» lui dit-il. « Non, répondit-elle, ce sont des larmes de reconnaissance. […] cela amusera les hommes, avait répondu la duchesse. […] Rien à répondre. […] répond-t-elle avec une charmante étourderie ! […] — Croyez-vous que ce soit mon devoir, Monsieur… répondez-moi ?
aurait pu répondre le gouvernement. […] Waldeck trouva certainement quelque chose à répondre, mais ne répondit rien. […] Les républicains despotistes répondaient : « Jamais de la vie ! […] Mais je réponds que l’Église catholique n’est pas quiconque. […] Et les Alsaciens, que répondent ils ?
Les actions répondent aux paroles. […] Réponds à cela […] Un chêne, avec une seule feuille verte pour tout feuillage, lui aurait répondu. […] Alors le tribunal prononce l’accusation et le somme de répondre comme traître au peuple. […] On l’appelle, il répond en imitant le cri du chasseur qui siffle son faucon : « Hillo !
Il n’est pas exact que durant le bal, entendant prononcer le nom d’Albert, c’est-à-dire de Kestner, Goethe ait demandé qui il était, et que Charlotte ait répondu : « Pourquoi vous le cacherais-je ? […] Je sais ce que dira Lotte quand elle le lira, et je sais ce que je lui répondrai. » Et encore : Ô Keslner, je me trouve bien heureux ! […] » Goethe s’empressa de répondre, d’expliquer, de se justilier, de demander un répit à ses amis irrités et alarmés pour qu’ils pussent juger de l’effet général avec plus de sang-froid et au vrai point de vue : « Il faut, mes chers irrités, que je vous écrive tout de suite pour en débarrasser mon cœur. […] Il répondait par des explications et des éclaircissements qu’on a, et qui sont précieux pour nous, en ce qu’ils déterminent exactement la part de vérité et de fiction dans Werther, et le procédé de composition. […] Goethe revient en un autre endroit sur cette promesse mystérieuse qu’il n’a pas exécutée, d’inventer je ne sais quoi, je ne sais quel nouveau roman ou poème, qui, par un coup de son art, placerait les deux époux au-dessus de toutes les allusions et de tous les soupçons : « J’en ai la puissance, dit-il avec l’orgueil de celui qui est dans le secret des dieux et qui tient le sceptre de l’apothéose, mais ce n’est pas encore le temps. » — S’il ne réussit point tout à fait à entraîner avec lui Kestner dans cette marche en triomphe vers l’idéal, celui-ci, du moins, n’était pas indigne de sentir ce qu’il y avait d’élevé dans de telles paroles, et il répondait à ceux qui le questionnaient sur cet étrange et assez dangereux ami : « Vous ne vous imaginez pas comment il est.
Ces trois classes étaient divisées elles-mêmes en sections dont les objets d’étude répondaient à un exact dénombrement des connaissances humaines. […] Auger ne manquait pas d’occasions de parler en séance publique ; il eut plus d’une fois à répondre à des récipiendaires, et il n’avait pas même attendu d’être secrétaire perpétuel pour engager fâcheusement l’Académie. […] Sitôt que tel membre prenait la parole, tel autre membre la demandait immanquablement pour lui répondre et le contrecarrer, quel que fût le cas, souvent même avant de bien savoir de quoi il s’agissait et uniquement pour n’en pas perdre l’habitude. […] Villemain, qui a fait révolution en ce genre et qui s’est piqué de rendre de chaque séance animée un tableau fidèle, il est à regretter que, suivant en cela un ancien usage, il ait évité, à chaque discours ou opinion, d’indiquer le nom de l’académicien qui parle : « Un membre dit… un autre membre répond… » Vous voilà bien avancés, gens du dehors. […] Des concurrents de mérite répondent à l’appel de l’Académie.
Balzac avait à peine vingt ans3 quand le cardinal Duperron, sur quelques pages que Coeffeteau lui fit voir de ce jeune homme, étonné comme l’avait été Desportes des premiers vers de Malherbe, « Si le progrès de son style, dit-il, répond à si grands commencements, il sera bientôt le maître des maîtres. » Duperron et Coeffeteau admiraient dans ce jeune homme ce qui manquait à leurs écrits, de l’imagination et un certain feu d’expression dans cette sage conduite du discours, qu’il avait pu apprendre à leur école. […] Il fit répondre aux attaques du jeune feuillant par une apologie, où lui-même, en beaucoup d’endroits, avait tenu la plume. […] Soit esprit de corps, soit que le jeune feuillant n’eût été que le prête-nom de sa jalousie, il répondit à l’Apologie par des lettres qui, parmi beaucoup de critiques passionnées ou puériles, exprimaient les vrais principes et donnaient les vraies raisons du refroidissement qui suivit le premier enthousiasme pour les écrits de Balzac. […] Il répondait, directement ou par allusion, à ce qu’on avait écrit de fort injuste sur ses mœurs et sur son prétendu dessein de troubler le repos public, de trop vrai sur sa vanité, sur son peu de savoir en théologie, sur la stérilité de son imagination. […] Balzac y répondait le 30 mars 1658.
Mais, répondrons-nous, cette critique même est une question psychologique et non pas seulement métaphysique. […] On peut répondre, d’abord, qu’il y a une différence notable entre un petit coup et un souvenir de coup : c’est que le second ne fait aucun mal. […] De là encore une sphère d’intensités plus ou moins grandes et de qualités distinctives, dans laquelle viennent se ranger non seulement toutes nos impressions sensibles, mais toutes les réactions motrices correspondantes : juger et « objectiver », c’est mesurer l’intensité et la qualité de la réaction nécessaire pour répondre à une impression ; c’est avoir conscience de la force centrifuge en rapport avec la force centripète, dans une représentation ou idée quelconque. […] S’il fallait en croire Spencer, il suffirait d’ajouter la régularité dans le changement même : « La conscience, dit-il, est une succession régulière de changements. » — Non, répondrons-nous, ce n’est pas encore assez. […] — Mais, répondrons-nous, puisque la sélection naturelle élimine le facteur de la conscience là où il est inutile, c’est donc qu’il sert parfois à quelque chose, c’est qu’il a ses moments d’utilité, d’activité, d’efficacité, c’est qu’il fait partie des forces qui concourent à produire le développement de la vie.
Dans des vers charmants que les lecteurs de cette Revue n’ont certes pas oubliés, Alfred de Musset, répondant à des vers non moins aimables du vieux maître190, lui disait, à propos de cette fraîcheur et presque de cette renaissance du talent : Si jamais ta tête qui penche Devient blanche, Ce sera comme l’amandier, Cher Nodier. […] Plus d’une fois, nous l’avons vu, le matin, à quelque réunion d’amis à laquelle il était convié et dont il était l’âme : il arrivait au rendez-vous, fatigué, pâli, se traînant à peine ; aux bonjours affectueux, aux questions empressées, il ne répondait d’abord que par une plainte, par une pensée de mort qu’on avait hâte d’étouffer. […] — « Votre dernière remarque me paraît inutile, dit un académicien présent, car on sait bien que devant l’i le t a toujours le son du c. » — « Mon cher confrère, ayez picié de mon ignorance, répond Nodier en appuyant sur chaque mot, et faites-moi l’amicié de me répéter la moicié de ce que vous venez de me dire. » On juge de l’éclat de rire universel qui saisit la docte assemblée ; on ajoute que l’académicien réfuté (M. de Feletz) en prit gaiement sa part.
Il s’agit d’en faire connaître la nature et les nuances ; il faut répondre clairement et nettement à cette question ardue : Qu’est-ce que le rire ? […] Hobbes répond : Cette convulsion physique que tout le monde connaît, est produite par la vue imprévue de notre supériorité sur autrui. […] J’ai dit à mes gens d’esprit qu’on n’avait ri que cette seule fois aux Deux Gendres ; ils m’ont répondu que c’était une fort bonne comédie, et qui avait un grand mérite de composition.
Interrogé sur le moment où il convenait d’enseigner aux enfants « la sagesse grecque », un savant rabbin avait répondu : « A l’heure qui n’est ni le jour ni la nuit, puisqu’il est écrit de la Loi : Tu l’étudieras jour et nuit 133. » Ni directement ni indirectement, aucun élément de culture hellénique ne parvint donc jusqu’à Jésus. […] Une vaste exégèse allégorique s’appliquait à tous ces livres et cherchait à en tirer ce qui n’y est pas, mais ce qui répondait aux aspirations du temps. […] » — « Heureux plutôt, répondit-il 145, celui qui écoute la parole de Dieu et qui la met en pratique !
… L’auteur de cette biographie de Milton, de cette biographie inattendue, qui n’a été demandée, je vous en réponds ! […] Et il y répondra, ce livre solide, très intéressant et qui n’est que vrai, non pas seulement par la simplicité de sa conception et ses développements naturels, mais par le fond même du sujet qu’il traite : car s’il fut jamais un homme d’une originalité assez profonde pour résister à toutes les influences extérieures que le Matérialisme, la Bête de ce temps, voudrait faire tout à l’heure si puissantes, ce fut Milton. […] les polichinelles, ce sont eux, et c’est à eux que répond victorieusement le livre de M. de Guerle.
me répondit-il, mes critiques ne peuvent faire grand mal à l’auteur. […] — La prison, répondit-il. — La bonne moitié des jeunes Français de famille aisée pourraient répondre de même. […] » Mais je leur répondrai : Eh ! […] » Répondra non qui l’osera ! […] Répondez par oui ou par non !
Qu’avez-vous à répondre ? […] » Un ironique écho leur répond : « Imbéciles ! […] Bakounine refuse de répondre aux interrogatoires. […] Il répond qu’il n’a besoin de rien. […] mon bon Monsieur, répondit la Mère, je ne sais pas lire.
Duclos répondait à une première objection qui se présentait naturellement, à savoir, que la véritable histoire de Louis XI était déjà faite par Philippe de Commynes. […] Mais de la voir aux parvulo de Meudon, dans un fauteuil devant Monseigneur, en présence de tout ce qui y était admis, Mme la duchesse de Bourgogne et Mme la duchesse de Berry, qui y fut tôt introduite, chacune sur un tabouret, dire devant Monseigneur et tout cet intérieur : la duchesse de Bourgogne, la duchesse de Berry et le duc de Berry, en parlant d’eux ; répondre souvent sèchement aux deux filles de la maison, les reprendre, trouver à redire à leur ajustement, et quelquefois à leur air et à leur conduite, et le leur dire, on a peine à tout cela à ne pas reconnaître la belle-mère et la parité avec Mme de Maintenon, etc. […] L’adroite Chausseraye saisit le moment et répondit au roi « qu’il était bien bon de se laisser tourmenter de la sorte à faire chose contre son gré, son sens, sa volonté ; que ces bons messieurs ne se souciaient que de leur affaire et point du tout de sa santé, aux dépens de laquelle ils voulaient l’amener à tout ce qu’ils désiraient ; qu’en sa place, content de ce qu’il avait fait, elle ne songerait qu’à vivre et à vivre en repos, les laisserait battre tant que bon leur semblerait, sans s’en mêler davantage ni en prendre un moment de souci, bien loin de s’agiter comme il faisait, d’en perdre son repos et d’altérer sa santé, comme il n’y paraissait que trop à son visage ; que, pour elle, elle n’entendait rien ni ne voulait entendre à toutes ces questions d’école ; qu’elle ne se souciait pas plus d’un des deux partis que de l’autre ; qu’elle n’était touchée que de sa vie, de sa tranquillité, de sa santé… ». Elle en dit tant, et avec un air si simple, si indifférent sur les partis et si touchant sur l’intérêt qu’elle prenait au roi, qu’il lui répondit qu’elle avait raison ; qu’il suivrait son conseil en tout ce qu’il pourrait là-dessus, parce qu’il sentait que ces gens-là le feraient mourir… Or, que fait Duclos ? […] — Tu as raison, répondit le roi, j’ai quelque chose qui me tracasse ; on veut m’engager dans une démarche qui me répugne, et cela me fâche… — Je respecte vos secrets, Sire, poursuivit-elle ; mais je parierais que c’est pour cette Bulle où je n’entends rien ; je ne suis qu’une bonne chrétienne qui ne m’embarrasse pas de leurs disputes.
Le matin de la bataille de Rivoli, quand la tête de la 18e parut, Bonaparte se porta à sa rencontre et dit ces paroles qui devinrent la devise glorieuse de la demi-brigade, et qui seront plus tard brodées en lettres d’or sur son drapeau : « Brave 18e, je vous connais ; l’ennemi ne tiendra pas devant vous. » À ces paroles, les soldats répondirent : « En avant ! […] Dès la première nuit passée sur le sable après le débarquement avec quelques onces de biscuit trempé dans de l’eau saumâtre, on prend une triste idée de l’avenir qui attend l’armée en Égypte : « Cependant aucun murmure ne se fit entendre : nous voulions égaler les Romains. » — Un jour, dans un campement près de Gaza où l’on n’avait trouvé que peu de ressources, comme des soldats s’étaient approchés de sa tente pour se plaindre, le général en chef leur dit « qu’ils n’égaleraient jamais les Romains, qui, dans ces mêmes lieux, avaient mangé leurs sacs de peau. » — « Général, ils n’en portaient pas, vos Romains », lui répondit un orateur. — « Cette répartie fit rire, ajoute Pelleport, et les murmures s’apaisèrent. » C’est égal, ces Romains, toujours nommés, restaient dans l’esprit de ces braves et les piquaient d’honneur. […] » Vivement impressionné par cette étrange apparition, j’allais répondre, lorsque je m’aperçus que ma fée avait disparu… Le lendemain, je recevais trente coups de sabre (plus cinq coups de baïonnette), et j’étais sauvé par un miracle. […] » Un peu troublé par cette question, je perdis toute contenance, et répondis naïvement : « Mais rien, Sire. » — « Vous avez cependant une famille, reprit l’empereur ; que voulez-vous pour elle ? […] La retraite allait commencer ; le 18 octobre (1812), à Moscou, dans la cour du Kremlin, l’empereur passant une revue du 3e corps, Ney lui propose Pelleport pour le grade de général de brigade ; l’empereur répondit : « Après la campagne ; j’ai besoin de mes bons colonels pour me sortir d’ici. » À tous les pas de cette retraite terrible, Pelleport fit office du plus brave et du plus humain des colonels.
Un jour qu’elle avait écrit à Voltaire une longue lettre à l’occasion de sa tragédie d’Oreste, il paraît qu’elle avait écrit Èlectre avec deux t, et Voltaire, pour toutes raisons, lui aurait répondu : « Madame la duchesse, Èlectre ne s’écrit pas par deux t. » On a raconté diversement l’historiette, et selon d’autres, c’était le nom d’Oreste qui aurait été mal orthographié, et Voltaire aurait répondu : « Madame la duchesse, on n’écrit pas Oreste par un h. […] » — « Monsieur3, répondit-elle, je sais l’histoire de France », indiquant par là que l’histoire de France et celle des Montmorency se confondaient. J’explique la chose, je la commente ; mais le simple mot, répondu sec et net devant une Cour maligne qui aurait joui d’un léger embarras et d’une réplique indécise, était heureux et parfait. […] C’est ainsi que M. de Talleyrand, très-jeune et à ses premiers débuts, assistant à un souper de Mme de Luxembourg, fut attaqué par elle d’une de ces questions qui auraient embarrassé tout autre : il répondit je ne sais quoi, mais de ce ton et de ce visage qu’on lui a connus depuis : quelque chose de bref et de juste, jeté d’un air de parfaite insouciance.
« Mais Robert Macaire, répondit-il, c’est la filouterie, cela n’a pas de sexe. […] » Et la petite, tout en jouant avec la canne du monsieur, répond d’un air presque offensé (mais peut-être c’est nous qui lui prêtons cet air) : « Maman n’est pas une dame, Monsieur : c’est une demoiselle. […] Une fois, dans une voiture publique, il était en face d’un individu qui, ne le connaissant pas, se mit à causer avec lui ; M. de Gingins répondait et soutenait la conversation ; mais insensiblement le jour baisse et tombe, l’individu questionne toujours et s’étonne que M. de Gingins ne lui réponde plus : c’est que le mouvement indicateur avait fait subitement défaut. […] Chacun en juge à sa guise et en décide selon ses goûts : — « La beauté, c’est, ma mie, a dit l’écolier, le bonheur est dans l’amour. » — « Le bonheur est en campagne, dit le soldat ; rien n’est beau comme un cavalier le sabre au poing. » — « Si ce n’est un coffret plein et bien gardé », répond l’avare.