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332. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Siefert, Louisa (1845-1877) »

— Les Saintes Colères (1871). — Comédies romanesques (1872).

333. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 423

GOMEZ, [Madelaine-Angélique Poisson, de] née à Paris en 1684, morte à St.

334. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 146

Liniere étoit l’ami de St.

335. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXIII » p. 94

La sœur Emmerich, de Cazalès, cette bonne sœur avec toutes ses visions, a eu, sans aucun effort, plusieurs éditions, ainsi que la Sainte Élisabeth de Hongrie, de Montalembert.

336. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 62

On y remarque, en général, un esprit nourri de la lecture des Livres saints, quelquefois, de l’onction, & presque toujours des règles de conduite utiles & propres à éclairer ceux qui auroient un vrai désir de pratiquer les devoirs de la Religion.

337. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIVe entretien. Littérature, philosophie, et politique de la Chine » pp. 221-315

Telle est notre pensée sur la sainte institution de ce qu’on appelle un gouvernement. […] La passion chrétienne et sainte de l’égalité démocratique dont il était animé donne seule une valeur morale à cette utopie du Contrat social. […] Comment se persuader que, tant de siècles avant Alexandre, ces barbares de l’extrême Orient eussent pris dans leurs livres un ton si sublime de vérité, de noblesse, d’éloquence, de majesté de pensées, dont on ne trouve que des lueurs dans les chefs-d’œuvre de Rome, et qui mettent ces livres (les Kings) au premier rang après nos livres saints pour la religion, la morale, la plus haute philosophie ?  […] Pour s’acquitter à la fois de ce double devoir, le saint philosophe Fou-Hi établit avant moi les cérémonies envers les ancêtres. […] S’il se manque à soi-même, il manque à ses ancêtres qui sont en lui ; s’il manque à ses ancêtres, il manque au premier ancêtre, à l’homme saint d’où est sortie toute la race humaine ; s’il manque à ce premier homme, l’homme saint, il manque au Ciel (Dieu) de qui ce premier homme a reçu la vie.

338. (1857) Cours familier de littérature. III « XVIe entretien. Boileau » pp. 241-326

L’Inde a la supériorité dans la théosophie, cette disposition mystique admirable et sainte qui voit la Divinité avec évidence dans toute la nature, qui fait de toute la nature un miroir de cette Divinité, et qui contemple avec ravissement dans ce miroir le drame divin et humain de la création. […] C’est cette élévation de l’âme qui donne à sa littérature le caractère mystique, ascétique, érémitique qu’on trouve dans sa sainte Thérèse et dans son peintre Murillo. […] Nous exceptons néanmoins de ce mépris les grandes et saintes indignations en vers de Juvénal, de Gilbert et d’un poète unique dans notre temps, Barbier. C’est lui qui, dans une iambe intitulée la Curée, a égalé Pindare en verve et dépassé Juvénal en colère, mais verve lyrique aux images de Phidias comme la Cavale, colère sainte aux accents d’airain comme l’Imprécation biblique. […] » Folie sainte, folie plus inspirée de divinité que la sagesse vulgaire !

339. (1857) Cours familier de littérature. IV « XIXe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset (suite) » pp. 1-80

Sa main n’écarta pas son long manteau de deuil Pour puiser l’eau bénite au bord de l’urne sainte. […] La majesté des saints debout sous les portiques. […] Les pas silencieux du prêtre dans l’enceinte Font tressaillir le cœur d’une terreur moins sainte, Ô vierge ! […] Y a-t-il rien dans la langue de si vrai, de si frais, de si pur, que ce coin de sainte famille de Raphaël à côté de l’infâme famille qui va spéculer tout à l’heure sur la chaste innocence de cette enfant ? […] Tu t’es laissé prendre par les yeux aux apparences séduisantes du plaisir, au lieu de rechercher les saintes fidélités du sentiment ; qui est-ce qui en a souffert, si ce n’est ton cœur ?

340. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gabrielle d’Estrées. Portraits des personnages français les plus illustres du XVIe siècle, recueil publié avec notices par M. Niel. » pp. 394-412

C’est sans doute ce que voulait dire Sully lorsque, quittant Paris pour passer à Rosny la Semaine sainte de 1599, il disait à sa femme que la corde était bien tendue, et que le jeu serait beau si elle ne rompait, mais que le succès, selon lui, ne serait pas tel que se l’imaginaient certaines personnes. […] Gabrielle se sépara du roi, qui était à Fontainebleau, pour venir elle-même faire ses dévotions de la Semaine sainte à Paris. […] Le Jeudi saint, après le dîner, elle alla entendre les Ténèbres en musique au petit Saint-Antoine.

341. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Massillon. — II. (Fin.) » pp. 20-37

» Acceptant hardiment l’éloge et en tirant sujet de s’humilier : Dieu, dit-il, ne retire plus ses prophètes du milieu des villes, mais il leur ôte, si j’ose parler ainsi, la force et la vertu de leur ministère ; il frappe ces nuées saintes d’aridité et de sécheresse : il vous en suscite qui vous rendent la vérité belle, mais qui ne vous la rendent pas aimable ; qui vous plaisent, mais qui ne vous convertissent pas : il laisse affaiblir dans nos bouches les saintes terreurs de sa doctrine ; il ne tire plus des trésors de sa miséricorde de ces hommes extraordinaires suscités autrefois dans les siècles de nos pères, qui renouvelaient les villes et les royaumes, qui entraînaient les grands et le peuple, qui changeaient les palais des rois en des maisons de pénitence… Et faisant allusion à d’humbles missionnaires qui, durant ce même temps, produisaient plus de fruit dans les campagnes : « Nous discourons, disait-il, et ils convertissent. » J’ai cité, d’après la tradition, quelques-unes des conversions soudaines opérées par l’éloquence de Massillon : pourtant, sans nier les deux ou trois cas que l’on cite, je vois que Massillon croyait peu à ces sortes de conversions par coup de tonnerre, « à ces miracles soudains qui, dans un clin d’œil, changent la face des choses, qui plantent, qui arrachent, qui détruisent, qui édifient du premier coup… Abus, mon cher Auditeur, disait-il ; la conversion est d’ordinaire un miracle lent, tardif, le fruit des soins, des troubles, des frayeurs et des inquiétudes amères ». […] Il semble, en plusieurs de ses sermons, y avoir songé et y avoir répondu : qu’on lise dans cette pensée le sermon Sur l’injustice du monde envers les gens de bien et celui surtout Sur la médisance : Les traits de la médisance, dit-il, ne sont jamais plus vifs, plus brillants, plus applaudis dans le monde que lorsqu’ils portent sur les ministres des saints autels : le monde, si indulgent pour lui-même, semble n’avoir conservé de sévérité qu’à leur égard, et il a pour eux des yeux plus censeurs et une langue plus empoisonnée que pour le reste des hommes.

342. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Santeul ou de la poésie latine sous Louis XIV, par M. Montalant-Bougleux, 1 vol. in-12. Paris, 1855. — II » pp. 39-56

Je vous demande donc, mon très cher père, si l’on conserve dans Saint-Victor la même mortification intérieure et extérieure, telle qu’elle était dans son origine… Je vous demande encore si les frères de Saint-Victor, c’est ainsi qu’on les appelait, allaient à la campagne chez leurs amis, chez leurs parents, passer des trois semaines entières et des mois entiers ; s’ils allaient par la ville rendre des visites ; s’il en recevaient de toutes personnes et de tout sexe ; s’ils changeaient d’habits, s’ils en prenaient de plus propres et de plus mondains quand ils sortaient pour se montrer en public ; s’ils affectaient de ces airs libres et dégagés, pour ne pas dire licencieux, qui sont si contraires à la tristesse sainte de la modestie religieuse ; s’ils parlaient indifféremment et sans scrupule dans les lieux réguliers ; s’ils s’entretenaient de contes, d’affaires, d’histoires du monde, de plaisanteries, de nouvelles, qui sont choses qui doivent être entièrement bannies des cloîtres. […] le poète qui s’était publiquement consacré à célébrer les saints dans ses hymnes, revenir de la sorte à la mythologie païenne ! […] Voilà ce que c’est, encore un coup, de s’humilier… » Je crois bien que ce sont ces ouvrages en vers et les diverses pièces du procès de Pomone que le curieux abbé Nicaise envoyait à la Trappe au saint abbé, qui ne les désirait pas, mais qui poliment répondait (13 juin 1691) : J’ai lu monsieur, les vers que vous m’avez envoyés ; les gens d’esprit se divertissent, et leurs contestations donnent toujours une scène agréable au public.

343. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » p. 17

COLOMBIERE, [Claude de la] Jésuite, né à St.

344. (1888) La vie littéraire. Première série pp. 1-363

C’était un saint homme de critique, je vénère sa mémoire. […] C’est même ce qui l’empêche d’être un saint. […] À ce signe, je reconnais que ceux-là que j’ai perdus furent de saintes gens. […] C’est la loi sainte, la loi du Seigneur. […] C’était un saint.

345. (1759) Salon de 1759 « Salon de 1759 — Chardin » p. 98

La largeur du faire est indépendante de l’étendue de la toile et de la grandeur des objets[ ;] réduisez tant qu’il vous plaira une Sainte Famille de Raphael, et vous n’en détruirez point la largeur du faire.

346. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXIXe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe (2e partie) » pp. 161-232

lorsque, dans ce missel aujourd’hui accusateur, tu balbutiais, toute petite, d’une voix tremblante, quelque sainte oraison ? […] Oui, oui, à genoux pour invoquer les saints ! […] Que veut-il dans le saint lieu ? […] Vous, anges, saintes armées, déployez vos bataillons pour me protéger ! […] si tous les peuples avaient de pareils poèmes à feuilleter les jours de loisir entre leurs mains au lieu des saletés cyniques de leurs corrupteurs populaires, combien la poésie prendrait un rôle nouveau et saint dans les mœurs !

347. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIe entretien. Suite de la littérature diplomatique » pp. 5-79

Voyez, même à Jérusalem, la rixe incessante des Grecs schismatiques et des Grecs catholiques à la porte du saint sépulcre. Ces conflits de race, de schisme et d’orthodoxie sont tels qu’en 1817 les antagonistes incendièrent le saint sépulcre pour l’arracher à leurs rivaux chrétiens, et que, sans les Turcs, arbitres de ces querelles, le saint sépulcre aurait déjà disparu sous la jalousie stupide de ces sacrilèges profanateurs de leur propre sanctuaire. […] Un petit peuple à peine italien, plus cisalpin que romain, le Piémont, race de soldats héroïques, rudement maniés, tantôt contre la liberté par des princes clients de la sainte alliance (comme de 1814 à 1848), tantôt pour la révolution (comme de 1848 à 1860), se dit, par la bouche de ses deux derniers souverains : « C’est moi qui suis l’Italie ; je vais prendre en main sa cause, je vais en faire la mienne. […] la première insurrection fomentée par vous en Hongrie refait la sainte alliance.

348. (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIe entretien. Biographie de Voltaire »

Il parut chercher une habitation dans le voisinage ; mais la froideur de l’archevêque de Lyon, autrefois son ami, maintenant son observateur hostile, et le saint murmure d’un clergé menaçant dans une ville fanatique, le forcèrent à renoncer à ce périlleux séjour. […] Fut-elle, comme on n’a pas cessé de l’écrire, une simple impiété, impiété non-seulement anti-chrétienne, mais anti-divine, confondant dans un même scepticisme et dans un même sacrilége toutes les manifestations religieuses, qui sont l’instinct le plus sublime, le besoin le plus intellectuel, et l’aspiration la plus sainte de l’humanité ; en un mot, Voltaire fut-il athée ? […] Son règne est annoncé par la voix des oracles, Son trône est cimenté par le sang des martyrs ; Tous les pas de ses saints sont autant de miracles, Il leur promet des biens plus grands que leurs désirs ; Ses exemples sont saints, sa morale est divine ; Il console en secret les cœurs qu’il illumine ; Dans les plus grands malheurs il leur offre un appui, Et si sur l’imposture il fonde sa doctrine C’est un bonheur encor d’être trompé par lui ! […] Le clergé, qui ne pouvait se déclarer satisfait de quelques déclarations incomplètes d’orthodoxie du mourant, révoquées aussitôt que données aux prêtres de sa paroisse, ne pouvait, sans se désavouer lui-même, lui donner les saints honneurs de la sépulture.

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