Tâchons d’arriver à quelque précision en ces questions difficiles, où la moindre confusion sur le sens des mots, à l’origine du raisonnement, peut produire à la fin les plus funestes erreurs.
Son Traité physique & historique de l’Aurore boréale, ses Lettres au Pere Parennin, contenant diverses questions sur la Chine, sont d’un Observateur attentif & pénétrant, qui aime à s’instruire, pour répandre ensuite des lumieres fines & sûres sur des objets inconnus avant lui.
Nous avouerons qu'il en a besoin ; mais tout Lecteur sage, judicieux, oubliera volontiers l'expression en faveur des questions neuves qu'il discute dans son Ouvrage, & de la solidité avec laquelle il développe les vrais principes.
C’est alléguer pour preuve une question que je crois même devoir demeurer sans décision.
Ici une question. […] Là se pose une autre question. […] Il en est de cette question comme de celle des aliments. […] Dans les questions religieuses et sociales, les naturalistes agissent comme leurs frères les positivistes vis-à-vis des problèmes métaphysiques. […] Il est vrai qu’ici on ne prend pas la question avec la même chaleur qu’en France : cela peut venir de plusieurs causes.
C’est en ces termes que Voltaire argumente contre Pascal ; et en effet toutes ces questions ne l’intéressent plus, lui, Voltaire, ni ses contemporains. […] On leur doit cet usage de traiter spirituellement les questions sérieuses, — c’est-à-dire à contresens, car comment traiterait-on spirituellement la question de la misère ou celle de l’avenir de la science ? […] C’est pour être intervenu dans la question du « produit net » et du « despotisme légal » qu’il est Voltaire ; et il ne le serait pas s’il n’était devenu le défenseur des Calas et du chevalier de la Barre. […] Les Lettres persanes ; — et d’abord la question bibliographique ; — Pierre Marteau de Cologne et ses fausses éditions. […] De l’esprit, Discours II, chap. 15] ; — que les questions morales ne sont que des questions sociales, — « puisque les vices d’un peuple sont toujours cachés au fond de sa législation » (Cf.
Nous nous moquons de l’art pour l’Art et de ces questions si vaines et stériles. […] La question est séductrice et ne manque pas d’intérêt immédiat. […] Cette question est inquiétante pour tout autre qu’un écrivain naturaliste. […] Musset qu’on peut lui assimiler par l’âme et quelquefois par la facture, à cette question : qu’est-ce que la poésie ? […] Les personnes soucieuses de cette question trouveront des documents fort précieux dans le livre de M.
C’est évidemment une question d’oreille, et la mienne, qui peut fort bien se tromper d’ailleurs, regrette que M.
Ceux qui ont fait cette question n’ont pas remarqué qu’elle conduit aux deux pavillons qui sont à ses extrémités ; et que les portes de l’appartement du monarque s’ouvrent dans cette galerie.
On lit dans Sénèque, que c’était une question célèbre que débattaient les grammairiens grecs, de savoir si l’Iliade et l’Odyssée étaient du même auteur.
Que le style poétique soit naturellement fertile en images, qu’il les permette nombreuses et les exige souvent, ce n’est pas ce qui fait doute ; mais la question ne se pose pas dans ces termes avec M. […] Voilà la question qui ressort d’une lecture prolongée de ses vers et de sa prose.
Il est clair qu’il faut proposer d’abord la solution ou les solutions de la question que d’autres ont présentées ou peuvent présenter, et que vous ne croyez pas devoir accepter : en les repoussant, vous donnez vos raisons qui réfutent celles qu’on a données pour les autoriser. […] Mais il n’est guère possible qu’il ne faille pas démolir la thèse adverse avant d’élever la sienne : c’est une règle qui ne souffre guère d’exception, et l’on peut dire que dans toute question sujette à controverse, où l’on peut répondre sans absurdité : oui ou non, il faut examiner d’abord les raisons qui engagent à répondre oui, quand on doit répondre non, et commencer par les raisons qui sont en faveur du non, quand on doit conclure par le oui.
Le drame en un acte annoncé par l’affiche pose la question vieille mais éternelle de la femme fatale, de la Sapho de Daudet, la question des relations intellectuelles et des confidences possibles de frère à frère ; l’autre tragi-comédie incitait à parler du divorce, ou de la fidélité, ou de la jalousie, mais ces fantaisies physio-psychologiques, de trop fortes lectures récentes m’en avaient ôté le goût. […] Vu cet égal dénuement d’intérêt des diverses manières possibles, il ne restait que d’oublier que cette conférence est le prologue d’une représentation et de l’utiliser à traiter verbalement un sujet agréable ou utile : l’impôt sur les revenus, le pari mutuel, la question congolaise.
Un Dieu qui n’est qu’un objet de raisonnement et la conclusion d’un syllogisme, un Dieu qui n’est rien dans la vie, et auquel on ne pense que lorsqu’il s’agit de réfuter les athées, un tel Dieu est une pure abstraction, et je m’étonne quelquefois que l’on mette tant d’ardeur à combattre ceux qui se trompent sur ces questions lorsque dans la vie on fait une part si faible à ces croyances d’où il semble que tout doit dépendre. […] Vous dites qu’il ne peut y avoir de religion sans surnaturel, c’est ce qui est en question.
L’auteur des Etudes et des Harmonies a peut-être dit beaucoup de sottises, et nous ne les défendrons pas ; mais on avouera qu’il faut être un sot d’une rare espèce pour écrire Paul et Virginie que Flaubert avouait ne pouvoir lire sans fondre en larmes et que Maupassant déclarait un chef-d’œuvre, invincible témoignage de deux auteurs peu suspects qui tranche décidément la question. […] Pour la question des qui et des que, je me suis expliqué là-dessus, et on n’a qu’à lire certains chapitres du présent volume.
Essayons de répondre à ces questions. […] On peut, ce me semble, d’après ces réflexions répondre en deux mots à la question souvent agitée, si le sentiment est préférable à la discussion pour juger un ouvrage de goût.
Il a cru que dans le mystère, le mystère profond de la vie, une question d’éducation pouvait toujours résoudre une question de destinée : ce qui rendrait la vie aussi plane en réalité qu’elle est hérissée de complications formidables ; et alors, moraliste appliqué exclusivement à la femme, il est devenu le Chesterfield de mademoiselle sa fille, et il l’a formée pour un mari dans une suite de chapitres où il parle à la seconde personne, et qui ressemblent à des lettres, absolument comme le lord anglais, plus superficiel, formait pour le monde et la politique son gentilhomme de fils qui, je crois, aurait été un assez pauvre diplomate, et, à ce qu’il paraît, a eu toute sa vie assez mauvais ton !