus sur la France, en faisant triompher ses ennemis et leur ouvrant avec joie notre sein. […] Que mon excellent et ancien ami et collègue d’autrefois durant mon court passage dans l’Université, que M. le ministre de l’instruction publique, si zélé pour le bien, si occupé en ce moment même, avec des ressources restreintes, de doter la science des instruments qui lui sont indispensables, que ce parfait et honnête représentant en haut lieu de la classe moyenne éclairée, me permette de le lui dire : Il a lui-même beaucoup pris sur lui en déclarant que la thèse « contient la négation du principe même de la morale et de l’autorité des lois pénales. » Telle n’est point, à mon sens, la conclusion obligée de cette thèse, quelque jugement qu’on en porte. […] Et en le nommant ainsi je voudrais éviter, quoique cela soit bien difficile, de nommer et d’indiquer l’Église spirituelle ; je voudrais séparer tous ces esprits, toutes ces âmes respectables et intérieures, tous ces croyants qui ne vivent que du suc intime du christianisme et dont la vie est soumise à des préceptes de douceur et de charité ; — et ce n’est pas ici un hommage d’apparat que je leur rends : j’ai le bonheur d’en compter plusieurs pour amis, et à travers les dissidences de la pensée, je n’ai jamais cessé de sympathiser avec eux par le cœur ; — mais il faut bien le dire, des circonstances récentes, des déterminations politiques qui étaient peut-être nécessaires, ont donné aux hommes actifs et d’humeur ingérante, aux meneurs politiques qui dirigent le parti, des encouragements et des espérances qui, dans leur exaltation bruyante et leur redoublement fiévreux, sont faits pour inspirer des craintes, — non pas de l’effroi, — et pour inquiéter du moins ceux de mon âge, qui, se souvenant des misérables luttes du passé, voudraient en prévenir le retour. […] Un moraliste religieux, un ami de Chateaubriand et de Fontanes, un des hommes qui ont le mieux senti et pratiqué selon l’esprit le vrai christianisme, M. 

1413. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Hugo, Victor (1802-1885) »

Les amis de M.  […] Les amis de M.  […] Je suis heureux, Monsieur, de pouvoir me dire aussi votre sincère admirateur et ami. […] Votre amie, dont l’admiration s’accroît avec vos années. […] Le Maître, revêtu d’un manteau d’hyacinthe, Trône à leur table ; et, pour leur soif et pour leur faim, Leur donne comme Christ la communion sainte Sous l’espèce du pain symbolique et du vin : « Prenez, dit-il, ô mes amis et mes apôtres, Le pain qui rend fécond et le vin qui rend frère ; Pour que le Verbe issu de mon âme aille aux vôtres, Prenez, mes fils, ceci c’est mon sang et ma chair ! 

1414. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — IV. La Poësie dramatique. » pp. 354-420

J’aurois fait , mandoit-il à un de ses amis, lorsqu’on jouoit l’Orphelin de la Chine, les Tartares plus Tartares, si les François étoient moins François. […] Le Préjugé à la mode, la fausse Antipathie, & l’Ecole des amis, doivent faire estimer cet écrivain, que son esprit, ni les agrémens qu’il met partout, n’empêchent point de parler au cœur. […] Jaloux peut-être de voir Mélanide courue, & marquée au même coin de supériorité que la Métromanie, il plaisanta beaucoup sur les comédies attendrissantes, qu’il comparoit à de froids sermons : Tu vas donc entendre prêcher le père La Chaussée , dit-il un jour à un de ses amis qu’il rencontra allant à Mélanide. […] Dans une lettre à un de ses amis, il donne La Chaussée pour un des premiers génies de la nation, & le met à côté de Molière. […] N’arrive-t-il pas souvent, dit-il, que dans une même maison, dans une même famille, dans le même temps & pour la même chose, un père gronde, une fille occupée de sa passion pleure, le fils se moque des deux, & que les amis, ou les parens, ont différemment part à la scène.

1415. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Victor Hugo. Les Contemplations. — La Légende des siècles. »

Hugo et ses amis qui sachent les vers de M.  […] Je suis pour ces beautés l’ami discret et sûr. […] Ce sont ses amis, ses imprudents amis, qui nous y forcent. […] Veut-on que nos citations se multiplient et aillent secouer dans leur silence prudent les amis du poète ?

1416. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Victor Hugo »

Et pourtant ce livre, attendu comme tout ce que fait encore son auteur, n’a pas produit l’effet que devaient certainement espérer son orgueil et le fanatisme de ses amis. […] Il n’y a plus que les amis et les enfants qui puissent battre encore le rappel autour du grand homme défait, diminué, et qu’on abandonne ; mais ce serait la générale qu’il faudrait battre, car génie, gloire, popularité (popularité surtout), tout, pour le moment, dans Hugo, est terriblement en danger ! […] les hommes de génie sont de grands ingénus, mais quel est l’homme parmi les amis d’Hugo, et les plus grisés par l’opium qu’il leur verse, quel est l’homme qui pourrait croire ingénument à l’ingénuité d’Hugo ? […] D’autres qui vinrent après eux se servirent du Diarium de Burchard et de celui d’Infessura, un anecdotier et un chroniqueur du même genre, et les altérèrent et les corrompirent… Ce fut encore l’anonyme de la Vie de Rodrigue Borgia, plus mauvais pour les choses scandaleuses que le Diarium de Burchard, et qu’un ami du protestant Gordon copia. […] Mais je n’ai découvert, moi, dans ce nouveau livre, qu’un royaliste de plus, — un fier cloporte, du reste, pour les amis d’Hugo !

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