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347. (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre II : La Psychologie »

Chaque sensation de couleur particulière dépend de la proportion dans laquelle ces trois modes de vibration affectent la rétine : en d’autres termes, chaque couleur contient toutes les vibrations caractéristiques des autres et ne doit son individualité qu’à la prédominance d’un certain ordre de vibrations. […] La vie est le connexus des activités organiques ; c’est un ensemble de divers faits particuliers, abstrait de ces faits et érigé en réalité objective : chaque organe est composé de tissus constituants, chaque tissu a ses éléments constitutifs, chaque élément, chaque tissu a ses propriétés spécifiques, l’activité de chaque organe est la somme de ces propriétés, l’organisme est le connexus de la totalité. La vie n’est donc qu’un concept tiré des faits particuliers. […] En d’autres termes, la vie de l’animal est la somme des activités vitales particulières ; elle n’est point la source des phénomènes, mais leur personnification. […] Habituellement nous n’y prenons pas garde, parce que notre attention tombe sur ces sensations particulières, plus ou moins intenses, de plaisir et de douleur, qui prédominent sur les objets de ce panorama sensitif. » « La quantité de lumière qui nous vient des étoiles peut être petite, mais elle existe.

348. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre premier. La sélection et la conservation des idées dans leur relation à l’appétit et au mouvement. »

Ainsi entendues, les idées-forces, c’est-à-dire les états de conscience corrélatifs aux vibrations du cerveau, luttent pour l’existence et les plus fortes l’emportent : il y a conflit dynamique et sélection dans les plaisirs et les peines, dans les émotions, dans les pensées, dans les états de conscience de toute sorte, dont chacun, étant lié aux vibrations de cellules particulières dans le cerveau, enveloppe une tendance à se maintenir et à survivre, corrélative de la tendance des cellules à leur propre conservation et à leur propre développement. […] Le caractère particulier de la cause extérieure entraînera le développement particulier des centres sensoriels, qui sont, si l’on veut, autant de mémoires organiques. […] Probablement il existe dans le cerveau des voies particulières et une sorte d’organisme particulier répondant à ces espèces d’organismes qu’on nomme les langues, les signes, les mouvements vocaux.

349. (1902) Le problème du style. Questions d’art, de littérature et de grammaire

Le point de départ est commun à tous ; les arrivées sont particulières. […] Voltaire n’est pas simple ; ce n’est pas un vice particulier aux gens spirituels. […] Il n’y a nul mérite à les connaître et à les avoir pris pour point de départ de recherches particulières. […] Le corps féminin est un motif particulier à l’art décoratif français. […] » Les deux manières de dire ont peut-être leurs applications particulières.

350. (1905) Pour qu’on lise Platon pp. 1-398

Si je savais quelque chose à fond, je saurais tout. » On ne se ramène à la modération qu’en se disant que, si les connaissances particulières sont confuses en restant particulières, elles le deviennent bien plus lorsqu’elles tâchent à devenir générales. […] Portons notre attention sur cette nature particulière de l’âme. […] Ce n’est pas là une idée qui nous soit particulière. […] L’artiste a certainement, doit certainement avoir une morale particulière, une morale relativement à son art. […] C’est donc à une excellence particulière qu’il faut se ramener et qu’il faut s’adresser ?

351. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Les Mémoires de Saint-Simon » pp. 423-461

Selon moi, et après une étude dix fois refaite de Saint-Simon, je me suis formé de lui cette idée : il est doué par nature d’un sens particulier et presque excessif d’observation, de sagacité, de vue intérieure, qui perce et sonde les hommes, et démêle les intérêts et les intentions sur les visages : il offre en lui un exemple tout à fait merveilleux et phénoménal de cette disposition innée. […] Sa liaison particulière avec les ducs de Chevreuse et de Beauvilliers, avec celui-ci surtout, « sans qui il ne faisait rien, ne le confinait pas de ce côté, et il l’a dit très joliment en faisant le portrait de l’abbé de Polignac, l’aimable et brillant séducteur dont ils furent les dupes : « Malheureusement pour moi, la charité ne me tenoit pas renfermé dans une bouteille comme les deux ducs. » Il rayonnait dans tous les sens, avait des ouvertures sur les cabales les plus opposées, et par amis, femmes jeunes ou vieilles, ou même valets, était tenu au courant, jour par jour, de tout ce qui se passait en plus d’une sphère. […] Saint-Simon s’appliquait donc en secret dès lors à réformer l’État ; et comme il faisait chaque chose avec suite et en poussant jusqu’au bout sans se pouvoir déprendre, il avait tout écrit, ses plans, ses voies et moyens, ses combinaisons de conseils substitués à la toute-puissance des secrétaires d’État ; il avait, lui aussi, son royaume de Salente tout prêt, et sa république de Platon en portefeuille, avec cela de particulier qu’en homme précis, il avait déjà écrit les noms des gens qu’il croyait bons à mettre en place, les appointements, la dépense, en un mot la chose minutée et supposée faite : et un jour que le duc de Chevreuse venait le voir pour gémir avec lui des maux de l’État et discourir des remèdes possibles, il n’eut d’autre réponse à faire qu’à ouvrir son armoire et à lui montrer ses cahiers tout dressés. […] Mon père voyant les choses pacifiées, les bâtards réduits, punis, envoyés en prison ou exil, et tout leur parti débellé, ce qui fut une des grandes opérations de son ministère, il ne voulut pas aller plus loin ni mêler des intérêts particuliers sur motifs des grands coups qu’il frappa. […] L’exactitude dans certains faits particuliers est moins ce qui importe et ce qu’on doit chercher qu’une vérité d’impression dans laquelle il convient de faire une large part à la sensibilité et aux affections de celui qui regarde et qui exprime.

352. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Introduction. Le problème des idées-forces comme fondamental en psychologie. »

On dit encore avec Descartes : « La piqûre n’est pas l’aiguille. » Mais la sensation de piqûre n’est nullement la sensation d’aiguille ; la douleur particulière de la piqûre est un phénomène qui n’existe que tel qu’il se sent : l’aiguille et la séparation des chairs sont de simples antécédents et ne constituent pas le réel de la douleur même. […] L’identité de la causalité et de la finalité est la volonté, dont les formes diverses, modes particuliers de discernement et de préférence, sont les idées-forces. […] Si on prétend que la conscience de l’appétition est elle-même une sensation particulière, on se borne à élargir le terme de sensation pour y faire rentrer les choses les plus disparates ; et la réduction à l’unité n’est plus ici que la réduction à l’unité d’un mot. […] En faisant attention à une idée ou à une sensation appartenant à la sphère de quelque sens particulier, « le mouvement est un ajustement de l’organe du sens, mouvement senti comme il vient. […] Pour voir ces rayons de lumière, nous n’avons pas besoin d’une autre lumière : pour être immédiatement avertis que nous jouissons, nous n’avons pas besoin d’un acte particulier de conscience qui viendrait éclairer le premier.

353. (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse sociologique »

Le principe de tout organisme est au contraire de maintenir jusqu’à sa destruction sa conformation particulière, de résister à l’action des forces naturelles, d’être un agrégat spécial de molécules qu’une force propre soustrait à l’action des autres forces naturelles. […] II Pratique de l’analyse sociologique ; faits particuliers. — Étant donc admis qu’un artiste ne dépend pas essentiellement de son milieu, de sa race, de son pays, et que l’on ne peut, par ces causes, l’assimiler à ses compatriotes et à ses contemporains, en d’autres termes qu’il n’y a pas de cause commune entre ces derniers et lui, il faut prendre un détour pour obtenir de l’esthétique des données sociologiques. […] Si l’on peut établir d’une part que l’œuvre d’art est l’expression des facultés, de l’idéal, de l’organisme intérieur de ceux qu’elle émeut ; si l’on se rappelle que l’œuvre d’art est, par démonstration antérieure, l’expression de l’organisme intérieur de son auteur, on pourra de celui-ci passer à ceux-là, par l’intermédiaire de l’œuvre, et conclure chez ses admirateurs à l’existence d’un ensemble de facultés, d’une âme analogue à celle de son auteur ; en d’autres termes, il sera possible de définir la psychologie d’un homme, d’un groupe d’hommes, d’une nation, par les caractères particuliers de leurs goûts qui tiennent, comme nous allons le voir, à tout leur être même, à ce qu’ils sont par le caractère, la pensée et les sens. […] Certains auteurs sont particuliers à certains âges et en présentent les caractères. […] Une littérature, un art national comprennent une suite d’œuvres, signes à la fois de l’organisation mentale générale des masses qui les ont admirées, signes de l’organisation mentale particulière des hommes qui les ont faites.

354. (1904) En lisant Nietzsche pp. 1-362

En d’autres termes, on faisait juger par la loi, c’est-à-dire par quelque chose qui était aussi éloigné que possible de l’espèce et à qui il était absolument impossible de faire la psychologie du criminel particulier qui était en cause, et qui ne connaissait rien du tout de la question particulière. […] La piété est un égoïsme particulier, à fond d’orgueil. […] Aux hommes de l’espèce supérieure une morale particulière que je ne fais aucune difficulté de décrire en ses grandes lignes. […] C’est une question même, mais celle-ci plus personnelle, particulière aux philosophes et plus particulière encore à Nietzsche lui-même, que de savoir jusqu’à quel point il faut être clair, ou plutôt de quelle manière il faut l’être, et en quelles matières plus ou moins. […] Et cela revient à dire que là aussi il y a des morales particulières : il y a une morale particulière de l’art, il y a une morale particulière de la science, il y a une morale particulière de la politique.

355. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Duclos. — III. (Fin.) » pp. 246-261

Comme académicien, il a payé son tribut particulier à l’étude de la langue par les remarques judicieuses qu’il a ajoutées à la Grammaire générale dite de Port-Royal, et qui furent publiées pour la première fois dans l’édition de 1754. Duclos s’y singularise par une orthographe particulière qu’il prétend soustraire aux irrégularités de l’usage et rendre toute conforme aux sons. […] La relation de Duclos est d’un genre particulier et a mérité l’estime des voyageurs : n’y cherchez pas ce qui est dans de Brosses, le sentiment des arts, la grâce et la fertilité du goût, tout ce qui est des muses ; mais sur les hommes, sur les mœurs, sur les gouvernements, Duclos a de bonnes observations et s’y montre à chaque pas sensé, modéré, éclairé.

356. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Le président Jeannin. — I. » pp. 131-146

Févret, dans son dialogue latin sur les orateurs illustres du barreau bourguignon, en regrettant que Jeannin en eût été sitôt enlevé, a caractérisé son genre d’éloquence en des termes magnifiques, trop magnifiques sans doute dans leur ampleur cicéronienne, mais où il n’est pas impossible de noter quelques-uns des mérites particuliers à l’homme : il le loue de son abondance, de sa gravité, de sa véhémence, de son tour pénétrant, mais aussi de sa douceur ; il insiste sur ce dernier trait : Ce qui plaisait dans cet homme d’un souffle élevé, dit-il, c’était une majesté tempérée de physionomie et de visage. […] Aussitôt après le massacre des deux frères, le duc et le cardinal de Guise, à Blois, Henri III expédia au duc de Mayenne, à Lyon où il était encore, un gentilhomme avec une lettre d’excuses par laquelle il disait avoir été contraint à l’acte auquel il s’était porté, ajoutant qu’il savait bien son innocence, à lui Mayenne, qu’il désirait sa conservation et lui donner des marques particulières et publiques de sa bienveillance. […] Du reste, il ne croit avoir à se justifier qu’en ce qui touche à Henri III, car envers le roi de Navarre il n’avait aucun engagement particulier ; Henri III assassiné (août 1589), il se pouvait considérer comme libre jusqu’à un certain point de suivre le parti de Mayenne, tant que Henri IV ne se faisait point catholique, et moyennant que lui-même il avait conscience de ne donner que les meilleurs avis possibles, les plus favorables à l’État, et de rester un bon conseiller jusque dans un méchant parti.

357. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Œuvres de Vauvenargues tant anciennes qu’inédites avec notes et commentaires, par M. Gilbert. — I — Vauvenargues et Fauris de Saint-Vincens » pp. 1-16

On a fort discuté sur le christianisme de Vauvenargues, et d’habiles gens en ont fait le sujet d’un examen particulier. […] C’est un neutre indulgent et parfois sympathique ; et quant à ces traités particuliers sur le libre arbitre et sur d’autres sujets où il a paru imiter le style et suivre les sentiments de Pascal, il nous en donne la clef un peu plus loin dans cette lettre même (10 octobre 1739) ; car, après un assez long développement et qui vise à l’éloquence, sur les combats du remords et de la foi au lit d’un mourant, il ajoute : J’aurais pu dire tout cela dans quatre lignes, et peut-être plus clairement ; mais j’aime quelquefois à joindre de grands mots, et à me perdre dans une période ; cela me paraît plaisant. […] On sent dans cette lettre qu’il aurait pu, ce jour-là même, tracer le caractère de Sénèque ou l’orateur chagrin, l’orateur de la vertu, qui commence en ces termes : Celui qui n’est connu que par les lettres, n’est pas infatué de sa réputation, s’il est vraiment ambitieux ; bien loin de vouloir faire entrer les jeunes gens dans sa propre carrière, il leur montre lui-même une route plus noble, s’ils osent la suivre : Ô mes amis, leur dit-il, pendant que des hommes médiocres exécutent de grandes choses, ou par un instinct particulier, ou par la faveur des occasions, voulez-vous vous réduire à les écrire ?

358. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Le général Joubert. Extraits de sa correspondance inédite. — Étude sur sa vie, par M. Edmond Chevrier. — I » pp. 146-160

De plus, il a cela de particulier d’être un pur produit de l’armée républicaine d’Italie, et celui de ses enfants peut-être qu’elle eût pu présenter le plus avantageusement comme parfait émule en regard et en contraste d’un enfant de l’armée du Rhin. […] Mais il y a ceci de particulier en Joubert, que s’il fait la guerre avec tant d’ardeur, il a en vue la paix. […] Et moi qui ne sens rien faiblement, je m’affecte d’autant plus profondément que dans notre état il faut avoir l’art de cacher aux autres ses affections particulières.

359. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le comte de Clermont et sa cour, par M. Jules Cousin. (Suite.) »

Voilà la façon de penser du plus sincère ami que vous ayez et qui s’appelle Louis de Bourbon. » Nous aurions dès ce moment, si c’était le lieu, à faire quelques remarques sur le style particulier de ce prince du sang, style médiocre, délayé, imagé pourtant, mais d’images volontiers basses et communes, comme de quelqu’un qui use avec un parfait sans gêne des plaisanteries courantes dans le populaire et jusque sur le théâtre de la Foire. […] Il exprimait volontiers, d’ailleurs, dans le particulier, sa peine de ne pouvoir venir quelquefois, et il témoignait en paroles combien cette privation lui coûtait. […] Ne doutez pas, Monsieur, des sentiments particuliers que j’ai pour vous.

360. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Essai sur Talleyrand »

Sir Henry Bulwer estime que ce programme, datant de l’aurore de 89, et qui n’était d’ailleurs nullement particulier à M. de Talleyrand, s’il était complètement réalisé, serait encore aujourd’hui pour la France le plus raisonnable et le plus sûr des régimes. […] Voici l’exacte vérité : j’ai gagné, dans l’espace de deux mois, non dans des maisons de jeu, mais dans la société et au Club des Échecs, regardé presque en tout temps, par la nature même de ses institutions, comme une maison particulière, environ 30,000 francs. […] Je ne l’aimai jamais, et je me reproche d’autant plus de n’avoir pas assez résisté à cette séduction ; je me blâme comme particulier, et encore plus comme législateur, qui croit que les vertus de la liberté sont aussi sévères que ses principes, qu’un peuple régénéré doit reconquérir toute la sévérité de la morale, et que la surveillance de l’Assemblée Nationale doit se porter sur ces excès nuisibles à la société en ce qu’ils contribuent à cette inégalité de fortune que les lois doivent tâcher de prévenir par tous les moyens qui ne blessent pas l’éternel fondement de la justice sociale, le respect de la propriété.

361. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre V. La Fontaine »

C’est que La Fontaine a un égoïsme d’une qualité particulière, cet égoïsme des enfants, qui n’est que l’instinct naturel, que l’éducation n’a pas entamé ni complété, et dans lequel la civilisation n’a point mêlé ses complications corruptrices. […] Il avait, dans un degré particulier de puissance, les facultés techniques du poète : les mots étaient pour lui des formes vivantes, souples, colorées, et le vers était le développement harmonieux d’une ondulation rythmique. […] Chaque fable déroule ses rythmes particuliers, insaisissables, instables, sans loi apparente ni périodicité définie : on compterait les pièces où le mètre est fixe et uniforme, et il est rare qu’elles soient parmi les chefs-d’œuvre.

362. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Monsieur Walckenaer. » pp. 165-181

Élevé par un précepteur particulier dans une maison opulente en vue de toutes les séductions de la société, il fallait que ses dispositions fussent de bonne heure bien décidées, et son amour de l’étude bien ardent, pour pouvoir lutter contre de tels attraits. […] Il compléta aussi en un point l’œuvre de Réaumur sur les abeilles ; il observa celles d’un genre particulier qui creusent leur habitation sous terre, et qui y vivent dans des cellules séparées. […] Walckenaer, qui connaît si bien son xviie  siècle, qui en sait les grandes et les moyennes et les plus petites choses, qui nous en redit les menus propos, n’est pas averti de bonne heure qu’il y a là un goût particulier, un style dont les négligences ont leur grâce, une saveur dans les moindres dires qui ravit ceux qui l’ont une fois sentie, et qu’un amateur comme il l’est devrait se bien garder de corriger.

363. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre troisième. L’idée-force du moi et son influence »

On peut de même substituer, mais avec plus de raison, le sujet moi aux plaisirs particuliers et aux objets particuliers qui les causent. […] De plus, outre la conscience des diverses sensations réunies, il y a dans la conscience un mode particulier de sentir qui répond à leur union même.

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