/ 3030
955. (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464

Aussi, nulle part, j’ose le dire, la partie philosophique et supérieure de la science n’est plus avancée. […] Voyez deuxième partie, liv.  […] Deuxième partie, liv.  […] Deuxième partie, liv.  […] Deuxième partie, liv. 

956. (1875) Premiers lundis. Tome III « Du point de départ et des origines de la langue et de la littérature française »

J’ai donc pris la littérature française dans sa partie la plus ouverte, la plus en vue, la plus éclairée et aussi la plus féconde, à son troisième ou quatrième commencement, c’est-à-dire à Malherbe. […] Le celtique proprement dit ne se parlait plus que dans une partie de la Bretagne. […] Le nombre de jeunes gens qui ont été ainsi doués par la fée Guignon est considérable ; ils ont de tout, invention, esprit, travail, mais ils ne savent pas circonscrire leurs forces ; ils veulent faire entrer l’univers entier dans chacun de ses parties, et meurent à la peine. […] Ampère (dont une première partie seulement a été imprimée) le mérite qui tient à la justesse des vues et des directions, à l’ingénieuse fertilité des aperçus. […] En général, Génin, dans ces questions de langue et d’érudition, aimait à prendre quelqu’un à partie, cela l’animait : finge tibi adversarium quemdam.

957. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre V. Jean-Jacques Rousseau »

Cette œuvre de restauration comprend deux parties : la restauration de l’individu, la restauration de la société. […] Nous devrons y revenir, toutes les fois que nous voudrons organiser l’ensemble ou réformer une partie de l’éducation. […] La Profession de foi du vicaire savoyard est une partie intégrante de l’Emile. […] 4e partie, lettre 17. […] Nouvelle Héloïse, 4e partie, l. 11 ; 5e p. l. 2 et 7.

958. (1767) Salon de 1767 « Peintures — La Grenée » pp. 90-121

La partie qui attache en devant son bras gauche au tronc ou à la distance de la clavicule au-dessous de l’aisselle prend trop d’espace ; le bras ne se sépare pas assez là. […] Elle dérobe en partie des jambes et des cuisses qu’on auroit grand plaisir à voir. […] Rien ne fait grouppe ou masse, ce qui rend cette partie de la scène pauvre, vuide et maigre. […] Placez au fond de votre tableau, les dehors d’une place assiégée ; que la partie supérieure de la fortification soit couverte d’une grande vapeur, ou fumée rougeâtre, et épaisse. […] Il ne convient qu’à de petites choses qu’on regarde de près et par parties.

959. (1857) Causeries du samedi. Deuxième série des Causeries littéraires pp. 1-402

Cette corde séraphique trempée dans l’ordure va reparaître dans quelques-uns de ses récits les plus célèbres et fera constamment partie intégrante de son talent. […] C’est un hymne de douleur paternelle qui forme le point culminant, et, disons-le, la partie la plus remarquable de son livre. […] Hugo a intitulé Pauca meæ et qu’il a consacré presque en entier à la mémoire de sa fille, est la partie la plus touchante des Contemplations. […] Gaberel ; ce ne sera pas trop d’une autre causerie pour traiter de cette seconde partie, constater l’originalité et la valeur des documents qu’elle renferme, et remercier M.  […] Je livre à M. de Tocqueville cette observation supplémentaire, qui pourrait s’ajouter à cette partie de son livre et ne la rendrait que plus frappante.

960. (1888) Études sur le XIXe siècle

« Quelle chose nu monde, lui dit-il, possède seulement la millième partie de la perfection dont votre esprit revêt les femmes ? […] Leopardi n’était guère enclin au mysticisme, et une partie de Dante dut lui échapper. […] Je crois que la plupart des peintures dont vous parlez sont plutôt des peintures d’histoire naturelle de la partie animale de l’homme. […] Ce goût pour la généralité persiste dans la partie sentimentale de l’œuvre de Victor Hugo. […] De là nous traversâmes une partie des vallées de Comacchio, nous dirigeant vers la Mandriola, ou il devait y avoir un médecin.

961. (1883) Essais sur la littérature anglaise pp. 1-364

Ces forces, dont nous avons constaté l’action, c’est cette âme universelle qui les crée en partie et qui, si elle ne les crée pas, les met au moins en mouvement. […] Dès la première attaque, le cheval de lord Herbert fut blessé et son épée brisée ; et alors s’engagea un combat homérique que nous laisserons raconter en partie au héros lui-même. […] Elis Wyn n’a pas un atome de génie, mais il a un talent véritable et possède certaines parties de l’artiste. […] Philosophiquement, elle est vraie : l’enfer n’est-il pas en effet le séjour de toute la partie anarchique de l’humanité ? […] La plus grande partie de cette existence s’est écoulée assez obscurément dans quelques paroisses du Yorkshire.

962. (1896) Les idées en marche pp. 1-385

Leurs dieux sont Diderot et Goethe dans leurs parties les plus intellectuelles. […] La meilleure partie de ma vie s’est écoulée. […] Cet entretien que la partie pensante eut avec la partie active de lui-même, dans son Journal intime, nous semble au contraire le plus actuel et le plus vivace des colloques et chacun éprouve l’envie de s’y mêler. […] Pour la majeure partie des animaux humains, la cage est assez grande. […] L’ouvrage se divise en trois parties.

963. (1914) En lisant Molière. L’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Pourquoi donc ce second acte, dont la plus grande partie au moins est un pur remplissage ? […] La thèse c’est la partie du rôle de Chrysale où il récrimine contre les Femmes savantes et même contre celles qui s’instruisent. […] La première partie de cette phrase vise sans doute une scène, très courte, ou deux scènes, très courtes, de Don Juan. […] C’est pour cela qu’il se prête au jeu, c’est par certitude absolue de gagner la partie. […] Elle excite la conversation par la saillie partie d’elle qui va comme susciter et animer celle des autres.

964. (1906) Propos de théâtre. Troisième série

Rotrou avait suivi Euripide très docilement, seulement en développant un peu la dernière partie. […] Ce soir une partie et l’autre après-demain. […] Il y a trois parties très distinctes dans le livre extrêmement documentaire de M.  […] parfaitement, et y compris sinon Augier, du moins une partie de Dumas fils). […]  » Soit ; mais cette demi-ligne, pour représenter tout une dernière partie, très importante du roman (et peu importe que cette dernière partie soit longue ou courte matériellement), cette demi-ligne est un peu insuffisante.

965. (1876) Romanciers contemporains

Les diverses parties de ce roman admirable sont distribuées dans la mesure qui convient. […] C’est en pleine maturité d’âge, c’est après avoir visité une partie de l’Europe et de l’Orient, c’est après avoir embrassé dans ses études toutes les parties de la littérature et plusieurs branches de la science, que M.  […] La Partie de billard devra être impitoyablement supprimée des éditions futures de ce livre. […] La partie historique des romans de M.  […] Il est plus utile, en même temps que plus séant, d’étudier les auteurs dans les parties où ils excellent.

966. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Duclos. — II. Duclos historien » pp. 224-245

quelles parties lui sont propres, et quel est son coin d’originalité, soit pour la pensée, soit pour la forme ? […] Dans sa préface, Duclos regrette de n’avoir pu jeter plus de lumière sur la partie financière de son sujet : La politique, dit-il, la guerre, la finance, exigeraient chacune une histoire particulière et un écrivain qui eût fait son objet capital de l’étude de sa matière. […] Villenave a eu entre les mains des extraits des Mémoires manuscrits de Blondel qui avait été ministre à Francfort près de l’électeur de Bavière (l’empereur Charles VII), et ensuite chargé d’affaires à Vienne ; il y a trouvé, dit-il, des parties textuellement reproduites dans les Mémoires de Duclos. […] Ami intime de Bernis et tenu par lui au courant de tout le jeu, Duclos a écrit ce qu’il y a de plus exact sur cette partie délicate de l’histoire politique du xviiie  siècle.

967. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Marivaux. — I. » pp. 342-363

En définissant le genre de talent de La Motte, il va nous définir une partie de son talent à lui-même, ou du moins de son idéal le plus sévère, tel qu’il le conçoit : L’expression de M. de La Motte, dit-il, ne laisse pas d’être vive ; mais cette vivacité n’est pas dans elle-même, elle est toute dans l’idée qu’elle exprime ; de là vient qu’elle frappe bien plus ceux qui pensent d’après l’esprit pur, que ceux qui, pour ainsi dire, sentent d’après l’imagination. […] L’ouvrage parut en onze parties, et, comme nous dirions, en onze livraisons (1731-1741) ; il y manque une conclusion ; la douzième partie qu’on y a jointe n’est pas de Marivaux. […] Il est vrai que dans le monde on m’a trouvé de l’esprit ; mais, ma chère, je crois que cet esprit-là n’est bon qu’à être dit, et qu’il ne vaudra rien à être lu. » Une partie de l’art de l’auteur dans ce roman consiste à imiter le style parlé, à en reproduire les négligences, les petits mots qui reviennent souvent, et, pour ainsi dire, les gestes.

968. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Sénac de Meilhan. — II. (Fin.) » pp. 109-130

Tout en décrivant mieux que personne la Cour et la partie du monde qui s’en rapprochait alors, et en y prenant presque exclusivement ses sujets d’observation, M. de Meilhan n’était pas homme à s’y renfermer : il avait lu et comparé, il sentait les anciens. […] En songeant à cette foule d’écrivains du temps dont vous parlez, je crois voir une troupe de nains montés sur les épaules les uns des autres, qui s’applaudissent d’être parvenus à une grande hauteur : l’homme qui aurait eu la force d’y atteindre seul et d’un même élan dédaignera une gloire dont chaque nain peut revendiquer une partie. […] » C’en est assez pour indiquer la veine d’esprit et de philosophie qui circule dans ce joli conte et qui en distingue les bonnes parties ; je ne lui vois d’autre défaut que de se trop prolonger à travers les aventures de l’Orient. […] Voici sous quel profil assez imposant il aime à s’offrir à nous, et, dans sa prétention soit à se montrer, soit à se dérober, on peut encore saisir les défauts : Mon esprit est un terrain très inégal ; il est de plusieurs côtés borné à un point qu’on n’imaginerait pas ; il est dans d’autres parties très étendu.

969. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — II » pp. 112-130

Ce qui fait à mes yeux une grande partie de l’intérêt des écrits de d’Argenson et ce qui doit les rendre précieux pour quiconque aime la vérité, c’est que tout y est successif et selon l’instant même ; il ne rédige pas ses mémoires après coup en résumant dans un raccourci plus ou moins heureux ses souvenirs ; il écrit chaque jour ce qu’il sait, ce qu’il sent ; il l’écrit non pas en vue d’un public prochain ou posthume, mais pour sa postérité tout au plus et ses enfants, et surtout pour lui, pour lui seul en robe de chambre et en bonnet de nuit. […] Il entend cette langue mauvaise dans le sens de l’éloquence et de l’élocution, qui ne répond pas au reste ; et comme c’est en partie affaire d’habitude, il convient que lui et son frère s’en tirent mieux que le reste de la famille. […] J’ai le cœur et le sentiment lent, mais rude et tenace pour quelque temps, c’est-à-dire opiniâtre… Il a dit : Je ne puis vaquer à aucune besogne, qu’au bout de fort peu de temps le cœur ne se mette de la partie, soit pour, soit contre, soit pour les affaires, soit pour les hommes ; je m’affectionne ou je m’indigne. […] Je crois que le marquis d’Argenson était médiocrement propre à l’être, tandis que le comte l’a été fort dignement et avec assez d’éclat pendant des années : celui-ci avait certes quelques qualités supérieures et des parties brillantes.

970. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire du règne de Henri IV, par M. Poirson » pp. 210-230

Bazin, avec le tour d’ironie piquante et épigrammatique qui lui était trop habituel, aimait constamment à opposer, au héros un peu convenu de La Henriade ; ce Henri paradoxal et vivant, mais accidentel, et qui n’est que la moindre partie de tout l’homme, on ne doit pas le chercher dans les pages sérieuses de cette Histoire. […] L’impression des contemporains est que, si Mayenne avait gagné la partie en ces journées et avait vaincu l’armée royale, le mouvement populaire aidant et l’avénement de Henri IV ayant réveillé toutes les colères de la Ligue, il n’avait qu’à se saisir de la couronne, il était roi ; il l’était en vertu d’un mouvement français égaré, et sans avoir eu trop besoin de Philippe II. […] Mais en toutes les autres choses, aux affaires de la justice, aux affaires des finances, aux négociations étrangères, aux dépêches, à la police de l’État, reconnaissant bien que ce n’est pas là où en ce temps il s’applique tout, il croit entièrement ceux des siens qu’il voit s’y être occupés et y avoir bien pensé… Henri IV ne sera pas toujours ainsi ; mais à cette heure il laisse encore beaucoup faire et s’en remet de bien des choses d’État à ses serviteurs, notamment à du Plessis ; il est capitaine avant tout et ne se pique d’honneur que dans cette partie. […] Cette partie de l’ouvrage de M. 

971. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « François Villon, sa vie et ses œuvres, par M. Antoine Campaux » pp. 279-302

Antoine Campaux, homme de cœur et d’imagination, qui s’est épris du poète, qui l’a de bonne heure lu, relu, imité peut-être dans des vers de jeunesse et pour ses parties avouables59 ; qui l’aime comme un fils indulgent et innocent, avocat désintéressé d’un père prodigue, et qui, concentrant sur lui toute l’affection et l’érudition dont il est capable, a résumé, poussé à fond et comme épuisé les recherches à son sujet. […] Vieilli avant l’âge, sans en être devenu plus fort contre les vices de sa jeunesse, le cœur encore mal guéri de l’amour dont il avait tant souffert, sans ressource, sans espoir, dénoncé au mépris public par son passé et par sa prison récente ; — dans de pareilles circonstances, croyant en avoir fini avec la vie, et comme s’il eût déjà été étendu sur son lit de mort, il dicta le poème qui porte le titre de Grand Testament… Le Petit Testament contenait les adieux et les legs de Villon à ses amis en 1456 : Le Grand Testament renferme aussi une longue suite de legs satiriques ; mais ces legs, au lieu de constituer le fond même du poème, comme ils constituent celui du Petit Testament, n’en sont en réalité que le prétexte et que la partie accessoire. Le fond du Grand Testament, ce sont les plaintes, les regrets, les remords et les confessions qui remplissent le préambule et la plus grande partie du codicille, et par où le poète répand comme par autant de blessures tout le sang de son cœur ; ce sont, avec les leçons saisissantes que le poète y donne, çà et là, au commencement et à la fin, les véritables legs de Villon à la postérité ; c’est là le vrai testament de son âme et de son génie, celui qu’elle a accepté religieusement et qu’elle n’oubliera pas, tant qu’il y aura une langue française. Le tout est entremêlé de ballades et de rondeaux, dont il n’est pas un qui ne se rattache étroitement aux diverses parties du poème où ils figurent, et qui sont, si je puis dire, comme l’épanouissement et le jet lyrique des sentiments du poète.

/ 3030