Tous ses Ouvrages historiques ne sont bons qu’à être consultés par ceux qui travaillent sur l’Histoire, & qui sont bien aises de s’épargner la peine de puiser dans les sources, en feuilletant les Ouvrages des Auteurs qui ont fait les frais du premier travail.
Car enfin, d’une part, nous admettons sans peine, avec M. […] … Voilà le Paysan parvenu, que Marivaux n’a pas pris la peine d’achever. […] Certaines nuances du sentiment, tantôt morbides, et tantôt artificielles, valent-elles la peine d’être étudiées ? […] Quelques détails surtout font peine. […] Cela ne s’est fait ni en un jour, ni sans bien de la peine.
Ce n’étoit pas la peine d’employer tant de temps, pour ne voir subsister de ses travaux que quelques lignes, qui effraient le Lecteur plus qu’elles n’excitent sa curiosité.
Mais voyez-le aux prises avec une œuvre qui vaille la peine d’une étude sérieuse. […] Brunetière doit avoir aussi quelque peine à se figurer que M. de Meaux est mort.) […] Je le crois sans peine aucune. […] Que de peine n’épargne-t-il pas ainsi à quiconque veut le bien connaître ! […] Vous comprendrez alors sans peine comment M.
Les vers Latins, & les autres Ouvrages de Bigot ne valoient pas la peine qu’on s’attachât si fort aux anecdotes de sa vie.
Si l’on ajoute qu’elle a fait encore une excellente Traduction des Histoires de la Maison de Tudor & de la Maison de Plantagenet, on conviendra sans peine qu’elle a honoré son sexe par de bonnes études, & rendu service au Public, en lui procurant deux bons Ouvrages Anglois.
Ces Annales ont été fondues presque en entier dans la grande Histoire de Languedoc, & ont épargné beaucoup de peine au Compilateur [M.
Le Surintendant Fouquet s’en amusa sans doute, puisqu’il fit du Rimeur un de ses Pensionnaires ; mais il seroit difficile de s’amuser aujourd’hui de la lecture de ces Gazettes, qu’on a pourtant pris la peine de recueillir dans trois gros volumes.
Etoit-ce la peine d'écrire ?
Nous n’en dirons pas autant de celle de Laodamie, qui ne vaut pas la peine d’être lue.
Or, voici que depuis trois ans environ, depuis que, d’une part, le bon ton rangé et le vernis moral de la Restauration ont disparu, et que, d’autre part, le Saint-Simonisme a fait entendre ses cris d’émancipation et ses appels multipliés, voici que l’esprit d’indépendance a remué les femmes comme le reste, et qu’une multitude d’entre elles prenant la parole, dans des journaux, dans des livres de contes, dans de longs romans, sont en train de confesser leurs peines, de réclamer une part de destinée plus égale, et de plaider contre la société. […] Comme la donnée première de Lélia est tout à fait réelle et a ses analogues dans la société où nous vivons, j’ai eu peine à ne pas regretter, malgré l’éclat prestigieux de cette forme nouvelle, que l’auteur ne se fût pas renfermé dans les limites du roman vraisemblable.
Parmi les propositions qu’on anathémarisoit dans ses ouvrages, on remarquoit celles-ci : Il faut examiner avant que de croire… Nous ne tirons point d’Adam la couple du péché, mais seulement la peine… Il n’y a de péché que dans le consentement au péché… On ne commet aucun péché par la concupiscence, la délectation, ni l’ignorance : ce ne sont que des dispositions naturelles. […] A peine eut-il fermé les yeux à la lumière, que le premier soin du zélé confident de tous ses secrets fut de ménager à la tendre Héloïse le coup qu’elle alloit ressentir.
Il est vrai que l’auteur s’est épargné la peine des liaisons et de la fonte ; mais la méthode et la chaleur sont peut-être incompatibles. […] Voilà mon avis, que vous aurez peut-être bien de la peine à lire, parce que je l’écris fort à la hâte ; mais vous ne voulez point attendre, et j’ai mieux aimé courir le risque de vous ennuyer, que celui de vous impatienter.
Le sien et le leur manquent également de transparence, de couleurs fondues et de souffles dans la lumière ; et voilà comme tous trois ils portent jusque sur leur style, qui est pourtant le meilleur d’eux-mêmes, la peine d’avoir méprisé l’idéal. […] Duranty peut être le plus brave travailleur en vulgarité et même le plus puissant, et la Critique se laisser toucher par la peine qu’il se donne pour être profond à sa manière, que son roman, en lui-même, reste ce qu’il est, c’est-à-dire d’un effet manqué, comme composition littéraire ; mais la sorte d’intérêt qu’il excite ne peut ricocher du livre à l’auteur.
Les Savans pensent que Dom Ceillier est plus exact que du Pin, mais qu’il n’a pas le talent d’analyser & de s’exprimer comme lui, ce que nous croyons sans peine : il faudroit trop de temps pour vérifier les fondemens de cette assertion ; car son Ouvrage n’a pas moins de 23 volumes in-4°.
mon cher, ce n’est pas la peine de m’habiller.
Il a pris la peine de composer une trentaine de Satires, qui ne sont que de plates déclamations contre quelques abus de son Siecle, & le plus souvent contre les désagrémens du Mariage.