Chapitre I : Rapports de cette science avec l’histoire Les sciences, comme les mœurs, sont soumises aux vicissitudes de la mode et du caprice. […] Elle est un chapitre des sciences historiques, comme l’histoire littéraire, l’histoire des beaux-arts, l’histoire des religions. […] C’est par là que l’histoire elle-même peut se plier à cette loi d’Aristote : « la science ne s’occupe que du général. » Il est arrivé pour l’histoire ce qui est arrivé pour la science : elle s’est démembrée, elle s’est divisée en chapitres particuliers, qui sont devenus des sciences distinctes. […] Ainsi se sont développées, d’abord sous forme de chapitres, par exemple dans les écrits de Voltaire, puis comme œuvres distinctes et séparées, l’histoire des institutions, l’histoire des mœurs, des controverses religieuses, des lettres, des arts, des sciences, enfin des systèmes de philosophie. Ce qui n’était d’abord qu’un chapitre ou à peine un chapitre est devenu par son importance une science tout entière, et cette science elle-même a des chapitres qui sont presque des sciences, car l’infini est partout.
(Livre I, chap. […] Horace de Viel-Castel vient bien à l’appui de ce chapitre où Montaigne s’expose et se juge lui-même dans cette période de sa vie publique. […] Il ne saurait y avoir au-dessus d’un tel chapitre, à titre de consolation dans les calamités publiques, qu’un chapitre de quelque autre livre non plus humain, mais véritablement divin, d’un livre qui ferait sentir la main de Dieu partout, et non point par manière d’acquit comme le fait Montaigne, mais la main réellement présente et vivante. […] Il écrivait ce chapitre (xiie du livre III) au milieu même des maux publics qu’il dépeignait, et avant qu’ils eussent pris fin : il le terminait encore à sa manière poétique et légère, en le montrant comme un assemblage d’exemples, un « amas de fleurs étrangères », auxquelles il n’avait fourni du sien que le « filet » pour les « lier ». […] Dans le chapitre « Des menteurs », par exemple, après s’être étendu en commençant sur son défaut de mémoire, et avoir déduit les raisons diverses qu’il a de s’en consoler, il ajoutera tout à coup cette raison jeune et charmante : « D’autre part (grâce à cette faculté d’oubli), les lieux et les livres que je revois me rient toujours d’une fraîche nouvelleté. » C’est ainsi que, sur tous les propos qu’il touche, il recommence sans cesse, et fait jaillir des sources de fraîcheur.
Sans le dernier chapitre du livre de M. Demogeot, sans ce dernier chapitre qu’il aurait été si piquant d’oublier, nous ne saurions pas trop, en vérité, à quel système d’idées, à quel ordre de convictions générales ou particulières appartient l’auteur de ce livre, exclusivement littéraire. Nous aurions le plus singulier des anonymes, un anonyme d’idées et dédoublé de tout, nous n’eussions eu à vous présenter que ce phénomène d’un homme de goût qui, pendant un gros volume in-8º de cinq cents pages, à l’exception du dernier chapitre, — indiscret comme le post-scriptum de la lettre d’une pauvre femme qui a fait tout ce qu’elle a pu pour bien se tenir, mais qui s’échappe, — ne se serait montré absolument rien de plus qu’un dilettante de littérature et… un homme de goût. […] Jusqu’au dernier chapitre du volume, qui finit par avoir des fentes par où fuit l’arôme captivé si longtemps, vous n’eussiez rien senti… ni rien deviné. […] » Et ce n’est pas là une de ces idées générales qui servent comme une transition entre deux chapitres.
M. de Meilhan résolut de se mesurer corps à corps avec lui et de le réfuter sur le chapitre du luxe. […] Il y a des chapitres qui, pour la forme, sont dans le goût de Montesquieu : ainsi, le chapitre XV sur la France : « Il est un peuple à qui sa vivacité rend tout sensible à l’excès, à qui sa légèreté ne permet pas d’éprouver d’impressions durables. Il a plus d’amour-propre que d’orgueil, etc. » Ainsi, le chapitre xix, intitulé « De la richesse sans travail », et qui est sur l’Espagne : L’Espagne a longtemps ressemblé à ces villes superbes des contes orientaux, où tout est pétrifié. […] Le magicien a tout l’air ici de proposer un coup de sa baguette au roi de France autant pour le moins qu’au roi d’Espagne. — Un autre chapitre, jeté dans le même moule, et à la Montesquieu, est encore celui où l’auteur semble prophétiser sur l’Amérique : « Si l’on découvrait une vaste contrée dont le sol neuf et fertile n’attendît que les plus légers travaux, etc. » Les derniers chapitres du livre, ceux surtout qui ont été ajoutés dans la seconde édition, en 1789, à la veille des États généraux, contiennent des idées d’avenir, notamment sur la milice, sur le tirage au sort de tous les citoyens. Le tout finit par le chapitre de rigueur sur la banqueroute, qui était à cette date le présage menaçant et le grand fantôme qu’il s’agissait de conjurer.
Livre premier, chapitre II, IV. […] Livre premier, chapitre III, III. […] Livre deuxième, chapitre I, VI. […] Ce sujet pourrait à lui seul occuper un chapitre à part ; je citerai seulement quelques textes. […] Livre cinquième, chapitre II, III.
Toutes les fois que j’ai lu une page, un chapitre ou un livre de M. […] J’ai entendu citer avec éloge un portrait de Louis XV, qui est au chapitre x du second volume. […] Les chapitres en sont divers, variés, bigarrés comme la vie littéraire de ce temps-ci. Savez-vous de quelle façon j’entends la suite de ces chapitres dans l’œuvre de Janin ? […] Là, le vrai chapitre commence, là il finit : le mérite de l’éditeur serait de marquer juste l’endroit.
Or, c’est précisément tout le contraire, comme nous l’avons fait voir dans ce chapitre. […] Ces deux lois essentielles sont : la première, la loi de proportion, que nous étudierons dans le présent chapitre ; la seconde, la loi d’apparence, dont nous réservons l’examen au chapitre suivant. […] J’ajouterai une remarque générale pour clore ce chapitre. […] C’est une grave question que nous examinerons dans les derniers chapitres de cet ouvrage. […] Nous arrivons ainsi, par un autre chemin, à la même conclusion que dans le chapitre précédent.
II, chap. […] III, chap. […] II, chap. […] II, chap. […] I, chap.
Chapitre V. […] Ces groupes forment les chapitres d’un livre, les paragraphes d’un chapitre ou d’une courte composition. […] J’ai vu des volumes de 400 pages où il n’y avait point de chapitres, point même d’alinéas : ils pouvaient être excellents, ils étaient illisibles. […] Ainsi Montesquieu n’a pas l’haleine longue : son Esprit des lois est coupé en beaucoup de livres, chaque livre en beaucoup de chapitres, presque tous très courts ; chaque chapitre en petits alinéas de quelques lignes.
Chapitre XVII. […] Chap. […] Le chapitre XXI du quatrième évangile est une addition, comme le prouve la clausule finale de la rédaction primitive, qui est au verset 31 du chapitre XX. […] Dan., XII, 2 et suiv. ; II Macch., chap. […] Voir surtout les chapitres II, VI-VIII, X-XIII.
Chapitre II. […] (CL CUNNINGHAM, The Principle of Relativity, Cambridge, 1914, chap. […] Sur ce point, et sur la « réciprocité » du mouvement, nous avons appelé l’attention dans Matière et Mémoire, Paris, 1896, chap. […] tout le premier chapitre. […] Matière et Mémoire, 1896, chap. 1 tout entier ; et chap.
Le chapitre sur les milieux symbolistes comprend trois divisions, les cercles, les revues, les écoles. […] Commencer un chapitre sur Verlaine par une étude sur « son esthétique, ses opinions en littérature et en art » me paraît étrange. […] Le chapitre sur Verlaine est occupé en grande partie par des considérations sur son esthétique (nous savons ce qu’il en faut penser) et sur sa conception de l’amour, qui est des plus banales. […] Barre sur ce sujet tiennent dans le chapitre consacré à M. […] Barre se reporte à son chapitre sur Gustave Kahn !)
Ce chapitre de M. […] La suite des chapitres auxquels il s’est successivement appliqué exprime et accuse le procédé d’exécution. […] Pourquoi l’auteur si en quête des moindres bribes d’érudition, n’a-t-il pas commencé par se pénétrer du beau chapitre de Montesquieu sur le Parallèle de Carthage et de Rome ? […] Il y a dans ces chapitres des vieux auteurs un fonds de bon sens général et de raison publique qu’il ne faudrait jamais oublier ni omettre, quand on veut ensuite y introduire une part de nouveauté et de singularité. […] L’écrivain pittoresque aurait même pu, dans un ou deux chapitres, nous livrer à l’état de rêve ou d’idéal rétrospectif sa reconstruction architecturale et morale, restitution imaginaire, mais devenue par là même plus plausible, puisqu’il n’aurait rien affirmé.
Chapitre IX. Application des principes établis dans les chapitres précédents. […] En reprenant ce que nous avons dit, dans les précédents chapitres, nous commencerons par le caractère attribué aux mauvais anges, et nous citerons le Satan de Milton.
Que l’on assemble maintenant ces paragraphes par couples, qu’on les associe en séries diverses, on aura la contexture de la plupart des pièces de vers et de la plupart des chapitres de M. […] De là, la tendance marquée aux digressions, les dix phrases formant tableau éparses en dix pages, comme en ce merveilleux portrait de la duchesse Josiane nue sur son lit d’argent, dont les membres se profilent écartelés sur tout un énorme chapitre. […] Les chapitres réalistes des Misérables, ne nous sont pas inconnus, tels que la plaidoirie singulièrement navrante et comique et vraie du père Champ-Mathieu, indigné dans sa stupidité d’être pris pour le forçat Valjean, ni tout l’épisode du petit Picpus, les notes précises sur l’existence des religieuses, la bizarre conversation entre le père Fauchelevent et la mère Supérieure, ni cette excellente figure de M. […] Hugo, dès le début, l’habitude de répéter en plusieurs formules diverses une seule pensée, de sorte que fort souvent dans tout un chapitre et tout un poème, peu d’idées distinctes sont émises. […] Les faits que nous avons exposés dans le deuxième chapitre de notre étude justifient cette pétition de principe.
La Revue contemporaine publie sous ce titre une suite de chapitres tirés d’un ouvrage que M. […] Troplong, dans un premier chapitre publié il y a déjà quelques mois (31 août 1855), avait très-bien marqué ce qui manque aux historiens latins, même aux plus distingués, pour nous expliquer à fond leur société et pour nous donner la clef de ses progrès ou de son abaissement. […] » et il a exécuté durant une suite éloquente de chapitres ce programme, il a mis en vigueur cette impitoyable devise, de manière à faire douter des résultats les plus évidents de l’histoire. […] Il s’agit dans un dernier chapitre de juger le meurtre de César et d’en apprécier la moralité : « Certes César, s’écrie l’historien comme s’il ne pouvait plus se contenir, avait trop bien mérité les vingt-trois coups de poignard qui l’étendirent sans vie aux pieds de la statue de Pompée et du Sénat asservi par lui. […] Ce second chapitre fait faire en quelque sorte volte face au premier.
I, chap. […] I, chap. […] II, chap. […] II, chap. […] V, chap.
Ce que Voltaire s’est demandé à lui-même, avant d’écrire son chapitre : Comment la France s’en tirera-t-elle ? […] Le chapitre répond à ces questions. […] La même intelligence des besoins du lecteur a inspiré le chapitre des Anecdotes et particularités et le chapitre des Lettres et arts. […] En arrivant à ces chapitres, d’ailleurs si piquants, son parti était pris. […] Chap.
Chapitre III Montesquieu 1. […] Montesquieu n’a pas, comme on dit, détaché un chapitre de son grand ouvrage pour en donner communication par avance au public. […] Jamais Montesquieu n’a été plus érudit, plus ingénieux, plus profond que dans ce chapitre VI, où il nous explique le jeu de la politique extérieure des Romains. […] Les chapitres y sont des cadres artificiels, des formes, où il réunit autour d’une idée centrale une collection de traits éclatants ou de pensées profondes. […] De là la division de l’ouvrage, cet extrême morcellement qui aboutit à la confusion extrême : de là ces livres multiples dont l’ordre ne s’impose pas, dans chaque livre cette abondance de chapitres, dont quelques-uns n’ont qu’un alinéa, et dans chaque chapitre, cet égrènement des idées en alinéas, dont beaucoup ont deux ou trois lignes.
— Dans le chapitre précédent, nous avons considéré l’œuvre d’art dans ses effets sur un appréciateur idéal, et dans la cause prochaine de ces effets. […] Des deux méthodes, c’est la première qui doit céder le pas, basée, comme elle l’est, et comme nous la montrerons au chapitre suivant, sur des lois incertaines et présomptives dont la critique scientifique ne pourra tirer parti qu’après avoir vérifié, par ses propres travaux, la mesure dans laquelle elles s’appliquent aux hommes supérieurs. […] Il s’adonne à un certain art, à un certain genre, à un certain procédé, en un mot, il fait une œuvre se distinguant de celles d’autrui par certains caractères, ceux-là mêmes que nous avons appris à dégager dans le précédent chapitre. […] (NdE)] dans son Traité des maladies mentales exprime (chap. […] Maudsley : Physiology of mind, chap.
Chapitre II. […] Ne sortons point de ce qui fait la matière de ce chapitre ; et, après les considérations générales auxquelles nous venons de nous livrer, entrons dans quelques développements et quelques remarques de détail : ne mettons pas trop de soin à faire des applications particulières ; elles se montreront d’elles-mêmes par la suite. […] Dans le chapitre où sera développée la théorie de la parole, nous trouverons peut-être une explication, du moins plausible, de ce phénomène. […] Je n’ai fait qu’indiquer dans ce chapitre la marche progressive de l’esprit humain : ce serait la matière d’un beau livre, qui est au-dessus de mes forces. […] Ainsi les aperçus qui font le sujet de ce chapitre trouveront, dispersés çà et là, leurs compléments nécessaires ; et peut-être en résultera-t-il un ensemble de doctrines, mais seulement par inductions, et non point dogmatiquement.
Montesquieu, en effet, auquel l’ouvrage de M. de Tocqueville faisait naturellement songer, et dont il affectait de reproduire quelques-unes des formes, telles que la fréquence, la coupe des chapitres, leur intitulé, etc., Montesquieu est un philosophe politique supérieur, en ce qu’il est souverainement indifférent et calme, se plaçant dès l’origine au vrai point de vue de la nécessité et de la réalité des choses, s’y conformant selon les lieux, les climats, les races, sans y apporter en travers un idéal préconçu qui pourrait bien être une idole. […] Un certain manque de littérature libre et générale se fait sentir dans cette suite de chapitres coupés, où il se pose plus de questions encore qu’il n’en résout. […] Il semble avoir, en Amérique, traversé sans la voir cette forêt éternelle, humide, froide, morne, sombre et muette, qui vous suit sur le haut des montagnes, descend avec vous au fond des vallées, et qui donne plus que l’océan lui-même l’idée de l’immensité de la nature et de la petitesse ridicule de l’homme. » Le fragment d’histoire, — deux chapitres qui ont pour objet d’analyser l’esprit public sur la fin du Directoire et à la veille du 18 brumaire —, est d’un historien de l’école de Polybe. […] Ici, les chapitres sont fort justes, et le caractère de profondeur qu’ils ont et qu’ils affectent répond bien à toutes les circonstances dès longtemps connues. Le style s’y anime et se rehausse de figures ; on croirait lire deux chapitres de considérations de Montesquieu s’appliquant à notre histoire.
Ce chapitre est un des plus piquants de l’ouvrage et des plus spécieux dans sa nouveauté. […] M. de Saint-Priest, dans les divers chapitres qu’il a consacrés à cette Rome papale, l’a comprise en esprit politique des plus déliés et avec une affinité, si j’ose dire, plus qu’historique. […] J’ai souvent pensé qu’il y aurait un chapitre à écrire : De ceux qui ont une mauvaise réputation et qui ne la méritent pas. […] sOn peut voir, sur cet édit et sur les circonstances précises, le chap. […] Arthur Beugnot, et aussi la note qui termine le chap.
* * * — C’est étonnant, comment tout à coup dans le livre que je suis en train de faire, un chapitre, qui n’est pas arrivé à son tour d’exécution, prend despotiquement possession de ma pensée, et je dois le faire immédiatement, sinon il ne sera jamais bien fait. […] Les chapitres documentés de l’humanité la plus saisie sur le vif, n’ont pas l’air de porter. En revanche les chapitres que je méprise un peu, les chapitres de pure imagination, empoignent le petit public. […] Hier le chapitre que j’ai écrit, me fait entrevoir un duel à la cantonade, aujourd’hui, celui que j’écris, me met dans la pensée la préoccupation d’une poursuite future du parquet. […] Chaque jour, où je m’assieds à ma table de travail, et où je me dis : « Allons, il faut encore m’arracher un chapitre de la cervelle », j’ai le sentiment douloureux, qu’aurait un homme à qui on viendrait, tous les jours, demander un peu de son sang, pour une transfusion.
I, chap. 26). […] I, chap. […] I, chap. 5. […] II, chap. 12. […] I, chap. 7.
Nous demandons, par conséquent, à faire ici un ou deux chapitres d’un cours de littérature. […] On aurait, pour cette sorte de biographie collective de tout un genre si considérable, à profiter et à s’aider d’un savant travail récent, d’un chapitre substantiel et complet de M. […] Et tout d’abord la lecture commence par le premier chapitre de la Bible : In principio creavit Deus cœlum et terram, qui est comme l’ouverture et le prologue du drame ; et le chœur chante aussi un ou plusieurs versets qui font, symphonie. […] Voir, dans le volume qu’il vient de publier, et qui a pour titre : la Littérature indépendante et les écrivains oubliés (Paris, libraires Didier, 1862), le premier chapitre sur les origines du drame en France. […] Félix Clément (1 vol. in-8°, librairie Le Clore, 1860), le chapitre deuxième de la première partie, qui traite des drames liturgiques dans les églises.
On est étonné des termes qu’il emploie jusque dans l’argument des Chapitres de son Ouvrage ; en voici un qui peut donner une idée de sa maniere : Bévues, faussetés, contradictions, ignorance, impudence de M. […] Un tel début détournera tout Lecteur honnête de lire le reste du Chapitre, supposé que cet Ouvrage oublié tombe entre ses mains.
Renée, dans un intéressant chapitre, a tracé avec une parfaite justesse le portrait de ce roi qu’il ne s’agit pas d’idéaliser, à cause de son suprême malheur ; c’est assez que le respect contienne la plume lorsque l’historien est obligé de noter en lui, à côté des vertus et de l’honnêteté profonde, l’absence totale de caractère et de relever les défauts habituels de forme, de dignité extérieure et de convenance qui, par malheur, n’étaient pas secondaires dans ce premier rang qu’il occupait. Je recommande dans ce même chapitre (le chapitre iv) les portraits de la reine et des princes de la famille royale.
Chapitre VIII. […] Les ouvrages qui ont de ces tables bien faites, ou dont chaque chapitre est précédé d’un sommaire détaillé, comme sont beaucoup de livres de critique et d’histoire contemporains, vous offriront ainsi le plan à côté de l’édifice, et vous aideront à vous initier à la disposition et à l’enchaînement des idées.
Dans le chapitre : La Mouche et l’Araignée, cherchant comment elle peut être amenée à la faute, il n’ose imaginer que deux cas : si elle tombe, — c’est qu’une perfide amie avait résolu de la faire tomber, la pauvre petite ; — ou c’est que, de très bonne foi, elle voulait, la chère enfant, servir les intérêts de son mari… Et pour elle Michelet imagine des fractions de responsabilité morale. […] C’est ce que les roses, notamment, lui conseilleront toujours (Voyez le chapitre : Une rose pour directeur). […] Elle est vôtre, quoi qu’elle ait fait. » Je pressens que, si j’étais femme, tous ces chapitres : la Mouche, Tentation, Médication, me paraîtraient accablants de bonté, de pitié, de miséricorde, et, dans le fond, un peu injurieux. […] » Il pose cet axiome qu’« il n’y a point de vieille femme », et le développe en un chapitre dont le sommaire tout seul est déjà bien joli : « … Le visage vieillit bien avant le corps. — L’ampleur des formes est favorable à l’expression de la bonté. — Une génération qui n’aimerait que la première jeunesse et ne serait pas policée par le commerce des dames resterait grossière. — Une femme qui aime et qui est bonne peut, à tout âge, donner le bonheur, douer le jeune homme. » Il vous apparaîtra de nouveau, si vous pesez les mots de cette dernière phrase et si vous en cherchez le commentaire dans le texte du chapitre, que le naturisme de Michelet n’est pas précisément le naturisme de Molière.
comparez ce chapitre tout nouveau du mérite personnel, avec le même chapitre des mœurs et des caractères de ce siècle ! […] Si maintenant nous passons au chapitre inépuisable, au chapitre des femmes, nous trouverons des différences énormes, et que rien ne ressemble moins à cette femme-ci que cette femme-là. […] même le fameux chapitre des passions du cœur, il n’a pas moins changé que le chapitre de La femme savante. […] Que si le chapitre du cœur humain est à ce point soumis au changement, à l’aventure, que dirons-nous de cet autre chapitre : La Mode ? […] À Dieu ne plaise que nous tentions d’écrire ici la vie entière de mademoiselle Mars ; un chapitre complet dans ce livre… et notre livre serait perdu, tant ce chapitre au grand complet, serait la satire de tous les autres.
Le chapitre qui regarde le Beau dans les Ouvrages d’esprit, est plein de réflexions profondes, instructives, lumineuses ; il semble y être l’interprete des Muses & de la Nature. Dans le chapitre qui concerne le Beau dans les Mœurs, la raison, le sentiment, la vérité, ne se sont jamais mieux exprimés que par sa plume ; on y voit briller une philosophie supérieure qui connoît aussi bien les passions du cœur, que les ressorts de la politique humaine.
Chapitre Premier Beauté physique des mots. — Origines des mots français. — Les doublets. — Le vieux français et la langue scolastique. — Le latin réservoir naturel du français. […] On ne peut les supprimer, mais on peut tenter de les rendre moins laids : cela sera l’objet d’un des chapitres que j’ai le dessein d’écrire. […] Voir plus loin, à la fin du chapitre II.
Chapitre premier. […] C’est donc sous ces différents rapports que j’ai classé le sujet des trois chapitres que l’on va lire, entre les passions asservissantes, et les ressources qui dépendent de soi seul.
Chapitre V Conclusion des quatre chapitres précédents qui comprennent les deux périodes de 1600 à 1610, et de 1610 à 1620.
Le chapitre premier a pour titre « Malte », et traite de la prise de cette île. […] Le deuxième chapitre offre une large et précise description de l’Égypte considérée sous tous ses aspects. […] Le chapitre le plus remarquable des deux volumes est assurément celui qui traite des affaires religieuses. […] On saisit à nu, dans ce chapitre, l’œuvre d’une vieille société en reconstruction sous une main puissante, une vieille civilisation avec ses pièces essentielles, hardiment remise, comme un vaisseau de haut bord, sur le chantier. […] Le chapitre dont je parle est à lire immédiatement avant celui du Concordat, et il en est désormais inséparable.
Si l’auteur de l’Art d’écrire (cet art de s’aimer soi-même) avait eu quelque souci de logique vraie dans la disposition des parties de son livre, à coup sûr il eût commencé par l’un des derniers chapitres, celui qu’il intitule : « Comment on crée les images ». […] Albalat pourrait avantageusement prendre place dans la collection des Manuels Roret Malheureusement, de même que le fond ne saurait être distrait de la forme, (démonstration qui constitue l’un des meilleurs chapitres de l’ouvrage), de même on ne saurait faire agir le cerveau en vue d’écrire, s’il n’est d’avance sollicité par l’éveil de quelque passion, au sens pur du mot. » Voilà bien des railleries inutiles ! Le chapitre qui a si fort irrité ce jeune critique se réduit à une modeste démonstration que je crois très acceptable.
Il commence ce pèlerinage, qui asurtout pour objet la Suisse catholique, par une diatribe violente contre Genève, où l’on célébrait, quand il ypassa, l’inauguration de la statue de Jean-Jacques, un sujet tout trouvé d’anathème : « Tristes fêtes dont nous n’osons plus rire, s’écrie l’auteur, quand nous songeons qu’il est une autre vie et que probablement ce malheureux Rousseau, mort dans l’hérésie, sans sacrements et, selon toute apparence, sans repentir, a plus affaire à la justice de Dieu qu’à sa clémence… » Je laisserais ce passage et le mettrais sur le compte de la jeunesse, si les mêmes sentiments d’exécration ne revenaient sans cesse sous la plume de l’auteur ; si, dans ces volumes de Çà et Là où il y a de charmants paysages et de beaux vers pleins de sensibilité, je ne voyais, lors d’une nouvelle visite à Genève (chapitre Du Mariage et de Chamounix), la même répétition d’injures contre la statue et les mêmes invectives contre les Genevois en masse. […] Il y a dans Çà et Là, à la fin du second volume, une Confession littéraire, et dans Rome et Lorette, un chapitre ou discoursdu Travail littéraire, dans lesquels M. […] Veuillot, et que je les rencontre à côté de tant de jugements fermes, sagaces, bien frappés : tel est dans ce chapitre le jugement sur Hugo et sur Musset, en six lignes qui disent tout. — Entre les classiques français qu’il se mit à lire régulièrement, il n’en est aucun auquel il fut plus redevable qu’à La Bruyère ; il l’étudia à fond, tour et style. […] Disciple de M. de Maistre, ilinsiste sur le bienfait de la religion dans les camps, sur l’alliance du prêtre et du soldat, idée qu’il développera plus tard dans la Guerre et l’Homme de guerre (1855), et qui lui inspirera de beaux chapitres, Bugeaud et Saint-Arnaud. […] Mais dans la première partie de ce roman, où le sermon prendra trop tôt sa revanche, que de jolis chapitres pourtant, gais et fins, bien enlevés et dignes d’un Charles de Bernard, avec le trait plus accusé !
Dès qu’on nous parle d’une histoire de la psychologie française écrite par un philosophe professionnel, nous avons instinctivement l’image d’une série de chapitres non seulement sur Maine De Biran (qui a, celui-là, vraiment avancé l’étude de l’homme), mais sur Jouffroy, qui invoque souvent, et de façon touchante la révélation de la psychologie, et que la psychologie traite comme l’esprit saint fait des prélats dans la chanson de Béranger ; sur Garnier dont le Traité des facultés de l’âme réalisa assez longtemps dans les bibliothèques universitaires une summa psychologica ; ou, plus près de nous, sur Alfred Fouillée, dont la savonneuse Psychologie des idées-forces et ses complémentaires ne contiennent pas plus de sens utile. […] Le premier chapitre, Stendhal et l’idéologie nous renseigne exactement sur le rôle d’Helvétius et des idéologues dans la formation de Stendhal. […] Delacroix en a retenu ses idées sur l’amour qui font l’objet de son second chapitre, et ses idées sur l’art, qui font l’objet du troisième et dernier. […] Pierre Janet a fait une étude clinique de cristallisation pathologique ; on tirerait des deux premiers chapitres de l’Essai sur les données immédiates de la conscience un schème élégant et profond de la cristallisation ; et c’est cette même cristallisation, appliquée à l’ordre même de l’amour qu’étudie en Allemagne avec un pédantisme qui ne doit pas nous faire méconnaître de profonds coups de sonde, l’école de Freud. […] Les deux parties précédentes étaient un discours sur l’amour ; ici, c’est l’amour même que l’artiste dans ces trois chapitres sur le sommeil dans l’amour, la solitude de l’amour, l’amour et la mort, s’efforce, sans abondonner son beau flux oratoire, de réaliser en images et en phrases comme un autre art le formulerait en marbre ou en couleurs, comme Watteau l’a incarné dans cet Embarquement pour Cythère dont M.
Chapitre V. […] Cor., chap.
I Tous les chapitres précédents ont été rassemblés sous le jour d’une même idée générale : on y a présenté le Bovarysme comme un cas de pathologie. Mais les conclusions auxquelles ont abouti les derniers de ces chapitres sont de nature à faire douter de la validité de cette qualification.
XXXIV Je ne veux en citer qu’un mémorable chapitre, chapitre complet ; car il fait pleurer autant que penser. […] Jamais Chateaubriand n’a délayé plus de larmes dans plus de couleurs : AUX INFORTUNÉS « Ce chapitre n’est pas écrit pour tous les lecteurs : plusieurs peuvent le passer sans interrompre le fil de cet ouvrage. […] « Celui-là n’était pas un favori de la prospérité qui répétait les deux vers qu’on voit à la tête de ce chapitre. […] « Enfin, vient une grande question sur le sujet de ce chapitre : Que faut-il faire pour soulager ses chagrins ? […] « Je m’imagine que les malheureux qui lisent ce chapitre le parcourent avec cette avidité inquiète que j’ai souvent portée moi-même dans la lecture des moralistes, à l’article des misères humaines, croyant y trouver quelque soulagement.
Alexis de Tocqueville, dont le genre de talent n’est ni l’abondance, ni l’élan, ni l’ampleur, ni la force active, a consacré, nous dit-il, un an et plus à tel chapitre assez court de son ouvrage. […] Cette idée, la master-piece de son livre, est résumée dans l’avant-dernier chapitre, et voilà surtout (nous dit-il dans le chapitre suivant) d’où la Révolution est sortie, d’elle-même ! Il y a bien un chapitre spécial, mais vague comme l’est d’ordinaire la pensée de l’auteur, sur la séparation des classes, « qui a causé toutes les maladies dont l’ancien Régime est mort » ; un autre sur l’irréligion, « la passion dominante du xviiie siècle » ; un autre, enfin, sur les hommes de lettres devenant de fait les hommes politiques du moment.
La plupart des chapitres furent des feuilletons, auxquels on ne prendrait pas garde si l’auteur ne les regardait pas lui-même, comme l’expression définitive de sa pensée, puisqu’il les publie après correction et côte-à-côte avec d’autres chapitres qui sont datés de 1855 et même de 1856. […] À cela près de quelques chapitres consacrés à la zoocratie la plus profonde et à la biographie la plus tendre, sur lesquels nous allons revenir, son livre appartient tout entier à la critique dramatique. […] Nous voudrions donner un exemple de cette surprise… agréable, et nous le trouvons dans le chapitre intitulé : Le Style-Pensée.
Dans un premier chapitre, nous essayons au progrès évolutif les deux vêtements de confection dont notre entendement dispose, mécanisme et finalité 1 ; nous montrons qu’ils ne vont ni l’un ni l’autre, mais que l’un des deux pourrait être recoupé, recousu, et, sous cette nouvelle forme, aller moins mal que l’autre. Pour dépasser le point de vue de l’entendement, nous tâchons de reconstituer, dans notre second chapitre, les grandes lignes d’évolution que la vie a parcourues à côté de celle qui menait à l’intelligence humaine. […] C’est un effort de ce genre que nous tentons, — bien incomplètement, — dans notre troisième chapitre.
Le dernier Chapitre de mon Roman, 1803. […] J’aime peu à tous égards ce dernier Chapitre, si spirituel qu’il soit ; il rappelle trop son modèle par des côtés non-seulement scabreux, mais un peu vulgaires. […] Voir sur Bonneville le portrait qu’en trace Nodier dans les Prisons de Paris sous le Consulat, chap. […] Chap. […] Chap.
Chapitre V : Rapports du physique et du moral. […] Il est bon cependant de lire l’excellent chapitre que M. […] Nous renvoyons le lecteur à ce chapitre.
Töpffer répand en ses autographies, et que nous retrouverons littéralement, à dose plus ménagée, dans plus d’un chapitre de ses ouvrages ; j’ai essayé de déguster en souvenir plus d’un fromage épais et fin des hautes vallées, pour me demander si ce n’était pas cela. […] Je trouve, en un chapitre de ses opuscules, Ronsard en titre, et très-bien apprécié, qui en fait les frais113. […] Ce chapitre de réhabilitation est victorieux et restera dans l’espèce116 ; mais, pour commencer, on ne peut tout citer. […] Indépendamment des articles d’art et des piquants chapitres sur le lavis, il en a fourni plusieurs autres à la Bibliothèque universelle de Genève, excellent recueil en beaucoup de parties et digne d’une cité qui a produit au début Jean Le Clerc, le second et très-estimable journaliste à côté de Bayle. […] Chap.
Résumé de ce chapitre et du précédent. […] Nous avons vu dans le dernier chapitre que parfois les espèces d’un même groupe semblent faussement apparaître toutes à la fois et soudainement. […] Comme le sujet est assez complexe, je dois prier le lecteur de revenir à la figure du quatrième chapitre. […] Dans un chapitre, j’essayerai de montrer que l’adulte diffère de son embryon par suite de variations survenues pendant le cours de la vie des individus, et héritées par leur postérité à un âge correspondant. […] Résumé de ce chapitre et du précédent.
Dans une suite de chapitres ou de livres traitant de la religion, de la propriété, de la famille, du travail, de l’association, des rapports privés et du gouvernement, il a parcouru et approfondi tous les aspects, les modes de combinaison et les ordres de sentiments et de faits sous lesquels se présentent les sociétés modernes, et il a proposé en détail dans chaque ordre son plan raisonné de réforme. Habitué comme je le suis et enclin par nature à étudier surtout les individus, et ainsi fait moi-même que la forme des esprits et le caractère des auteurs me préoccupent encore plus que le but des ouvrages, je l’ai défini et appelé tout d’abord, après avoir lu de lui quelques chapitres : « un Bonald rajeuni, progressif et scientifique. » Mais de telles désignations sommaires ne signifient rien que pour ceux qui savent déjà tout ce qu’on y met. […] Il faudrait le prendre chapitre par chapitre et entrer en discussion avec l’auteur. […] (Voir notamment, au tome 1, le chapitre VI.)
Excepté dans deux chapitres dont je vais parler tout à l’heure, Chasles n’y griffe son sujet nulle part. […] VIII J’ai dit que deux chapitres (deux seulement) se détachaient en œuvre volontairement critique sur ce fond de livre trop énamouré d’Angleterre, et ce sont les chapitres sur Bacon et sur Macaulay. […] Il l’eut moins, pourtant, quand il se rencontra avec un autre absolu dans son chapitre sur Macaulay. […] Moins critique ici que dans son chapitre sur Bacon, Chasles fut emporté, j’imagine, par l’opinion de Macaulay.
Son apologie de la Saint-Barthélemy (au chap. […] Il avait de longue main, dans ses Rose-Croix, compté sur la badauderie des Français ; dans ses Coups d’État, s’il nous en souvient (chap. iv), il avait peint la populace en traits énergiques et méprisants, que l’émeute présente semblait faite exprès pour vérifier. […] Apologie, chap. […] Il s’élève pourtant de ton en revenant sur ce sujet favori des révolutions d’idées, au chapitre VI de son Addition à l’Histoire de Louis XI. […] (Voir aussi le début du chapitre IV des Coups d’État.)
Barthelemi, auroit dû citer l’Ouvrage, l’édition, le chapitre, la page, les expressions de M. […] Ce Poëte, si jaloux de la vérité, a consacré dans ses Mélanges un chapitre pour réfuter les Mensonges imprimés, & n’a pas pensé qu’il fournissoit la matiere d’un volume, quand on voudroit recueillir ses propres mensonges.
Chapitre IV. […] xxxv, chap.
Que certains chapitres de mes ouvrages soient exagérés ; qu’il y ait de l’intransigeance dans quelques exemples ; que j’aie parfois outré les principes et les conséquences, je le confesse volontiers. […] Ce Manuel serait inutile plus encore que je ne le crois que tel et tel de ses chapitres garderaient leur intérêt de documentation et d’exposition52. » Les pires adversaires de nos théories nous rendent justice : « Ce livre, dit M.
— Nous venons d’examiner, beaucoup trop superficiellement, dans le chapitre précédent, la loi de concurrence vitale. […] Mais nous aurons à revenir sur ce sujet dans un prochain chapitre. […] Quand nous arriverons à notre chapitre sur la géologie, nous aurons, du reste, à revenir sur ce sujet. […] J’aurai à revenir sur ce sujet dans le chapitre où je traiterai de la classification. […] Chap.
Chapitre I Bernardin de Saint-Pierre 1. […] Lisez le chapitre des couleurs 603 : il y décrit des positions et des rapports de tons dans un lever ou un coucher de soleil, des colorations de nuages, blanc sur blanc, ombres sur ombres, avec une exactitude qu’envierait un peintre. […] Ce chapitre étonnant et alors absolument original est dans l’Étude X.
Chapitre II […] Chapitre III […] Voyez la théorie du chœur, Ire partie, chap. […] Voyez le chapitre iii de la Première partie. […] Taine, Histoire de la littérature anglaise, livre III, chap.
Chapitre premier. […] Jérém. chap.
Chapitre XI. […] Plusieurs chapitres sont dignes des Lettres Persannes.
C’est un véritable poème épique fait de vingt chapitres indépendants, que le livre de M. […] La justice, la science, l’armée, la finance, les usages, les mœurs, la littérature, l’administration, l’histoire, etc., y ont leur chapitre, et jusqu’à notre immortelle Académie. […] Le chapitre des femmes est navrant ; je l’espère exagéré, car je ne vois guère le beau sexe s’y faire remarquer autrement que par l’abrutissement ou une invraisemblable corruption. […] Je passe sur les chapitres que M. […] Tout l’interrogatoire de l’exécuteur, à qui on avait bandé les yeux et qui ne vit rien que le condamné, semble un chapitre de roman ; c’est pourtant de l’histoire.
, chap. […] , chap. […] chap. […] , chap. […] , chap.
Chapitre III. […] D’où il résulte que nos ouvrages n’ont plus d’ensemble, et que notre esprit, ainsi divisé par chapitres, offre les inconvénients de ces histoires où chaque sujet est traité à part.
Chapitre IV. […] Dix-neuf chapitres nobles d’hommes, vingt-cinq chapitres nobles de femmes, deux cent soixante commanderies de Malte, sont à eux par institution. […] Les revenus et les distinctions sont pour les abbés commendataires, pour les bénéficiers à simple tonsure, pour les nombreux chapitres ». […] À Saint-Pierre de Barjouville, dans le Toulousain, l’archevêque de Toulouse prend la moitié des dîmes et fait par an 8 livres d’aumône ; à Bretx, le chapitre de l’Isle-Jourdain qui perçoit la moitié de certaines dîmes et les trois quarts des autres, donne 10 livres ; à Croix-Falgarde, les Bénédictins, à qui la moitié de la dîme appartient, donnent 10 livres par an122. […] Lettre de l’abbé d’Osmond du 2 avril 1789.) — Archives nationales, Procès-verbaux manuscrits des États généraux, t. 148, 245 et 257, Mémoires des curés de Toulouse ; t. 150, 282, représentations par le chapitre de Dijon.
Taine des deux chapitres sur Napoléon qu’il vient de publier dans la Revue des Deux-Mondes. […] Taine publiait dans la Revue des Deux-Mondes deux chapitres sur l’empereur Napoléon. […] C’est à ces deux chapitres que répond aujourd’hui le prince Napoléon. […] D’abord, tout le premier chapitre est irréprochable ; on y voit, méthodiquement décomposé, le génie d’un grand homme de guerre et d’un grand conducteur de peuples. […] Dans le second chapitre, c’est l’être moral qui est décomposé et décrit.
Parlant, je crois, de quelque souper chez le président Hénault, qui faisait les honneurs de chez lui en mangeant beaucoup, le prince de Ligne nous dit : « Marmontel l’a secondé à merveille ; Duclos pas mal, avec sa sécheresse et son sel ordinaire ; sel de mer à la vérité, sel amer, mais qui vaut mieux que le sel attique dont on parle toujours et où je ne trouve jamais le mot pour rire. » Les portraits des gens de lettres qui terminent le fragment trop court des Mémoires de Duclos, et où l’on voit passer Fréret, Terrasson, Du Marsais, La Motte, forment un des meilleurs et des plus agréables chapitres de notre histoire littéraire. […] C’est ainsi que, dans un chapitre de ses Considérations, il a très bien décrit ce travers du persiflage et de la méchanceté qui fut quelque temps une mode, une fureur, une espèce de grippe qui régnait sur tout Paris, et qui, du cercle brillant des Forcalquier, des Stainville et des duchesse de Chaulnes, gagnait les sociétés même subalternes : il n’était cercle bourgeois se piquant de bon ton, qui n’eût son petit héros de scélératesse, son Cléon : c’est, en effet, le moment où Gresset eut l’idée de faire sa comédie du Méchant (1747). […] Plusieurs chapitres des Considérations, tels que celui « Sur le ridicule, la singularité et l’affectation », ne sont que des articles développés de définition et de synonymie morale, dignes d’être loués par Beauzée. Les chapitres sur « les gens de fortune » et sur « Les gens de lettres » sont de vraies descriptions de mœurs et excellents de tout point. […] Les bons chapitres de Duclos n’ont que l’inconvénient d’être d’une observation morale trop suivie, trop continue, sans rien qui y jette du jour et de la lumière ; ils sont semés de jolis mots qui gagneraient à être détachés, et qui sont faits pour circuler comme des proverbes de gens d’esprit : L’orgueil est le premier des tyrans ou des consolateurs.
Cousin avait pris d’emblée le meilleur, a publié récemment un livre sur la comtesse de Maure, l’amie de Mme de Sablé, sans assez se dire que le maître lui-même, en donnant tout un volume sur cette illustre marquise, avait excédé les proportions : une couple de chapitres eussent suffi. […] Ayant eu accès dans les papiers de famille conservés au château de la Roche-Guyon, il nous donne en toute hâte aujourd’hui le résultat de ses recherches, quelques pensées ou Maximes inédites ou presque inédites (une vingtaine tout au plus), quelques chapitres de Réflexions morales. […] Quand donc ce chapitre Rambouillet finira-t-il ? […] -B., nous dit M. de Barthélémy, a consacré dans son Port-Royal la moitié d’un chapitre à Mme de Sablé, qu’il juge avec peu de bienveillance. […] On remarquera pourtant un ou deux chapitres sur la vieillesse, sur la retraite, et un lieu commun d’une rhétorique élégante et polie aboutissant à un parallèle de Condé et de Turenne.
Tout ce chapitre plein de vigueur peut se lire à côté d’un chapitre pareil de l’Imitation (23e du livre premier). […] Pendant que je suis en train de l’étudier et de chercher encore moins à le juger qu’à le définir, je rencontre, au chapitre des « Jugements téméraires », cette remarque qui s’applique à nous autres critiques moralistes, et qui est faite pour nous modérer dans nos conjectures. […] Il y a des chapitres tout entiers d’une rare et fine délicatesse morale, particulièrement le 36me de cette troisième partie. Saint François de Sales y énumère toutes les petites formes de partialité et d’injustice par lesquelles nous tirons à nous, dans la pratique de la vie, du côté de notre intérêt et de notre passion, sans vouloir l’avouer ni en avoir l’air, et sans nous croire moins honnêtes gens ; il fait toucher au doigt en quoi consistent ces défauts de raison et de charité, lesquels, au bout du compte, ne sont que de mesquines tricheries : « Car on ne perd rien, dit-il, à vivre généreusement, noblement, courtoisement, et avec un cœur royal, égal et raisonnable. » Par ce seul chapitre, où respire dans le moindre détail la vraie loi de charité, saint François de Sales s’élève en morale bien au-dessus du Montaigne et du Franklin.
J’aurais eu regret cependant que l’auteur eût complètement supprimé dans le volume offert à notre public deux ou trois morceaux. « La crise de la foi » est un beau chapitre intérieur, et qui rappelle, à quelques égards, le touchant monologue de Jouffroy au moment où il s’aperçut que la foi première sur laquelle il s’appuyait s’était écroulée dans son cœur. […] L’homme qui a écrit le chapitre de Joseph de Maistre n’a plus besoin qu’on lui donne de conseils : c’est un maître de qui nous pouvons plutôt nous-même en recevoir. […] Les Affaires de Rome renferment des descriptions charmantes et de piquants portraits ; la préface des troisièmes Mélanges est un modèle de lucide discussion ; l’Esquisse d’une philosophie contient sur l’art un chapitre d’une merveilleuse et mystique poésie. […] On pouvait croire qu’il manquait tout à fait de tendresse et d’onction ; mais, par un ou deux chapitres de ces Paroles même d’un croyant qu’on vient de voir si sévèrement jugées, il a commencé de prouver qu’il n’était pas tout à fait dépourvu de cette fibre-là.
Chapitre V. […] Des chapitres de Villehardouin, presque tout Joinville, — toujours au moyen des traductions — les grands épisodes de Froissart, un peu de Comines s’ajouteront à la Chanson de Roland, tout sera bon, hormis le faux et l’ennuyeux. […] On pourra parler de l’homme : on ne sera jamais pris au dépourvu sur ce chapitre. […] La préface de Cromwell, les chapitres littéraires du Génie du christianisme, les critiques de Lessing, de Schlegel sur nos classiques, sont d’excellents appuis pour l’intelligence, qui en tirera des principes pour penser autrement, et qui, pour échapper à des conclusions blessantes, apprendra à raisonner.
Lerminier, après avoir médité ses sujets en philosophe et en penseur, s’en est emparé en artiste ; l’enthousiasme de Diderot a passé dans celui qui le célèbre et qui célèbre les trois autres ; ces quatre chapitres sont comme un poème, en quatre hymnes, qui s’adressent tour à tour à chacun des membres de ce quaternaire sacré de la philosophie. […] Le chapitre sur Turgot est un chef-d’œuvre de sage et neuve appréciation, plein et mesuré, éloquent et simple. […] Un excellent chapitre sur le rapport des idées et des mœurs démontre que, s’il est des époques dans la vie du monde où les mœurs précèdent les idées, il en est d’autres où, au milieu de la prostration des anciennes mœurs, l’initiative est aux idées pour réformer et retremper les nations.
Chapitre XIV. […] Chap. […] Mais l’anecdote du chapitre IV de Jean représente certainement une des pensées les plus intimes de Jésus, et la plupart des circonstances du récit ont un cachet frappant de vérité.
Elle est divisée par chapitres ; les chapitres le sont particles.
Chapitre V. […] Surtout dans le chapitre des Esprits forts.
Le romancier à la manière anglaise, et c’est la bonne, — le roman est la meilleure gloire de l’Angleterre, — le romancier de la vie familiale et des mœurs intimes, avec de la profondeur sous la bonhomie, de l’attendrissement sous la gaîté, il y a telles pages, comme un Paysage disparu et le Vieux salon, de ces Propos littéraires et pittoresques, que je vous donne et que vous prendrez pour des chapitres exquis — mon Dieu ! […] Demandez-le plutôt aux Impassibles (voir le volume des Propos), aux Impassibles, qui, depuis ce chapitre de critique, ne le sont plus !
Nous discuterons dans ce chapitre les deux premières de ces objections, réservant les instincts et l’hybridité pour deux chapitres spéciaux. […] Nous discuterons cette question plus à propos dans le chapitre sur l’Insuffisance des documents géologiques. […] Mais nous examinerons plus complétement cette objection dans le prochain chapitre. […] Chap. I, page 20, et chap.
Chapitre III. […] II, § 6], il n’est guère question que des variétés vives que nous étudions dans ce chapitre. […] Darmesteter, dans la Revue philosophique, nov. 1876 [cf. notre chap. […] Maury [voir chap. […] La tristesse, le découragement, passions déprimantes comme la peur, ont le même effet [voir plus loin, chap.
Chapitre II Jean Calvin 1. […] Qui voudra s’en convaincre n’aura qu’à lire les chapitres 15 et 17 du premier livre, et ces admirables chapitres 6 à 10 du livre III, sur la vie de l’homme chrétien182.
Chapitre XVII. […] Quoique son livre soit écrit par pensées détachées, il en a fait de chacun de ses chapitres un traité méthodique, en rapportant sous un même titre les pensées qui ont rapport à la même matiere, & en leur donnant tantôt plus, tantôt moins d’étendue. […] Il regne un continuel désordre dans tout ce qu’il écrit, & vous trouvez tel chapitre intitulé des Loix, où il n’y aura pas quatre lignes sur son sujet.
Lisez, pour en juger, son chapitre sur les médecins, ces confesseurs du corps qui tiennent, par en bas, une société matérialiste, et dont on ne dira jamais le mal qu’on a dit des confesseurs de l’âme, qui, du moins, tenaient la société par en haut ! Lisez son chapitre sur les enfants, les petits bas bleus et jambes écossaises, sur le règne du bambin, comme il dit. […] Lisez même son chapitre des deuils maternels, que je n’ai pas la force de louer, mais qu’il a eu la force d’écrire.
Je reprendrai à mon tour le chapitre de la vie de Montaigne auquel elles se rapportent, et qui est l’époque de sa mairie à Bordeaux. […] Grün a établi les divers temps et les principaux chapitres de la vie publique de Montaigne. […] Il faudrait relire ici le chapitre tout entier de ses Essais (le Xe du livre III) qui lui a été inspiré par les souvenirs de sa mairie ; c’est encore lui qui nous en dit plus que personne sur sa gestion publique et sur l’esprit qu’il y apporta. […] Il va plaider ainsi dans tout ce chapitre pour son propre tempérament ; il fait la théorie de sa manière d’être. […] C’était un chapitre du troisième volume des Causeries d’un Curieux, alors sous presse ; l’auteur en avait fait un extrait à part, tiré à 240 exemplaires ; imprimerie de Pion, rue Garancière, 8.
En un endroit du récit, on trouve un chapitre intitulé « Les Poètes » : c’est un dîner supposé entre gens de lettres et beaux esprits du temps de Louis XIII ; le fameux poète Théophile y préside. […] Ce chapitre n’a rien de trop vif ni de trop égayé, je vous assure. […] Les chapitres qui traitent de la chute, de l’assassinat du maréchal d’Ancre, et de la condamnation de sa veuve, sont, à les bien voir, des scènes d’une tragi-comédie amère. […] Il réalisait, avec plus de singularité, le portrait qu’il a tracé du flâneur, dans le dernier chapitre de son Époque sans nom. […] Je me borne, sans m’expliquer davantage, à vous prier de relire certains chapitres de The Antiquary.
Je n’insisterai pas sur cet écrit dont Mme Du Deffand disait : « J’ai lu quelques chapitres de M. […] Necker ne ressemblent ni aux Maximes de La Rochefoucauld ni aux Pensées de Vauvenargues ; elles n’ont ni la généralité ni la grandeur, excepté quelques-unes qui semblent plutôt des chapitres détachés et qui iraient aussi bien dans un ouvrage de morale ou de religion. […] Ce joli chapitre, qui tient de Fontenelle et de Marivaux encore plus que de La Bruyère, amusa beaucoup au xviiie siècle, et chacun crut y reconnaître son voisin. […] Il est un chapitre de M. […] Ceux qui seraient curieux de lire en entier ce petit chapitre le trouveront au tome XV des Œuvres de M.
Ses livres, chaque chapitre de ses livres, plusieurs paragraphes de chaque chapitre sont constitués par le récit de faits positifs, précis, particularisés, par des observations, des anecdotes, un geste, une physionomie, une mine, une locution, une attitude ou un incident. […] Des faits encore, déguisés sous une conversation, jetés en parenthèse, arrivant comme par hasard au bout d’une phrase, servent à caractériser ces personnages fugitifs qui ne traversent qu’une page, à décrire un lieu, à spécifier une sensation par une comparaison, à montrer en raccourci l’aspect et les êtres d’un salon, à noter le paroxysme d’une maladie ou l’affolement d’une passion, à marquer les réalités d’une répétition, la physionomie d’un souteneur, l’aspect particulier d’un public de cirque à Paris, le débraillé d’un cabotin, la colère d’une atrice ou d’une petite fille ; et, dans cette profusion de notes, d’anecdotes, d’incidents, de gestes et de mines, il en est que l’auteur nous donne par surcroît, sans nécessité pour le roman, comme une bonne partie des premiers chapitres de la Faustin, comme ce souriant récit où Mascaro, le fantastique et vague serviteur du maréchal Handancourt, emmène Chérie dans la forêt « voir des bêtes », et sous les grands arbres précède la petite fille émerveillée, faisant chut de la main sur la basque de son habit noir. […] De là aussi, de son goût du bizarre et du fantastique, les soubresauts de son récit, la terrible nervosité des derniers chapitres de La Fanstin et de Chérie, ces agonies atroces, ces scènes nocturnes traitées à l’eau-forte, ces personnages ambigus et gris, le mystère de certains de ses dévoilements, la richesse barbare de certains de ses intérieurs.
C’est dans ce livre qu’alors il se donna (tout le monde connaît ce chapitre du Sentimental Journey) le nom de Yorick, le bouffon du Roi de Danemark dans Hamlet, et qu’il se l’appliqua si justement que ce surnom a presque dévoré son nom. […] Dans un de ces moments, sans doute, un prébendaire d’York put écrire d’une blanche main fatiguée, et qui se mourait de langueur, cette file de pâles chapitres qu’on nous donne pour du Sterne, mais Yorick, lui, n’y a point touché… On l’y cherche en vain. […] … Pour ceux qui n’entendent pas l’arabe comme pour ceux qui le comprennent, ce mot de Koran a beau signifier, dans son sens primitif et grammatical, une collection de chapitres, il n’en fait pas moins, dès qu’on le prononce, passer devant nous le monde de l’Orient avec ses dogmes, ses coutumes, ses mœurs, ses tableaux. […] Hédouin, les chapitres du Koran ne seraient que les fragments interrompus de ces Mémoires que Sterne avait projetés et qui sont restés en chrysalide.
Chapitre III. […] Si nous voulons donc résoudre le problème que nous posions tout à l’heure, notre méthode devra être, conformément à ces principes, d’essayer tour à tour, dans les chapitres qui vont suivre, l’induction et la déduction, — c’est-à-dire, dans l’espèce, les constatations historiques et les démonstrations psychologiques. […] Fouillée, L’idée moderne du droit, 1ers chapitres. […] V. plus bas, 2e partie, chapitre II.
Chapitre X Suite de 1629 à 1640 (4e période) — Naissance de l’Académie française. — Le Cid de Corneille. — Critique du Cid par l’Académie française. — Opinion de l’hôtel de Rambouillet sur Le Cid. […] J’observe, en finissant ce chapitre, que vers la fin de la période dont il traite (en 1637) parut le premier ouvrage de Descartes, celui qui l’ait son plus incontestable titre de gloire ; je parle de son Discours sur la méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences.
L’indignation leur vient ensuite avec la réflexion ; car il leur faut beaucoup de temps avant de comprendre toute la perfidie des Anciens (voyez le commencement de mon chapitre iv). […] Ce chapitre est une espèce de précaution oratoire pour atténuer celui de la tente qui n’a choqué personne et qui, sans le serpent, eût fait pousser des cris. […] « 3° Dans le chapitre IV, tout ce qui se rapporte à Giscon est de même tonalité que la deuxième partie du chapitre II (Hannon). […] « 4° Tout ce qui s’étend depuis la bataille du Macar jusqu’au serpent et tout le chapitre XII jusqu’au dénombrement des Barbares, s’enfonce, disparaît dans le souvenir. […] Je n’eus donc, pour ce chapitre de Volupté qui commence par ces mots : « Quand on entre au séminaire, etc. », qu’à reprendre les paroles mêmes de l’abbé Lacordaire et à les faire entrer dans le tissu de mon récit, on y changeant ou en y adaptant çà et là quelques particularités et en opérant les soudures.
Chapitre deuxième § I. […] Ces études, et le soupçon d’hérésie qui s’y attachait, les dénoncèrent au chapitre du couvent. […] Livre II, chap. […] Chap. […] I, chap.
Il n’est pas un des chapitres de ce livre qui n’atteste un des meilleurs et des plus fermes esprits, un des plus propres à l’observation politique, dans cette carrière où l’on compte si peu de pas éclatants et solides depuis l’incomparable monument de Montesquieu. […] Sans prétendre conclure de là directement à l’Europe, M. de Tocqueville, dans l’un des chapitres suivants, discute la valeur d’un mot très souvent répété, et cherche à préciser ce qu’il faut entendre par centralisation. […] « Car je n’ignore pas, dit-il, quelle est l’influence exercée par la nature du pays et les faits antécédents sur les constitutions politiques, et je regarderais comme un grand malheur pour le genre humain que la liberté dût en tous lieux se produire sous les mêmes traits. » Un de ses premiers chapitres porte sur ce qu’il appelle le point de départ, sur l’origine même des divers États américains et l’esprit infusé en eux dès le commencement.
Chapitre IX. […] Enfin, pour terminer par le troisième et dernier point que nous avons indiqué au début de ce chapitre, nous remarquerons que la pratique politique en vigueur dans la démocratie (suffrage universel, parlementarisme, action des partis, des ligues, des comités, etc.) tend tout entière et aboutit à asservir les individus à des groupes, à des mots d’ordre de groupe, à des influences collectives et anonymes. […] Nous distinguerons ici comme dans les chapitres précédents, deux espèces d’individualisme.
Chapitre VIII. Suite du chapitre précédent. […] Magistrature de la pensée dans ces trois âges de l’esprit humain Dans l’ordre naturel des idées, ce chapitre ainsi que le précédent devraient se trouver après celui où je me propose de développer la théorie de la parole ; mais il faut que j’intervertisse cet ordre naturel des idées, pour me soumettre à un plan non moins impérieux, qui consiste à mettre de suite tout ce qui peut amener à comprendre le caractère de l’âge actuel.
II Ce commentaire — car je ne veux vous priver de rien de ce qu’il nous offre d’inattendu et de frappant — est composé d’une introduction et de quatre chapitres (en tout un volume de 326 pages), dans lesquels, je le reconnais, toutes les questions critiques relatives à Thucydide et à son livre sont examinées avec soin. L’introduction contient la méthode générale de l’historien grec, et les quatre chapitres, en suivant, — les harangues, les récits et les descriptions, — l’art de Thucydide, et enfin, le fond de l’art et de l’artiste, son génie et son originalité. […] Jules Girard, tout ce qui suit son introduction dans les quatre chapitres de son commentaire n’est qu’une conséquence nécessaire de cette première démonstration.
Tout ce chapitre V de la première partie de l’Illustration, qui a pour titre : Que les traductions ne sont suffisantes pour donner perfection à la langue françoise, est fort beau. […] Dans tous ces chapitres de l’Illustration il y a ampleur, harmonie, élévation, noblesse de style, un ton soutenu ; c’est d’un souffle bien autrement puissant que chez Boileau, ce dernier étant plus occupé du détail et de la perfection, plus attentif à ce qu’on appelle goût. […] Dans ce même chapitre, il s’adresse aussi aux prosateurs et les exhorte, en recueillant les fragments de vieilles chroniques françaises, à en bâtir le corps entier d’une belle histoire à la Tite-Live, à la Thucydide. […] Je relis le titre III de sa Lettre à l’Académie française, où il se plaint de la gêne et de l’appauvrissement que notre langue a subis depuis cent ans environ, et où il ose proposer le remède : c’est à croire, en vérité, qu’en écrivant ce chapitre, Fénelon se ressouvenait, sans le dire, de celui de Du Bellay dans l’Illustration. […] Ce chapitre n’est pas digne des précédents.
Plusieurs de ces difficultés se rencontraient dès les chapitres préliminaires de l’Introduction sur les Ibères, les Celtes et les Phocéens ; malgré tout l’esprit de détail et les finesses d’interprétation que l’auteur y a semés, il n’a pu éviter de laisser ce portique de son œuvre assez semblable aux époques incertaines et coupées qu’il y représente, quelques pierres druidiques éparses ou superposées, quelques inscriptions à demi comprises, quelques noms roulés comme des cailloux dans le torrent. En général, on pourrait demander à certains chapitres un peu plus de refonte et une sorte de bouillonnement, si cela était conciliable avec la précise exactitude. […] Combien donc j’aime mieux me reporter et convier le lecteur vers tant d’admirables et incontestables chapitres de M. […] Dans son chapitre sur le semi-pélagianisme, il s’autorise, contre les augustiniens outrés, du livre intitulé Prædestinatus, « et qu’un semi-pélagien, dit-il, a publié en l’accompagnant d’une réfutation. » Mais je trouve, dans les querelles jansénistes du dix-septième siècle, que ce fut le Père Sirmond, docte jésuite, qui eut de Rome une copie de ce manuscrit et la publia. […] Elle se rattacherait en commentaire vivant à la fin du vie chapitre du livre premier, tome I, page 270.
Chapitre II. […] III, 4e part., chap. […] Tarde, L’opposition universelle, chap. […] Maine, L’Ancien Droit, chapitre II. […] Havet, Le Christianisme et ses origines, II, chap.
Chapitre III. […] On ferait des têtes de chapitres sous lesquelles on n’aurait rien à mettre ; ces trous, devant lesquels le lecteur serait brusquement arrêté, l’empêcheraient de nous suivre où nous voulons le mener, et lui ôteraient toute confiance.
Chapitre VI. […] Remarquez en effet que souvent des idées se suivent, qui ne dépendent point les unes des autres, mais qui se rattachent toutes pour ainsi dire parallèlement à une idée maîtresse, génératrice, que le titre et le début du chapitre et du morceau expliquent : chercher des transitions entre celles de ces idées qui se suivent, c’est chercher le point de rencontre de deux lignes parallèles.
Chapitre premier. […] Ce chapitre, « de l’Expression », est tout entier à lire ainsi que le précédent, « de l’Action ».
Chapitre XIII. […] Il y a dans les ultimes chapitres — et je suis heureux, après des compliments que de mauvais esprits craindront énigmatiques, de finir sur une louange sincère : — il traîne en queue de roman une intrigue de juge d’instruction où Mme Fénigan croit son mari assassin, tandis que son mari la suppose coupable, et que c’est au juste un vieux braconnier qui a fait le coup, il y a là un de ces quiproquos à triple détente, d’un comique irrésistible, et dont M.
Chapitre X Une Académie de la beauté verbale. — La formation savante et la déformation populaire. — La vitalité linguistique. — Innocuité des altérations syllabiques. — La race fait la beauté d’un mot. — Le patois européen et la langue de l’avenir. […] Voir le chapitre suivant.
Chapitre V. […] Nous avons fait connoître la plûpart de ces Eloges, dans le chapitre des Orateurs, à l’article des discours académiques.
Chapitre XVI. […] Nous avons indiqué les meilleurs dans les chapitres de l’histoire.
Charles m’a lu et qu’il sait parfaitement que j’ai dit le contraire dans tous mes chapitres. […] Mais, la part faite à l’objection, le principe demeure, et rien au monde ne peut le détruire, pas même cette autre objection plus grave, que nous indiquons aussi dans notre premier chapitre : à savoir qu’il y a eu d’excellents improvisateurs.
J’ai posé dans un premier chapitre qu’il ne fut point ce qu’on l’a cru… Le mot, si souvent cité, de madame Necker sur l’exagération de l’esprit de Diderot peut s’appliquer à sa renommée. […] Il s’y obstina, il s’y acharna, il s’y exaspéra, il s’y échevela, il s’y ensangmêla, — comme dit une expression magnifique du pays où j’écris ce chapitre, — et il y ruina un esprit superbe. […] Encore une fois, c’est uniquement, exclusivement, le philosophe que j’ai voulu apprécier dans ce chapitre. […] Dans les chapitres précédents nous avons, si on se le rappelle, cherché à prendre la mesure exacte du métaphysicien, du moraliste, de l’historien, du romancier, de l’homme de raisonnement et de fantaisie, si prodigieusement exagérés dans Diderot. […] Je l’ai dit dans un des chapitres précédents, Diderot, cet apôtre retourné en athée, est resté opiniâtrément ce qu’il était et ce qu’il avait été élevé pour être : un prédicateur.
Toute cette intéressante histoire littéraire et morale, entraîne avec elle, d’époque en époque, l’histoire des beaux-arts, laquelle ne forme pas un chapitre à part. […] Chapitre II. […] Chapitre II. […] Chapitre premier. […] Chapitre premier.
Comme le Traité de grande Tactique s’était imprimé sur ces entrefaites, et que les deux premiers volumes avaient paru, Jomini avait glissé ces volumes dans le paquet des dépêches du maréchal, en y joignant une lettre d’envoi qui appelait l’attention de Napoléon sur un chapitre capital où les dernières guerres, et notamment la campagne de 1800, étaient invoquées et comparées aux opérations du grand Frédéric. […] Quelques jours après (il sut tout cela depuis par Maret), pendant que la paix se négociait, l’Empereur était à Schœnbrunn, et, se trouvant dans un de ses rares quarts d’heure de loisir, il dit à Maret : « Lisez-moi un peu ce chapitre de l’ouvrage apporté à Austerlitz par un officier du maréchal Ney. » Et, après avoir écouté quelque temps ; « Et qu’on dise maintenant que le siècle ne marche pas ! […] Le chapitre de son ouvrage, que Jomini avait eu l’esprit d’indiquer à lire à Napoléon au lendemain d’Austerlitz (le ive du tome II de la première édition, qui est devenu le xive de l’édition de 1851), ce chapitre n’était pas si mal choisi ni fait pour déplaire au nouvel Empereur.
Chapitre III. […] Mme de Genlis, Mémoires, chap. […] Mme de Genlis, Mémoires, chap. […] Dumouriez, Mémoires, III, chap.
Chapitre I :Sensations et idées. […] Chap. […] Chap. […] Chap.
Dans le premier livre de Rabelais, dans ce livre de Gargantua, qui ne fut pas composé le premier en date peut-être, mais qui est le plus suivi, le plus complet en lui-même, ayant un commencement, un milieu et une fin, on trouve quelques admirables chapitres, pas trop sérieux, pas trop bouffons, et où les grandes parties sensées de Rabelais se déclarent. Je veux parler des chapitres qui traitent de l’éducation de Gargantua. […] Ces chapitres xxiii et xxiv du premier livre sont vraiment admirables, et nous offrent le plus sain et le plus vaste système d’éducation qui se puisse imaginer, un système mieux ménagé que celui de l’Émile, à la Montaigne, tout pratique, tourné à l’utilité, au développement de tout l’homme, tant des facultés du corps que de celles de l’esprit. […] J’avais alors un souverain mépris pour Rabelais. » Dans ses Lettres philosophiques, il a parlé de lui très légèrement en effet, en le mettant au-dessous de Swift, ce qui n’est pas juste : « C’est un philosophe ivre, concluait-il, qui n’a écrit que dans le temps de son ivresse. » Mais, vingt-cinq ans plus tard, il lui a fait réparation en écrivant à Mme Du Deffand : J’ai relu, après Clarisse, quelques chapitres de Rabelais, comme le combat de frère Jean des Entommeures et la tenue du conseil de Picrochole ; je les sais pourtant presque par cœur, mais je les ai relus avec un très grand plaisir, parce que c’est la peinture du monde la plus vive.
Chapitre I. […] Chacun des types humains envisagés au cours du chapitre consacré au Bovarysme individuel apparaissait bien halluciné par le pouvoir de l’exemple et de la notion. […] Si l’apparition d’une conception bovaryque comporte en un groupe ancien les conséquences désastreuses que l’on vient d’énoncer, il en est tout autrement — et c’est ce qu’on se propose en ce chapitre de mettre en lumière— pour un groupe de formation récente. […] Entre ces deux mesures extrêmes, il y a place pour un lent pouvoir de métamorphose où la faculté de se concevoir autre fait preuve du caractère d’excellence que ce chapitre avait pour objet de rendre manifeste.
C’est l’histoire d’un frêle et exceptionnel jeune homme, prise en son plus étrange chapitre, que raconte A Rebours, le nouveau livre de M. […] Huysmans l’expédie en quelques phrases et consacre ses chapitres non plus au récit d’une série d’événements, mais à la description d’une situation, d’une scène, procède non par narrations successives avec de courtes haltes, mais par de larges tableaux reliés de brèves indications d’action ; et, comme tous les écrivains de cette école avec de profondes différences personnelles il possède un vocabulaire étendu et un style riche en tournures, apte, par des procédés divers, à rendre l’aspect extérieur des choses, à reproduire les spectacles, les parfums, les sens, toutes les causes diverses et compliquées de nos sensations, de façon à les renouveler dans l’esprit du lecteur par la voie détournée des mots. […] Que l’on note encore le chapitre de A Rebours, où, par une boueuse nuit d’automne, le duc erre par tout le quartier anglican de Paris, des bureaux de « Galignani » à la taverne de la rue d’Amsterdam dans Les Sœurs Vatard, le tumultueux intérieur d’atelier de femmes par un matin de paye après une nuit blanche, la plaisante énumération des manques de tenue de l’ouvrière Céline devenue la maîtresse d’un monsieur à chapeau de soie le bruissant tableau des Folies-Bergère dans les Croquis parisiens, et les vues en grisaille de certains sites dolents de la banlieue enfin, dans tous ses livres, cette qualité que M. […] Huysmans estparvenu à écrire ce surprenant chapitre VII de A Rebours, qui, racontant les intimes fluctuations d’âme d’un catholique incrédule, dévotieux et inquiet, marque le cours de pensées de théologie ou de scepticisme, par une succession de précises images, accomplissant le tour de force de seize pages de la plus subtile psychologie, écrites presque constamment en termes concrets.
Chapitre XV. […] Quelle fraîcheur de ne plus trouver des débuts de chapitre de cette grâce : « Après une douleur intense, physique ou morale, l’homme éprouve une stupeur très douce où il semble qu’il abdique sa volonté et qu’il s’abandonne à sa chance. […] Renard précise les petits états d’âme de ce gosse par une foule d’aventures ingénieuses et naturelles qui ont les chapitres du volume.
Dans le Chapitre de la seconde Guerre Punique, après avoir parlé de la défaite des Romains à Cannes par Annibal, & des raisons que ce Capitaine opposa à Maherbal, pour ne pas poursuivre sa conquête, Saint-Evremont ajoute cette réflexion, touchant la destinée des Empires. […] Dans le même Chapitre, parlant des bonnes qualités de Scipion, qui le rendirent suspect aux Romains, il dit, que dans le temps qu'on l'accusoit, il pouvoit répondre & se justifier ; « mais, ajoute-t-il, il y a une innocence héroïque aussi-bien qu'une valeur, si on peut parler de la sotte ; la sienne négligea les formes où sont assujettis les innocens ordinaires ; & au lieu de répondre à ses Accusateurs : Allons , dit-il, rendre graces aux Dieux de mes victoires : & tout le monde le suivit au Capitole ».
Chapitre VI Réforme des mots grecs-français. — Les lettres parasites et les groupes arbitraires (ph, ch). — Liste de mots grecs réformés. — La Cité verbale et les mots insolites. — Dernier mot sur le « fonétisme ». — La liberté de l’orthographe. […] Je parlerai des mots étrangers dans un autre chapitre.
Chapitre IV. […] Nous placerons dans ce chapitre, entre le Paradis perdu et la Henriade, quelques poèmes français et étrangers dont nous n’avons qu’un mot à dire.
Chapitre V. […] De telles histoires durent se conserver naturellement dans la mémoire des peuples, en vertu du premier principe observé au commencement de ce chapitre.
Rarement elle s’attachait, comme Longin dans quelques excellents chapitres, comme Denys d’Halicarnasse dans quelques insipides traités, à faire ressortir le mérite d’un ouvrage ou le caractère d’un écrivain. […] L’un dévoile à la fois tout l’horizon et l’éclaire d’un jet de lumière : chacun de ses chapitres renferme tout son système, et montre le même ensemble sous des points de vue toujours nouveaux et magnifiques. […] La Bruyère, chap. […] La Bruyère, chap. […] De l’Allemagne, chap.
Le chapitre sur le style de Flaubert, ses constructions, sa langue et ses phrases, est d’une démonstration définitive. […] On excitait la curiosité par le titre des chapitres : « Chapitre III : Où notre héros va subir une grande épreuve… Chapitre IV : Où l’on fait une mauvaise rencontre… Chapitre V : Où le lecteur fait la connaissance d’un personnage inattendu…, etc. » Balzac a toujours éprouvé le besoin d’être en tiers avec ses héros. […] Un conte n’est qu’un chapitre de roman, qui a, comme lui, son plan, son début et son dénouement. […] Fontanes lui fit refaire des chapitres entiers, notamment l’épisode de Velléda et le discours du père Aubry. […] On regimbe à l’idée de retrancher un chapitre, de corriger une phrase.
Chapitre XII. […] Ses écrits historiques ne sont pas impérissables : les arrière-neveux ne se soucieront pas de son goût de Watteau, ou de Hok’saï ; même ses prétentions à écrire les chapitres d’une clinique sociale laisseront profondément indifférent, Mais il demeurera bien un ou deux de ses romans, choisis au petit bonheur de la postérité.
Au lieu de deux ailes qu’elle avait, il en a donc donné quatre à la Pensée… Eh bien, c’est sous cette forme concentrée et particulière appelée articles de Journal, par la Vulgarité qui déshonore tout, quand elle parle de quelque chose, que les divers chapitres de ce livre ont été écrits. […] Ce serait en effet, de temps en temps, un mot, ou un jugement ou même un chapitre intégral devant lequel la Rédaction en Chef, cette héroïne, a eu froid dans le dos et qu’avec cette grâce qui n’appartient qu’à elle, elle a lestement supprimé !
Chapitre VI. […] (L’évolution créatrice, chap. […] Sur la relation établie par les métaphysiciens entre le bloc et les images données tour à tour nous nous sommes longuement étendu dans L’évolution créatrice, chap. […] Voir le sixième paragraphes et suivants du chapitre VI. […] Voir le septième paragraphes et suivants du chapitre VI.
Chapitre III. […] L’encouragement de la haute littérature, et c’est d’elle uniquement que je parle dans ce chapitre, son encouragement, c’est la gloire, la gloire de Cicéron, de César même et de Brutus. […] Ce sera l’objet du chapitre suivant.
Chaque lecteur substitue ses visions aux nôtres… » Ainsi parle le littérateur Paul Vence, dans un des premiers chapitres du roman. […] Et alors, je me pose une question : — Est-il possible ou est-il vraisemblable qu’un homme qui a cette puissance et cette lucidité d’esprit se laisse à la fois emporter à l’excès de démence et de cruauté dont ce statuaire méditatif nous donne le spectacle détestable (voir surtout le dernier chapitre) ? […] L’aventure du Lys rouge est dramatique à la façon, non d’une pièce de Dumas ou d’un roman de Maupassant, mais d’un chapitre de Schopenhauer… Est-ce que je m’en plains ?
Chapitre I. […] Isaïe, II, 1-4, et surtout les chapitres XL et suiv., LX et suiv. ; Michée, IV, 4 et suiv. Il faut se rappeler que la seconde partie du livre d’Isaïe, à partir du chapitre XL, n’est pas d’Isaïe.
Chapitre V. […] Le beau vers qui sert de titre au présent chapitre — je l’affirme hautement — m’appartient en toute propriété et on ne réussira pas à le trouver dans les œuvres complètes de M. […] Il veut « rattacher à des lois positives le régime des sons dans le vers » et fait la mathématique de la versification ou, si l’on préfère, « un petit chapitre de l’acoustique ».
Chapitre III Le gréco-français. — Les mots à combinaisons étymologiques. — Les mots composés français. — Le grec industriel et commercial. — Le grec médical. — Le grec et la dérivation française. — Le grec et le français dans la botanique, l’histoire naturelle, la sociologie — Les dieux grecs. […] Une histoire naturelle pour les enfants commence ainsi un chapitre : « Le nom du chœropotamos vient de deux mots grecs, choiros, porc, et potamos, rivière. » N’est-elle pas amusante cette explication, qui répète sans doute littéralement le raisonnement du savant inventeur de ce mot grotesque ? […] Le Professeur Brissaud, Histoire des expressions populaires relatives à la médecine (1888), livre fort intéressant et qui m’a été des plus utiles pour ce chapitre sur le grec médical.
Chapitre III. […] Cette vue de Rome jetait ma pensée dans la contemplation de quelques-unes des vérités qui font le sujet du chapitre précédent. […] Ainsi, pour rentrer dans ce qui fait l’objet de ce chapitre, la société est nouvelle, c’est-à-dire qu’elle est sans préjugés et sans maximes ; elle est donc encore sans institutions.
Addition au chapitre X de l’Essai sur les Institutions sociales [1830] J’ai imprimé, l’année dernière, une édition à petit nombre de l’Orphée, qui forme le quatrième volume de la présente publication. La préface de cette édition provisoire était terminée par un post-scriptum, que je crois devoir en détacher, pour le placer ici, avec quelques changements, comme addition au chapitre X. La question traitée dans ce chapitre se présentera encore par la suite ; toutes celles qui viennent d’être exposées se présenteront aussi de nouveau, sous différentes formes ; mais je ne ferai plus ni des unes ni des autres l’objet d’une discussion séparée.
Chapitre XXIV. […] , oui, je ne sais quelle invention qui s’égare, qui trébuche, qui se coupe comme un cheval vicieux, qui s’aplatit, mais qui se relève pour s’aplatir encore ; une invention dont Ponson lui-même se moquait, avec un cynisme qui avait l’air d’un dandysme, quand les lignes manquant à son feuilleton, il disait : « Apportez-moi un cigare et je finirai ce chapitre », et qu’il le finissait ! […] Si je n’avais vu que le talent dans Mme de Chandeneux, je ne lui aurais peut-être pas consacré un si long chapitre.
Chapitre XXV. […] Elle se met derrière Aristote, — non pas comme Sganarelle dans son chapitre des Chapeaux, mais dans sa Politique, quand elle dit que c’est chez les peuples guerriers que la femme a le plus d’influence, parce que plus on est fort, moins on est jaloux de son autorité. […] [Chapitre écrit pour compléter le volume, 1878.]
Chapitre IV Le roman Le développement du genre au xviiie siècle. — 1. […] C’est de là que viennent dans Gil Blas toutes ces insipides histoires de voleurs, ces friponneries longuement machinées et minutieusement narrées, enfin tant d’ennuyeux chapitres qu’on feuillette avec dégoût. […] Cf. chap. […] IV, chap. v.
Il faut lire là-dessus le chapitre xix du livre V, intitulé « Caractère du peuple françois et du gouvernement de ses rois », pour avoir de Commynes et de son esprit politique toute l’estime qu’il mérite. […] Commynes, dans ce chapitre, devance les idées réformatrices des Vauban, des d’Argenson. Si j’osais, je dirais que j’aime encore mieux ce chapitre-là qu’un chapitre analogue de Montesquieu.
Chapitre III : La littérature du xviiie et du xixe siècle Les théories précédentes semblent nous annoncer dans M. […] Nisard me paraît avoir jugés avec une parfaite justesse : c’est Voltaire et Buffon ; on lira avec plaisir et instruction les chapitres qu’il leur a consacrés, mais il est difficile de ne pas faire d’assez nombreuses réserves quant aux deux autres. […] Que Bossuet, par son beau chapitre sur les Romains, puisse être comparé avec Montesquieu sur le même sujet, je le veux bien ; mais l’Esprit des Lois, à quoi le comparez-vous ? […] Qu’on lise et qu’on relise les admirables chapitres sur la corruption des démocraties ; on verra quels sont les devoirs difficiles qui attendent les citoyens le jour où ils veulent être libres.
Chapitre VI. […] I, 1, 9 [passage déjà cité, chap. […] (au lieu de « Essai sur la nature »)], chap. […] [Voir plus haut, chap. […] Eyma), chap.
Chapitre VIII De la clarté et des termes techniques On peut nommer chaque chose par le terme qui lui convient exactement, garder d’un bout à l’autre du discours la plus rigoureuse propriété d’expression : cela ne fera pas nécessairement qu’on soit compris. […] Comme Ronsard disait que, pour lire sa Franciade, il fallait être Grec et Latin, de même, par l’abus des mots spéciaux, il faut être charpentier, mineur, ou maçon, pour entendre certains chapitres de romans contemporains.
C’est un des chapitres importants pour la connaissance de la France contemporaine. Et ce chapitre, Taine l’a esquissé.
On aura cette impression très-sensible à la lecture des premiers chapitres du second volume, de ces fameux chapitres sur l’homme, son divertissement, ses disproportions, sa grandeur, son néant. […] Il m’est arrivé, dans un chapitre de Port-Royal, d’avancer que chacun, plus ou moins, porte en soi son Montaigne, c’est-à-dire sa nature un peu païenne, son moi naturel où le christianisme n’a point passé. […] Il y a des chapitres où l’astérisque, signe placé par l’éditeur en tête des pensées inédites, reparaît à chaque instant. […] Voir surtout au tome II, page 341, le passage inédit où l’auteur, ravi dans une tendre contemplation, voit Jésus-Christ présent, converse avec lui, entend sa parole et lui répond : « On croirait lire, dit M augère, un chapitre de l’Imitation : Je pensois à toi dans mon agonie ; j’ai versé telles gouttes de sang pour toi. — Veux-tu qu’il me coûte toujours du sang de mon humanité, sans que tu donnes des larmes ?
II, chap. 14. […] I, chap. 13. […] II, chap. 14. […] « J’ai passé, dit-il, chap. […] I, chap. 13.
Chapitre V. […] Tous les exemples peuvent être réduits à ceux-là, et je fais alors comme un peintre qui, voulant représenter la figure d’un ami absent, retouche son dessin jusqu’à ce qu’il ait trouvé l’expression du visage qu’il reconnaît aussitôt. » (Législation primitive, chap. […] — Dans les Recherches philosophiques, chap. […] Cf., dans le même ouvrage, sa Réponse à quelques objections [et voir notre chapitre I, § 4] 249. […] Cf. ce que nous avons dit, commentant Bossuet, de l’extase [chap.
Chapitre III. […] Pour le développement des vues présentées ici, voir l’Essai sur les données immédiates de la conscience, Paris, 1889, principalement les chap. II et III ; Matière et Mémoire, Paris, 1896, chap. […] Voir Matière et Mémoire, chap. […] Nous l’avons discutée en détail dans plusieurs de nos travaux, notamment dans les trois premiers chapitres de Matière et Mémoire et dans divers essais de L’Énergie spirituelle.
Chapitre I Les qualités cliniques La vertu première de tout observateur est l’impassibilité ; impassibilité du chimiste devant la réaction nouvelle qui va miner ou étayer son hypothèse ; impassibilité du médecin devant le mal qu’il doit méthodiquement analyser9. […] Qui parfois même lui reste insoupçonné, comme nous le verrons au chapitre suivant (observation ignorante).
Chapitre XXVI. […] Cela est sensible surtout dans les versets 9 et suivants du chapitre XVI de Marc.
Chapitre VIII Mœurs, ton et langage de la société de Rambouillet. — Ton et langage de la bonne compagnie des gens peints par Corneille, dans sa comédie de Mélite. — Ton et langage de la société dissolue a la même époque. — Distinction entre différents genres de naïveté. […] Cicéron parle de la décence des paroles dans le traité des Devoirs, chap. 35.
Chapitre X. […] v, avant-dernier chapitre.
Chapitre viii Catholiques, protestants, socialistes, tous en défendant la France, défendent leur foi particulière Un trait commun à ces diverses familles d’esprit durant cette guerre, c’est qu’elles sentent toutes que le meilleur, le plus haut d’elles-mêmes, leur part divine est engagée dans le drame, et périrait avec la France. […] Des écrits plus anciens, remontant comme certains chapitres d’Anthinea à 1896 et 1898, font de même observer qu’« au bel instant où elle n’a été qu’elle-même, Athènes fut le genre humain. »
Chapitre I. […] Ouvrez-les ; chacune d’elles est un trésor ; il y a mis, dans un étroit espace, un long amas de réflexions, d’émotions, de découvertes, et notre jouissance est d’autant plus vive que tout cela, saisi en une minute, tient aisément dans le creux de notre main. « Ce qui fait ordinairement une grande pensée, dit-il lui-même, c’est lorsqu’on dit une chose qui en fait voir un grand nombre d’autres, et qu’on nous fait découvrir tout d’un coup ce que nous ne pouvions espérer qu’après une longue lecture. » En effet, telle est sa manière ; il pense par résumés : dans un chapitre de trois lignes, il concentre toute l’essence du despotisme. […] Traité de métaphysique , chap. […] Le matelot dans le naufrage, Récit de Paquette. — L’Ingénu , premiers chapitres. […] chap.
Je ne sais rien qui peigne mieux le genre de rouerie cher à ce monde oisif et raffiné, que le chapitre de Besenval intitulé Aventures de la société, et qui se rapporte à des intrigues galantes tramées vers 1753. […] Si l’on joint à ce chapitre celui qui concerne la jeunesse de la maréchale de Luxembourg, on aura les aveux les plus complets du désordre et de la dépravation du tempsas, de la part du témoin et du complice le moins fait pour s’en scandaliser. Besenval était ami de Crébillon fils, et il le consultait sur ses essais littéraires, il fit même un roman dans le genre de l’auteur à la mode, qu’il admirait : ici il aurait pu lui donner des mémoires, et, pour marquer l’époque dans son plein, c’est assurément mieux qu’un roman de Crébillon que ces deux chapitres de Besenval. […] L’inconvénient de ce qu’on appelle les mémoires de Besenval, à la lecture, est d’être décousus, de n’offrir que des chapitres morcelés et qui ne se suivent pas.
Dans une suite de chapitres particuliers, M. […] Il discute, contrôle, chemine pas à pas, oppose témoignage à témoignage ; il construit autour de l’œuvre dont il fait le siège une suite d’excellents et solides chapitres comme autant de forts avancés qui la brident et qui l’entament ; il ne cesse, dans tout ce travail, de faire acte de bon et judicieux esprit, qui ne se laisse éblouir à aucun instant et qui ne s’écarte jamais des méthodes sévères. […] Chéruel est trop juste pour ne pas le sentir : aussi dans tous les premiers chapitres sur Anne d’Autriche, Mazarin, Chavigny, Fouquet, etc., il a pris simplement prétexte des inexactitudes de Saint-Simon pour traiter lui-même, à son tour, de quelques points importants du grand règne sur lesquels il avait fait de longue main des études originales et approfondies. […] J’ai moi-même ici, tout récemment84, discuté trop à fond ce chapitre pour y revenir ; je me suis efforcé de montrer en quel sens et dans quelle juste mesure il convient de réduire Saint-Simon.
L’auteur d’ordinaire termine ses chapitres par quelque vocation élevée, quelque réflexion affectuese, ni sur le don des larmes qu’on avait en ces temps, et qui semble de jour en jour tarir ; sur les mariages chrétiens à la fois si passionnés et si chastes, et dont celui d’Élisabeth et du landgrave est comme un type accompli ; sur ce que le souvenir de Luther, au château même de la Wartbourg a détrôné celui de l’humble Élisabeth, dont le nom toutefois est resté à une fleur des champs. Ces fins de chapitres sont charmantes d’accent et comme harmonieuses, relevées d’une poésie toujours née du cœur. […] J’en dirai autant du chapitre de maître Conrad et du détail de ses duretés révoltantes. […] Mais l’âme, à la fin du chapitre, est du moins abondamment rafraîchie et satisfaite par ce baiser d’union que la reine Blanche, la mère de saint Louis, donne à sainte Élisabeth sur le front du jeune fils de celle-ci, qui lui était présenté.
Les premiers chapitres du premier volume ne sont pas ceux qui me plaisent le plus ; ils traitent de Dieu, de la création, de l’éternité, et de bien d’autres choses. […] Décidément, il sera convenable qu’un jour, de tous ces chapitres métaphysiques, on n’en fasse qu’un seul, très réduit, dans lequel on n’admettra que les pensées belles, simples, acceptables, rejetant toutes celles qui sont équivoques ou énigmatiques. […] On aurait beaucoup à tirer des chapitres de M. […] Puis, j’ai pris La Bruyère au chapitre des « Ouvrages de l’esprit ».
Mais ce premier chapitre grandiose, entremêlé çà et là d’apostrophes et d’allusions aux oisifs, de ce que j’appelle le Raynal ou la déclamation d’aujourd’hui, me plaît moins que l’histoire toute simple et tout agreste de Germain le fin laboureur. Ce récit commence avec le troisième chapitre et compose, à proprement parler, cette charmante idylle de La Mare au diable. […] Ici, dans deux chapitres intitulés « Sous les grands chênes » et « Prière du soir », on a une suite de scènes délicieuses, délicates, et qui n’ont leur pendant ni leur modèle dans aucune idylle antique ou moderne. […] Il s’aperçoit que cette petite Marie, à laquelle il n’avait jamais songé pour sa beauté, est plus fraîche qu’une rose de buisson, et il se détaille le gracieux portrait en concluant : « C’est gai, c’est sage, c’est laborieux, c’est aimant, et c’est drôle… Je ne vois pas ce qu’on pourrait souhaiter de mieux. » Dans le chapitre qui suit la « Prière du soir » et qui a pour titre « Malgré le froid », il y a un moment où j’ai craint qu’une brusquerie fâcheuse ne vînt gâter la pureté de l’ensemble : mais que voulez-vous ?
Son livre ne commence pas, comme celui de de Maistre, par un chapitre historique sur l’infaillibilité, mais par une définition de l’existence et de l’être. […] Dans l’impossibilité où je suis de citer tout ce qui me frappe au milieu de ce fouillis de richesses, j’indiquerai au moins le chapitre où l’auteur montre, avec une audacieuse justesse, que sans l’Église le Christianisme aurait fait le mal et l’erreur du monde et qu’il ne serait plus que l’épouvante de l’Histoire ; et celui-là encore qu’il intitule : « Coexistence des pouvoirs d’ordre, de juridiction et d’infaillibilité », dans lequel il prouve d’une manière si piquante que Jésus-Christ, étant et restant dans sa forme humaine sur la terre, n’en serait pas moins tenu d’instituer son Église telle qu’il l’a instituée et telle qu’elle est à cette heure. Je signalerai aussi le merveilleux passage où l’auteur de l’Infaillibilité applique à l’Église le mot étonnant d’Hippocrate : « Si l’homme était un, il ne mourrait pas », et enfin tous les corollaires de cet axiome qu’il a trouvé et qui eût réduit Pascal au silence : « Toute loi n’est qu’un miracle perpétuel. » Seuls, ces différents chapitres, lus à part de l’œuvre entière, donneraient une idée suffisante, à qui craindrait d’aborder un livre si grave et si gros, des sveltes facultés de l’homme qui a pu l’écrire. […] Il était de la race la plus distinguée des esprits, capable d’abstraction toute-puissante, avec la passion à côté, l’enthousiasme, toutes les grâces naïves et les noblesses de cœur qui font à un homme la plus belle aristocratie, et, malgré tout cela, c’est pourtant l’écrivain que, dans le silence dont nous nous plaignions pour lui au commencement de ce chapitre, un critique d’un talent aigu, mais épointé, ce jour-là, par le préjugé philosophique, n’a pas craint d’appeler « un marguillier ».
Chapitre IV. […] Si nous avons prouvé dans ce chapitre que les nations s’unifient, en un sens, de plus en plus, nous avions prouvé dans le précédent, que de plus en plus, en un sens, elles se compliquent. […] chap. 196. […] chap. 201.
Il n’aura pas, dans l’histoire littéraire du XIXe siècle, un chapitre à lui, à la suite du chapitre de Taine et du chapitre de M.
Chapitre III : Sentiments et Volonté I Les doctrines de l’école expérimentale d’Angleterre sur la psychologie des sentiments, des émotions, des phénomènes affectifs en général, ne semblent pas aussi précises ni aussi complètes que sur la question des sensations et des idées. […] On y chercherait aussi vainement une étude des appétits et des instincts, et le chapitre sur la volonté s’en ressent. […] « Un récent philosophe60 a montré d’une manière incontestable que la cause et la puissance c’est tout un ; et par suite tout se réduit à rechercher quel est l’état de l’esprit qui précède immédiatement une action. » Nous n’analyserons point ce chapitre sur la Volonté, notre but étant surtout de faire connaître des résultats nous les retrouverons avec plus d’ampleur dans M.
On y trouvera un bon exposé de la méthode physiologique ou objective ; et, plus loin, des chapitres substantiels et suggestifs sur la Mémoire et les Sentiments. — Le docteur Maudsley a développé avec beaucoup d’ardeur cette thèse : que les phénomènes ne diffèrent qu’en ce que les plus élevés sont produits par une concentration, les moins élevés par une dispersion de la force : une unité de pensée équivaudrait à plusieurs unités de vie, une unité de vie à plusieurs unités de force purement mécanique. […] Chapitre III et chapitre V.
D’un point de vue plus positif, elles se montrent encore le moyen inflexible par lequel le contenu de toute connaissance apparaît nécessairement indéterminé, inconsistant et instable, en proie à la possibilité d’une dissociation indéfinie, le principe de causalité contraignant l’esprit, à l’occasion de tout phénomène quel qu’il soit, à remonter sans répit de cause en cause, sans lui permettre de toucher jamais une origine première, les lois de l’espace et du temps secondant, par leur élasticité sans limites, la tâche de la causalité pour égarer l’esprit, donnant naissance à ces antinomies qui nous avertissent du caractère fictif de toute connaissance et aboutissent à nous présenter l’univers, ainsi qu’on s’est efforcé de le montrer au deuxième chapitre du livre précédemment invoqué1 comme un système d’illusionnisme. […] Dès lors, il ne reste qu’à rappeler les considérations que l’on a fait déjà valoir en l’un des chapitres précédents. […] Les chapitres qui traitent de la Morale sexuelleou de la Dissociation des Idéesouvrent sur ce point les aperçus les plus neufs.
Chapitre IV : Règles relatives à la constitution des types sociaux Puisqu’un fait social ne peut être qualifié de normal ou d’anormal que par rapport à une espèce sociale déterminée, ce qui précède implique qu’une branche de la sociologie est consacrée à la constitution de ces espèces et à leur classification. […] En rédigeant ce chapitre pour la première édition de cet ouvrage, nous n’avons rien dit de la méthode qui consiste à classer les sociétés d’après leur état de civilisation. […] Néanmoins, nous ne nous arrêterons pas à les discuter, car ils ne répondent pas au problème posé dans ce chapitre.
Chapitre VII. […] Ce n’est point même encore l’objet de ce chapitre, parce que je dois, pour le moment, laisser la question indécise jusqu’à ce qu’elle sorte d’elle-même de la discussion comme conséquence rigoureuse. […] Mais, avant de terminer ce chapitre, il faut que j’explique deux choses ; car, dans une telle matière, il est très difficile d’être clair d’après un simple énoncé, surtout lorsqu’on a peu l’habitude de ces sortes de discussions.
Chapitre II. […] On peut conclure de tout ce qui précède que, conformément au premier principe de la Science nouvelle, développé dans le chapitre de la Méthode (l’homme n’espérant plus aucun secours de la nature, appelle de ses désirs quelque chose de surnaturel qui puisse le sauver), la Providence permit que les premiers hommes tombassent dans l’erreur de craindre une fausse divinité, un Jupiter auquel ils attribuaient le pouvoir de les foudroyer. […] Éclairée par les preuves que lui fournit la théologie civile, elle éclaire elle-même avec celles qui lui sont propres, les preuves que la philologie tire de l’histoire et des langues ; trois sortes de preuves qui ont été énumérées dans le chapitre de la méthode.
Nous y reviendrons au chapitre de l’Amplification. […] Chapitre II. […] Nous y reviendrons, dans notre chapitre sur la description, à propos de Chateaubriand, Homère et Flaubert. […] Un des meilleurs est le chapitre en style Empire écrit par Edmond About dans l’Homme à l’oreille cassée (p. 130). […] C’est un bon chapitre de littérature synthétique.
On me dit qu’il y a vers la fin d’assez beaux et assez touchants chapitres. […] — J'ai sous les yeux un agréable chapitre du siècle de Louis XIV.
Chapitre XIX. […] Je renvoie à la seconde Partie de cet ouvrage quelques réflexions sur le système tragique qui peut convenir à un état républicain ; cette discussion n’appartient pas à ce chapitre.
Chapitre VII. […] C’est là, d’ailleurs, l’idée que je me suis efforcé de faire ressortir au chapitre VI.
Chapitre II. […] L’Église n’a jamais parlé aussi sévèrement contre les études philosophiques, que les divers philosophes que nous avons cités dans ces chapitres.
Le portrait de Bossuet, qui termine le chapitre IV, faisait dire au même M. […] Le contradicteur indiqué dans l’addition au chapitre X de l’Essai me contestait aussi le parallélisme et l’antagonisme des mœurs et des opinions.
Chapitre II. […] Tel sera l’objet de notre prochain chapitre. […] Nous reviendrons sur tous ces points dans le chapitre suivant. […] Nous reviendrons sur ce point dans le chapitre III, p. 281. […] Matière et Mémoire, chap.
Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés I. […] Dans le second chapitre et dans le quatrième, j’ai montré que, dans chaque contrée, ce sont les espèces communes et très répandues dans de nombreuses stations, c’est-à-dire les espèces dominantes appartenant aux plus grands genres de chaque classe, qui varient le plus. […] Le lecteur comprendra mieux ce que j’entends, s’il veut prendre la peine de consulter encore la figure du quatrième chapitre. […] — Ainsi que nous l’avons vu dans le quatrième chapitre, les extinctions d’espèces ont joué un rôle important dans le monde organique, en élargissant toujours de plus en plus les intervalles, ou plutôt les lacunes, qui séparent, en les déterminant, les divers groupes de chaque classe. […] J’ai déjà fait observer, dans le premier chapitre, qu’il est fort probable que toute variation tend à se manifester dans la postérité de parents variables, au même âge où elle s’est produite chez ces derniers.
[Déjà reproduit dans l’édition de 1836, tome I, chap. […] C’est tout simplement une série de chapitres qui s’appellent l’un l’autre et n’excitent aucune curiosité. […] Cette multiple agonie, partagée en chapitres dialogues, soulève le cœur, et n’ajoute rien à la vraisemblance du récit. […] Toutes les citations dont les chapitres sont criblés signifient plutôt la fièvre que la réflexion. […] Il n’y a pas un chapitre qui ait une place nécessaire.
Chapitre IV Chateaubriand 1. […] Il y a quelque chose de risible dans la gravité de cette question, qui revient à la fin de maint chapitre : Et si j’étais mort à ce moment-là ? […] Il a un chapitre prodigieux sur le rôle du serpent dans la chute de l’homme, et, nous racontant la rencontre qu’il a faite d’un Canadien charmeur de serpents, il en tire une induction en faveur de la vérité de l’Écriture. […] Tous ces chapitres d’une misérable argumentation sont les impressions d’un grand artiste. […] La tristesse pessimiste, séparée du sentiment chrétien, se retrouvera dans Vigny : sans compter qu’un chapitre du Génie du Christianisme me paraît bien lui avoir indiqué Éloa666.
Chapitre septième. […] il touche à toutes les circonstances de la vie, il connaît tout, il dit tout, ou, comme il s’en rend le témoignage à la fin d’un chapitre sur l’honnêteté du lit nuptial, « il fait entendre sans le dire ce qu’il ne voulait pas dire172. » En tout ce qui regarde les actes de la vie secrète, il y a une grande différence entre Charron et lui. […] Essais, livre III, chap. […] III, chap. […] Introduction la vie dévote ; IIIe part., chap. 39.
Chapitre II. […] En un mot, historiens des croyances, critiques ; d’art, observateurs des mœurs aboutissent à deux thèses analogues à celles que nous trouvions, au début de ce chapitre, sous la plume des anthropologues : dans nos sociétés modernes tout s’unifie, en même temps que tout se diversifie150. […] , chap. […] , chap. […] , chap.
Ce seul premier volume renfermait bien des matières diverses : des considérations remarquables par l’ordre et l’étendue, des récits rapides ; les cruautés et les atroces bizarreries des Commode, des Caracalla, des Élagabal, les trop inutiles vertus des Pertinax, des Alexandre Sévère, des Probus ; le premier grand effort des Barbares contre l’Empire, et une digression sur leurs mœurs ; l’habile et courageuse défense de Dioclétien, sa politique nouvelle qui, toujours veillant aux frontières, se déshabitue de Rome, et qui, présageant l’acte solennel de Constantin, tend à transporter ailleurs le siège de l’Empire ; enfin les deux chapitres concernant l’établissement du christianisme et sa condition durant ces premiers siècles. […] Ce sont de beaux chapitres, traités avec une sorte de prédilection, et qui, jusqu’au terme, témoignent bien de la fertilité. […] [NdA] L’effet que font ces chapitres, l’impression générale qu’ils laissent dans l’esprit n’ont jamais été mieux rendus que dans un passage du Journal de Sismondi, à la date du 29 janvier 1799 : Les deux derniers chapitres (15e et 16e) de Gibbon, dit-il, sont l’un, sur l’établissement de la religion chrétienne, et l’autre, sur les persécutions qu’elle a éprouvées.
Par exemple, il y avait un chapitre ainsi conçu : « Que M. Costar n’a fait que copier ses recueils ; qu’il applique très mal un passage de Tacite. » — Et un autre chapitre : « Que M. […] Voici, au reste, un léger aperçu des titres de chapitres dans ce dernier ouvrage de Girac : « Que M. […] La querelle de Girac et de Costar, en la coupant à temps, est un dernier chapitre à ajouter à la pompe funèbre de Voiture.
Un jour que Frédéric lui avait envoyé un écrit de sa façon, un Essai sur les formes de gouvernement et sur les devoirs des rois (1777), le prince Henri, en remerciant son frère, lui disait : Vous avez fait le plus beau portrait des devoirs d’un souverain ; ce tableau cependant ne peut guère être imité : il faudrait toujours des princes doués de votre génie, et qui eussent vos connaissances ; la nature n’en produit pas de cette espèce : je désirerais donc encore un chapitre utile pour un homme que la naissance place sur le trône, mais auquel la nature a refusé les dons que vous possédez. […] Ce serait un chapitre excellent pour le bon roi de France. […] À cette demande d’un chapitre additionnel à l’usage des rois qui n’ont pas assez de caractère pour l’être, Frédéric répondit : L’article que vous désirez, que je devrais ajouter à ma petite brochure, j’en ai commis le soin à Prométhée ; il est le seul qui puisse le fournir : mes facultés ne s’étendent pas aussi loin. […] J’ai terminé ce chapitre, qui aurait pu s’intituler Frédéric le Grand et le prince Henri : il m’en reste un dernier à écrire, à extraire d’une autre portion, également intéressante, de cette correspondance de famille ; il aura pour titre : Frédéric le Grand et sa sœur la margrave de Baireuth, et pour ce qui est des sentiments moraux, il sera plus consolant.
C’est pitié de voir un savant, pour ne pas perdre un chapitre de son livre, condamné à faire l’histoire de la médecine chinoise à peu près dans les mêmes conditions qu’un homme qui ferait l’histoire de la médecine grecque d’après quelque mauvais ouvrage arabe ou du Moyen Âge. […] C’est certes un scrupuleux investigateur que Brucker ; et pourtant les livres qu’il a consacrés à la philosophie des Indiens, des Chinois, ou même des Arabes, doivent être mis sur le même rang que les chapitres relatifs à l’histoire ancienne dans le Speculum historiale de Vincent de Beauvais. […] Lisez, dans Tennemann, Tiedemann, Ritter, les chapitres relatifs à la philosophie arabe, vous n’y trouverez rien de plus que dans Brucker, c’est-à-dire rien que des à-peu-près. […] Il faut donc simplement traduire : « Mais mon royaume n’est pas de ce monde. » — Une autre discussion des plus importantes et des plus vives de toute l’exégèse biblique (Isaïe, chap.