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341. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « La comtesse de Boufflers (suite et fin.) »

Malgré ces galanteries, Horace Walpole, surtout après son voyage en France et depuis sa liaison avec Mme du Deffand, fut un juge bien plus sévère qu’indulgent pour Mme de Boufflers. […] Horace Walpole, à son voyage à Paris en 1765-1766, revit Mme de Boufflers, et désormais, quand il parle d’elle, il le prend volontiers sur le ton de la raillerie. […] Croirait-on que jusqu’à ces derniers temps, l’existence de Mme de Boufflers, passé ce moment de 1789 et ce dernier voyage qu’elle fit en Angleterre, était restée un problème, et que cette figure si animée et si constamment en vue s’éclipsait totalement ?

342. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le Brun-Pindare. » pp. 145-167

Le Voyage du jeune Anacharsis venait de paraître, et le beau monde raffolait du brouet noir. […] ……… ……………… Et c’était le même qui, dans des vers adressés à Voltaire lors de son dernier voyage à Paris (1778), avait dit : Oh ! […] Dans le seul voyage qu’il fit, il était allé jusqu’à Marseille et y avait vu la mer : « J’ai donc vu la mer, écrivait-il, ou plutôt je n’ai fait que la revoir, car mon imagination me l’avait mille fois représentée, même plus imposante et plus vaste.

343. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre I. »

Trois frères en voyage. […] Parmi les apologues symboliques il y a lieu de citer : Le guehuel et le damel — Kahué l’omniscient — La tête de mort — Trois frères en voyage — Le fils du sérigne — Le choix d’un lanmdo, etc. […] Trois frères en voyage (gourmantié), exposent mêmes symboles et les deux premiers reproduisent à peu près le même récit.

344. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Dübner »

Mais le grand philologue de Leyde, qui était son véritable ami, qui entretenait avec lui un commerce de lettres, qui se plaisait à être son hôte dans ses voyages à Paris, saurait dire mieux que personne et dans leur juste mesure les qualités précises et multiples de celui qu’il distinguait et estimait entre tous. […] Connaissant la nature des richesses littéraires que j’avais rapportées de mes différents voyages, il attachait la plus grande importance à leur prompte publication.

345. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. Victor Vousin. Cours de l’histoire de la philosophie moderne, 5 vol. ix-18. »

Qui dit éclectisme suppose la curiosité des opinions du dehors et le goût des voyages intellectuels. 1816 se trouvait un moment bien choisi pour inoculer ce goût en France à l’élite de la jeunesse. […] Il n’était pas tel alors que plus tard, lorsque nous le revîmes en 1828, enhardi par les voyages, perçant jusqu’à l’Orient et embrassant la conquête du monde.

346. (1874) Premiers lundis. Tome II « Chronique littéraire »

Le groupe philosophique, poétique et critique, dont les travaux et les productions forment d’habitude ce qu’on pourrait appeler le fonds de la Revue, indépendamment des portions de voyages ou de science où les faits seuls sont admis, ce groupe a une marche commune, rapprochée, sinon concertée, et constitue librement une alliance naturelle. […] Trelawney s’était proposé de bonne heure pour modèle le Christian du voyage du capitaine Bligh, le même héros que Byron a célébré dans l’île ; s’il n’a pas exagéré ses hauts faits en nous les racontant, il n’est nullement demeuré au-dessous de son idéal.

347. (1875) Premiers lundis. Tome III « Nicolas Gogol : Nouvelles russes, traduites par M. Louis Viardot. »

Le voyage à travers les steppes, l’arrivée au quartier général, les groupes divers qui s’y dessinent, les provocations belliqueuses de Tarass Boulba qu’ennuie l’inaction et qui veut donner carrière à ses fils, la déposition du kochevoï ou chef supérieur qui ne se prête pas à la guerre, et l’élection d’un nouveau kochevoï plus docile, toutes ces scènes sont retracées avec un talent ferme et franc ; le discours du kochevoï nouvellement élu, lorsqu’il prend brusquement en main l’autorité et qu’il donne ses ordres absolus pour l’entrée en campagne, me paraît, pour le piquant et la réalité, tel que M.  […] Le voyage, l’arrivée dans le quartier juif, les tentatives pour pénétrer dans la prison, sont semés d’incidents qui, involontairement, font sourire à travers les transes.

348. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393

. — Madame de Montespan reste près de la reine son voyage à Bourbon. — Coïncidence de son retour avec celui du roi. — On reprend les anciennes habitudes. — Humeur de madame de Maintenon. — Explication entre elle et Madame de Montespan. […] On dit sourdement que si son mari partait elle serait du voyage. » Au moment où le roi allait revenir de l’armée de Flandre et où la saison des eaux finissait pour madame de Montespan, on avait agité à la cour la question de savoir si madame de Montespan y reviendrait118.

349. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface des « Burgraves » (1843) »

La portion du public qui veut bien suivre ses travaux avec quelque intérêt a lu peut-être le livre intitulé le Rhin, et sait par conséquent que ce voyage d’un passant obscur ne fut autre chose qu’une longue et fantasque promenade d’antiquaire et de rêveur. […] Il se dit, sans se dissimuler le peu qu’il est et le peu qu’il vaut, que de ce voyage il fallait tirer une œuvre, que de cette poésie il fallait extraire un poème.

350. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — L’abbé d’Aubignac, avec Ménage, Pierre Corneille, Mademoiselle de Scudéri et Richelet. » pp. 217-236

Il ne fallut, pour lui donner de l’ombrage, qu’un livre de l’abbé d’Aubignac publié sous ce titre : Histoire du temps, ou relation du royaume de Coquetterie, extraite du dernier voyage des Hollandois aux Indes du Levant. […] On raconte une aventure singulière, qui lui arriva dans un voyage en Provence avec son frère George.

351. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Th. Ribot. La Philosophie de Schopenhauer » pp. 281-296

Avant ce voyage d’Italie, Schopenhauer, le quart d’Allemand, avait passé sa thèse de docteur, à Berlin, sur cet adorable sujet pour les besaciers qui ont l’impertinence de se moquer de la Scholastique : De la quadruple racine de la raison suffisante. […] C’est même là ce qui probablement décida son voyage en Italie, d’où il revint pour professer à l’Université de Berlin.

352. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Edgar Quinet »

Quand je refais en idée ce voyage infini, de gradin en gradin, dans le puits de l’Éternel, je ne puis me contenter de ce que je suis. […] Et, de fait, elle donne dans une mesure abrégée non seulement tout le livre, mais tout l’auteur même de la Création, qu’on peut très bien après cela laisser tranquillement au fond du puits de l’Éternel, dans lequel il voyage comme un seau.

353. (1903) Légendes du Moyen Âge pp. -291

Wentworth Webster, le sagace investigateur de tout ce qui concerne les Basques, leur pays et leurs traditions, n’y a pas fait moins de quatre voyages. […] Pour la première partie du voyage souterrain, il semble qu’on ait un témoignage assez digne de confiance. […] Pulci y était allé pour apprendre la magie, et Benvenuto Cellini, sur le conseil d’un nécromant sicilien, s’était proposé de faire le même voyage. […] La crise séculaire de Cartaphilus est inconnue à Ahasvérus : en effet elle se concilierait mal avec ses perpétuels voyages. […] Morpurgo cite un passage assez analogue, mais moins intéressant par sa forme, dans le voyage de Ser Mariano de Sienne, fait en 1431.

354. (1897) La vie et les livres. Quatrième série pp. 3-401

Son voyage en Angleterre répondait à des préoccupations très précises. […] Pourtant, son premier livre est un récit de voyage, de même que le premier ouvrage de M.  […] La sensation prochaine a guidé la main et le crayon sur les feuillets du carnet de voyage. […] Rien de plus divers que cette relation de voyage. […] Taine disait (Voyage en Italie, t. 

355. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Désaugiers, Marc-Antoine-Madeleine (1772-1827) »

Hippolyte Babou Tonin Désaugiers n’est qu’un Boufflers d’arrière-boutique, un épicurien de comptoir ou de bureau, qui, de ses voyages en Amérique, n’a pas rapporté de plus belle découverte que la suivante : J’ai, par terre et sur l’onde, Visité l’étranger, Dans tous les coins du monde Où j’ai pu voyager J’ai vu boire et manger, qui, de son contact avec les événements et les hommes, n’a retiré, pour règle de sa vie, que cette maxime de philosophie et de morale : Aimons bien, buvons bien, mangeons bien.

356. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lapaire, Hugues (1869-1967) »

Ce me fut comme un voyage à ce coin de France où la mémoire de George Sand… etc.

357. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 88-90

Un Savant d’Allemagne la pria d’inscrire son nom avec une sentence parmi ceux des Hommes célebres qu’il avoit vus dans ses Voyages.

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