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454. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le Général Franceschi-Delonne : Souvenirs militaires, par le général baron de Saint-Joseph. »

M. le baron de Beauverger a trouvé dans les papiers de son beau-père, le général Anthoine de Saint-Joseph, une intéressante notice qu’il a revue et publiée avec un soin pieux. […] Auguste Colbert, dont M. le marquis de Colbert-Chabanais, son fils, publie en ce moment les Traditions et Souvenir. […] Et puisque j’ai nommé Auguste Colbert, j’indiquerai, au tome III des Mémoires publiés par son fils, la belle Instruction envoyée par lui au ministre de la guerre, ce compte rendu de la situation morale de son régiment au moment de la paix d’Amiens et de la rentrée en France. […] Traditions et Souvenirs, ou Mémoires touchant le temps et la vie du général Auguste Colbert (1703-1809) ; Paris, Didot, rue Jacob, 56. — Trois volumes sont publiés.

455. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. CHARLES MAGNIN (Causeries et Méditations historiques et littéraires.) » pp. 387-414

Tantôt même ce sont des ouvrages à part, et vraiment considérables, dans lesquels le critique essaye de reprendre et de résumer avec étendue, de fixer et d’approfondir sur un point les études jusque-là plus vagues, qui l’ont pourtant occupé de préférence ; tantôt, ce sont tout simplement d’anciens morceaux, déjà publiés en divers lieux, qu’on rassemble avec ordre, avec suite, en les revoyant pour la correction, mais en leur conservant leur premier caractère. […] Magnin, qui a dès longtemps entrepris dans ses Origines du théâtre moderne un ouvrage d’importance et de longue haleine ; mais il s’est accordé comme diversion et intermède et il nous fait le plaisir de publier un recueil d’anciens articles très-goûtés en temps et lieu lorsqu’ils parurent, et très-dignes de réclamer cette seconde lecture qui, seule, vérifie les bonnes pages. […] Magnin vient de publier présentent toute espèce de choix et de variété : Grèce, romantisme, Portugal et Chine, nul échantillon n’y manque ; cette qualité de style dont nous parlons en fait l’harmonie. […] Parmi les morceaux d’un autre genre, un des plus délicieux et des plus fins est l’article sur Paul-Louis Courrier à propos de ses mémoires et de sa correspondance, publiés en 1829.

456. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Biographie de Camille Desmoulins, par M. Éd. Fleury. (1850.) » pp. 98-122

L’étude que vient de publier M.  […] J’ai voulu m’assurer par moi-même des textes et recourir à la source : j’ai là sur ma table les huit volumes des Révolutions de France et de Brabant, journal que publia Camille depuis décembre 1789 jusqu’à la fin de 91, ces volumes sur lesquels il disait se reposer et s’endormir avec tant de confiance : c’est, il faut en convenir, un méchant oreiller. […] André Chénier avait publié, en août 1790, un Avis aux Français sur leurs véritables ennemis, dans lequel il essayait, avec la modération et la fermeté qui distinguent sa noble plume, de tracer la ligne de séparation entre le vrai patriotisme et la fausse exaltation qui poussait aux abîmes. […] » Les sentiments d’humanité prirent enfin le dessus en lui, et, les trouvant d’accord avec ses intérêts de parti, il ressaisit sa plume de journaliste pour publier (décembre 93) les premiers numéros du Vieux Cordelier.

457. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Lettres et opuscules inédits du comte Joseph de Maistre. (1851, 2 vol. in-8º.) » pp. 192-216

La famille du comte de Maistre s’est décidée à publier un grand nombre de ses Lettres avec quelques Opuscules restés en portefeuille. […] C’est vers le temps de ce séjour à Lausanne, que M. de Maistre publia, sans y mettre son nom, ses Considérations sur la France (1797), ouvrage étonnant où la Révolution est jugée, non seulement dans ses causes prochaines et dans ses effets immédiats, mais dans ses principes et ses sources, dans toute sa portée et dans son développement, dans ses phases même les plus éloignées, où la Restauration future est prédite et presque décrite dans ses voies et moyens. […] La correspondance qu’il entretint durant ces années, et qui se publie aujourd’hui, offre un intérêt puissant et souvent mêlé de charme. […] On doit remercier le fils du comte de Maistre de s’être décidé à publier cette correspondance de son illustre père et les diverses pièces qui y sont jointes.

458. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Bernardin de Saint-Pierre. — I. » pp. 414-435

Je sais que la correspondance de Bernardin avec Duval existe et qu’elle est à Genève aux mains des descendants de ce dernier : espérons qu’elle sera publiée un jour et qu’elle nous rendra le vrai ton55. Une autre correspondance publiée nous livre au naturel Bernardin depuis son séjour à Varsovie dans l’été de 1764 (il avait alors vingt-sept ans et demi) : c’est la correspondance qu’il entretint avec M.  […] On a le récit de son voyage qu’il publia en 1773 : Voyage à l’île de France, à l’île de Bourbon, au cap de Bonne-Espérance, par un officier du roi. […] Les curieux devront remettre ces lettres à leur place dans la Correspondance publiée en 1826.

459. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Volney. Étude sur sa vie et sur ses œuvres, par M. Eugène Berger. 1852. — II. (Fin.) » pp. 411-433

Ce livre, commencé par le spectacle des ruines de Palmyre, aboutit à un Catéchisme de la loi naturelle annoncé dans le dernier chapitre, et publié ou promulgué deux ans plus tard, en 1793 : « Maintenant que le genre humain grandit, observe l’auteur, il est temps de lui parler raison. » La morale y est présentée comme « une science physique et géométrique, soumise aux règles et au calcul des autres sciences exactes ». […] Il ne publia qu’en 1803 l’ouvrage intitulé Tableau du climat et du sol des États-Unis d’Amérique, ouvrage utile, et même réputé excellent en son genre, mais incomplet, où la partie morale, celle des institutions, est totalement mise de côté, et où il n’est question que de géographie physique. À l’époque où Volney publia cette première partie, restée la seule, il était malade, découragé, et il aurait eu peu de liberté pour discuter les questions politiques qui devaient fournir la seconde partie du tableau. […] C’est l’éloge le moins commun, lorsque l’on parle d’un voyage, et c’est celui que doit chercher à mériter celui qui publie le récit des siens.

460. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Sainte-Beuve. Les Poésies de Joseph Delorme, Les Consolations, les Pensées d’août. »

Sainte-Beuve, c’eût été assez que de publier le Joseph Delorme, ce premier recueil de vers qui, dans l’œuvre du poète, est le premier, de toutes manières, et dans lequel il y a, selon moi, l’accent le plus profond que la poésie de 1830, la poésie dite romantique, ait donné. […] Aujourd’hui, dans la nouvelle édition Malassis, on a ajouté aux poésies connues du Joseph Delorme d’autres poésies qui n’avaient pas encore été publiées et qui, inspirations de dates différentes et peut-être très-éloignées les unes des autres, montrent à quel point le Joseph Delorme que le poète s’était cru arracher du sein, était toujours près de revenir et de reparaître, du fond de cette organisation qui, chez les vrais poètes, a la profondeur d’un abîme. […] VII Et cet artiste en mots a diminué encore (comme le poète dans Les Consolations avait diminué) dans le troisième recueil, publié par M.  […] Sainte-Beuve puisse publier, sans retouche, cette œuvre, fausse à force de recherche, des Pensées d’août !

461. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « VICTORIN FABRE (Œuvres mises en ordre par M. J. Sabbatier. (Tome II, 1844.) » pp. 144-153

Que si, rabattant de ces illusions de famille, nous venons à peser à leur juste valeur les œuvres de Victorin Fabre (je ne parle que de celles qui sont publiées), nous trouvons qu’il mérite, en effet, une mention honorable dans la littérature des premières années du siècle. […] Des morceaux qu’il a publiés sous les auspices de ces maîtres, et qu’ils ont couronnés, je préférerais l’Éloge de La Bruyère, qu’on relit avec plaisir et avec fruit : l’Éloge de Corneille, tant vanté, sent trop le rhétoricien encore ; l’Éloge de Montaigne accuse déjà un esprit fatigué, l’étouffement commence.

462. (1874) Premiers lundis. Tome I « Tacite »

Burnouf va faire pour Tacite, à en juger par les deux livres des Histoires qu’il vient de publier. […] Dureau, quelques traductions partielles ont été tentées, et l’on se rappelle les Tableaux de Tacite, publiés récemment par M. 

463. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre V : Rapports du physique et du moral. »

Bain a publié un livre : On the study of character including an estimate of phrenology, 1861, dans le but de raviver les études analytiques sur le caractère humain, a qui semblent avoir suivi le déclin de la phrénologie. » Après avoir passé en revue les très rares travaux consacrés à la science du caractère avant Gall (Théophraste, la Bruyère, Fourier), et après avoir consacré une moitié de l’ouvrage à la critique détaillée et impartiale des classifications phrénologiques, M.  […] Bain a aussi publié une Logique (récemment traduite par M. 

464. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Μ. Jules Levallois » pp. 191-201

Il fut bien reçu à L’Opinion nationale par Guéroult, et il y publia, si je ne me trompe, tout ce qu’il a, jusqu’ici, publié.

465. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Proudhon et Couture »

C’est par lui et par le dernier livre qu’il a publié que nous commencerons. […] Il n’y a pas d’écrivain qu’on puisse opposer mieux à Proudhon que Louis Couture, l’auteur d’un livre qui s’achève en ce moment, et dont la première partie est publiée : Du Bonapartisme dans l’histoire de France 3.

466. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Docteur Véron »

23, le docteur Véron vient de publier une brochure dont nous voulons dire quelques mots. […] Est-ce qu’à la brochure qu’il publie on ne reconnaît pas cette main familière qu’il met partout, — et ne voilà-t-il pas qu’il la met sur nos institutions ?

467. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Comte de Gramont »

Quoique publiés à des époques distantes, leurs recueils portent le même millésime. […] En vain, comme Desportes en son temps, Gramont, en plein xixe  siècle, publie-t-il un volume de quatre cents sonnets.

468. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Troisième partie. Dictionnaire » pp. 243-306

Ad. van Bever : Notes pour servir à l’histoire de la Poésie contemporaine : Les origines du Symbolisme (publié en français), Flegrea (Naples), 5 et 20 mars 1901. — R. de Gourmont : La Poésie française contemporaine et l’influence étrangère (publié en français) Flegrea (Naples), 20 octobre 1900. — G.  […] Robert d’Humières (non publiée) représentée sur la scène du Théâtre de l’Œuvre en 1894. — La Chambre blanche, poésies. […] Jaloux a publié au « Pays de France », Les Femmes et la Vie et à « la Nouvelle Revue » La Fête Nocturne ». […] Œuvres. — Chairs d’Ambre, roman, in-16, Soc. du Mercure de France, 1900. — Le Çof, roman de mœurs kabyles, Soc. du Mercure de France, in-16, 1902. — En outre deux romans : Les Fantômes (publié à l’« Effort » janvier-août 1898) et Genulphe et Janufette (en coll. avec Jean Viollis) publié à la Grande France, 1903. […] — M. et Mme Nervat ont publié des poèmes à La Revue Provinciale à l’Ermitage, au Mercure de France.

469. (1845) Simples lettres sur l’art dramatique pp. 3-132

Véron qui publie Jeanne, c’est M.  […] On publia le Chevalier d’Harmental au Siècle. […] Buloz sait que nous avons l’habitude de publier nos œuvres, d’abord dans un journal et ensuite en volumes. […] Buloz, dit-on, a publié une brochure contre moi. […] Dauzats, a été publié dans la Revue de Paris.

470. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « George Farcy »

Nous publions les vers de Farcy, et pourtant, nous le croyons, sa vocation était ailleurs : son goût, ses études, son talent original, les conseils de ses amis les plus influents, le portaient vers la philosophie ; il semblait né pour soutenir et continuer avec indépendance le mouvement spiritualiste émané de l’École normale. […] Ces vers donc, ces rêves inachevés, ces soupirs exhalés çà et là dans la solitude, le long des grandes routes, au sein des îles d’Italie, au milieu des nuits de l’Atlantique ; ces vagues plaintes de première jeunesse, qui, s’il avait vécu, auraient à jamais sommeillé dans son portefeuille avec quelque fleur séchée, quelque billet dont l’encre a jauni, quelques-uns de ces mystères qu’on n’oublie pas et qu’on ne dit pas ; ces essais un peu pâles et indécis où sont pourtant épars tous les traits de son âme, nous les publions comme ce qui reste d’un homme jeune, mort au début, frappé à la poitrine eu un moment immortel, et qui, cher de tout temps à tous ceux qui l’ont connu, ne saurait désormais demeurer indifférent à la patrie. […] J’aime mieux vivre avec dignité et tristesse que de trouver des joies factices dans l’esclavage et le mépris de moi-même. » Ce fut un an environ avant de quitter ses fonctions de précepteur (1825) qu’il publia une traduction du troisième volume des Éléments de la Philosophie de l’Esprit humain, par Dugald Stewart. […] Et nous, nous publions ses vers, comme on expose de pieuses reliques81. […] Ce morceau a fait partie du recueil de vers et opuscules de Farcy, publié chez M. 

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