Et si son nom rayonne, à jamais triomphant, C’est qu’il comprit la loi de vivante harmonie : « Sois fier comme un héros et pur comme un enfant. » Fourcaudbv Chronique du mois La Walküre ne sera peut-être pas représentée cette année à Bruxelles, et c’est une histoire qui vaut d’être expliquée. […] Lamoureux aurait signé un traité avec la famille Wagner qui lui accordait le droit de représenter la Walküre au cas où elle gagnerait son procès.
Elles trouvèrent la belle si occupée de ses ouvrages et des enchantements que l’on fait pour y elle, que pour moi je me représente Didon qui fait bâtir Carthage110. […] Vous ne sauriez vous représenter le triomphe où elle est au milieu de ses ouvriers, qui sont au nombre de douze cents : le palais d’Apollidon et les jardins d’Armide en sont une légère description.
Ne pouvant faire représenter sa comédie, il obtint permission de la faire imprimer. […] Il décria celles de Quinault, le représenta comme un versificateur doucereux & détestable, plus occupé de la rime que de la raison.
On fait quelquefois les peintures les plus indécentes, jusqu’à représenter une femme frivolement occupée à sa toilette, avec toute la vivacité d’une passion, tous les termes de la plus fade coquetterie ; jusqu’à dire, mot pour mot, comme faisoit le P. de ***, un billet qu’il supposoit avoir été écrit par un amant à sa maîtresse. […] Il représente l’obligation de confondre l’incrédulité & l’esprit philosophique du siècle, de ne plus supposer les auditeurs instruits ou persuadés.
Le drame, sous la forme des sacre rapprezentazioni, représente très humblement la fin d’une évolution que Pétrarque a déjà devancée. […] Le principe nouveau, de la raison universelle et de la souveraineté absolue, ne se réalisera pas davantage ; tous les Médicis, les d’Este, les Gonzaga ne représentent que des efforts dispersés, en de petites unités, et ne valent pas, tous ensemble, le seul Louis XIV. — Les débuts permettaient pourtant les plus grandes espérances ; ils sont lyriques : Laurent de Médicis, Politien, Leonardo Giustiniani, Sannazzaro (dont l’Arcadia est nettement lyrique), Boiardo dans son admirable Canzoniere ; le lyrisme est sensible encore dans l’Orlando furioso et jusque dans la Gerusalemme liberata.
Je ne conçois pas comment l’idée d’être le rival d’une chaudière n’éloigne pas Valmont par le mépris. " Mme De Tourvel n’est nullement représentée comme une dévote stupide, et Stendhal paraît ignorer que la formation d’une conscience religieuse est une cristallisation très complexe et très admirable. […] Je crois bien qu’il est le seul aujourd’hui à représenter un type complet de critique esthétique, à qui sont familières chacune des trois branches de l’art, plastique, littéraire et musicale, et qui sait constamment les réunir par des lianes souples d’idées générales.
Les Romains n’auraient point voulu qu’on représentât sur le théâtre ce qui pouvait tenir à leur histoire, à leurs affections, à leur patrie. […] » Les peintres avaient souvent représenté ces scènes religieuses ; et même les sacrements du Poussin sont au nombre de ses chefs-d’œuvre. […] Les anciennes relations les représentent un bréviaire sous le bras gauche, une grande croix à la main droite, et sans autre provision que leur confiance en Dieu. […] Il avait donné l’ordre à Pigalle de représenter sur le marbre, et les triomphes du héros, et la douleur de la France. […] Bossuet représente aussi un capitaine expirant qui enflamme de ses derniers regards la valeur de ses troupes.
Le premier est l’auteur de quelques comédies représentées il y a quinze ou vingt ans et déjà fort oubliées.
Louis XVI est représenté tel qu’il fut et sans son auréole de roi-martyr, faible, inerte, disgracieux, maussade : sa bonté même n’était qu’une forme de sa faiblesse.
Dans son premier point de vue intitulé la Vie dans la Mort, le poète, errant le 2 novembre dans un cimetière, y suppose la vie non encore éteinte, et essaye de se représenter les tourments, les agonies morales, les passions ulcérantes de tous ces morts, si, vivant encore d’une demi-existence, ils pouvaient sentir et savoir ce qui se continue sans eux sur la terre : Sentir qu’on a passé sans laisser plus de marque Qu’au dos de l’océan le sillon d’une barque ; Que l’on est mort pour tous ; Voir que vos mieux aimés si vite vous oublient, Et qu’un saule pleureur aux longs bras qui se plient Seul se plaigne sur vous.
Bataille et d’Humières représente la pièce mondaine par excellence ; c’est travaillé par un peintre de salon et un officier de cavalerie, c’est du pathos convenable, policé, élégant, très étoffe de chez Liberty ; il y a des vers pâles et des phrases pour tous les goûts snobs.
Quand je me les représente en idée tous réunis sous la tonnelle autour de l’auteur de tant de couplets narquois, j’appelle cela le Carnaval de Venise de notre haute littérature.
Les heures de son enfance furent troublées et permirent à la légende qui se forma autour de son nom de le représenter comme une sorte de personnage dégradé par une certaine perversion.
Guyard se chargea d’un volume, et c’est grâce à lui que la France a été représentée dans cette entreprise monumentale.
Si quelque biographe imprimait aujourd’hui cette phrase dans une vie de Louis XIV : « Le 1er novembre 1661, le roi nomme pour gouvernante de M. le Dauphin, une des personnes de la société représentée par Molière, dans ses Précieuses ridicules, et bafouée par le public depuis deux ans », ne croirait-on pas que cet écrivain est tombé en imbécillité ou en démence ?
Une tradition routinière a trop longtemps masqué les dieux helléniques sous les substituts des divinités latines qui ne leur sont que collatérales, ou qui ne les représentent que dans leur extrême décadence.
En un mot, le christianisme n’enlève rien au poète des caractères naturels, tels que pouvait les représenter l’antiquité, et il lui offre de plus son influence sur ces mêmes caractères.