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418. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XIV. M. Auguste Martin »

Martin, auteur de plusieurs ouvrages, comme il dit sur la couverture de son livre. […] Louis-Auguste Martin, l’auteur de plusieurs ouvrages, pourra se dispenser d’en faire un de plus ! […] Louis-Auguste Martin, l’auteur de plusieurs ouvrages que je n’ai pas lus, que je n’ai pas besoin de lire, celui-ci me suffisant pour juger l’homme qui doit être, j’en suis sûr, de la plus profonde unité. […] Il est un… en plusieurs ouvrages, mais si par hasard il ne l’était pas, il l’est dans celui-ci. […] Louis-Auguste Martin, auteur de plusieurs ouvrages (sic).

419. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Chastel, Doisy, Mézières »

En effet, deux ouvrages, sur douze, ont obtenu le prix (ex æquo), et ces deux ouvrages sont dus à la plume de deux professeurs protestants. […] Mais le couronner de moitié avec l’auteur d’un autre ouvrage franchement et ardemment protestant, et cela quand il y a à côté, dans le même concours, un livre de talent réel mais pénétré de l’esprit catholique, bien plus important dans une pareille question que le talent, c’est en vérité plus fâcheux que d’obéir simplement à des impressions personnelles, la plus vulgaire des appréciations ; car c’est révéler qu’on a cédé à des doctrines fortes ou faibles, enchaînées ou éparses dans des esprits plus éclairés que résolus ; c’est démentir, par le fait, la signification de son programme de 1849, et donner à croire à ceux-là qui ne tiennent pas les Académies pour des héroïnes intellectuelles, que ce qu’il y avait de courageux — d’implicitement courageux dans ce programme — n’était que la bravoure bientôt refroidie d’un poltron d’idées révolté ! […] Martin Doisy catholique, aussi à l’aise dans son sujet que les protestants le sont peu, par la raison naturelle que pour juger l’Église qui n’a jamais varié, il ne faut pas être devenu — si tard que cela ait été — l’ennemi de cette Église, Martin Doisy a montré par tous les développements de son ouvrage que la charité, qui a sauvé et nourri le monde, n’a pas concentré son action dans les premiers temps du christianisme. […] Le livre de Martin Doisy, qui, de tous les ouvrages soumis au jugement de l’Académie, répondait seul sans réplique aux prétentions de l’Économie, fille de la Philosophie, par le tableau de tous les biens réels et possibles faits au monde par l’économie, fille de la charité, n’a été l’objet que d’une mention honorable.

420. (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -

Il y a, à mon avis, deux manières de concevoir une édition des œuvres de Molière : ou publier le texte dans sa nudité magistrale, ou fournir en même temps tout ce que peut recueillir sur l’homme et sur ses ouvrages une érudition spéciale. […] J’ai évité le plus que j’ai pu les répétitions d’un ouvrage à l’autre. […] Les ouvrages de Louis Riccoboni dit Lelio, dans la première moitié du dix-huitième siècle, l’Histoire de l’ancien théâtre italien, publiée par les frères Parfait en 1753, celle de Des Boulmiers en 1769, les Annales d’Antoine d’Origny en 1788, les études de Cailhava d’Estandoux, faites précisément au même point de vue que le mien, constituent toute une série de travaux d’histoire et de critique littéraire, qui témoignent que c’est déjà d’ancienne date que l’attention s’est portée en France sur cette sorte d’invasion comique que je vais décrire à mon tour. […] Francisque, qui a ouvert à mes recherches la riche collection théâtrale qu’il a formée, et dont il reste le zélé conservateur, depuis qu’elle appartient à la Société des Auteurs dramatiques ; j’ai trouvé dans cette collection, créée avec une intelligence et une persévérance si remarquables, des ouvrages que j’avais demandés vainement aux plus grandes bibliothèques de Paris.

421. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Addisson, et Pope. » pp. 17-27

Mais la différence qui se trouve entre ces deux ouvrages didactiques, n’est, au yeux de l’impartialité, qu’à l’avantage de Despréaux. […] L’Essai sur l’homme par ce dernier eut encore les plus grands applaudissemens : mais de tous les ouvrages de Pope, le plus considérable fut sa traduction en vers de l’Illiade, & de l’Odissée. […] Ils se servirent de tous les mauvais poëtes d’Angleterre, comme autant de trompettes propres à publier les taches qu’ils croyoient appercevoir dans un ouvrage qu’ils ne trouvoient que trop beau. […] L’illustre Pope, par humanité pour vous, a bien voulu rendre compte à la postérité de votre esprit, de vos ouvrages, de vos goûts, de vos mœurs, du temps de votre naissance & de votre mort.

422. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 41, de la simple récitation et de la déclamation » pp. 406-416

Plus un ouvrage plaît, moins on est en état de reconnoître et de compter ses défauts. Or l’ouvrage qu’on entend réciter, plaît plus que l’ouvrage qu’on lit dans son cabinet. […] C’étoit par la voïe de la récitation que les anciens poëtes publioient ceux de leurs ouvrages qui n’étoient pas composez pour le théatre.

423. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 3, de la musique organique ou instrumentale » pp. 42-53

Je crois même à propos de remettre ce que j’ai à dire concernant l’usage que les anciens faisoient de leurs instrumens pour soustenir par un accompagnement les acteurs qui déclamoient, à l’endroit de cet ouvrage où je traiterai de l’execution de la déclamation composée et écrite en notes. […] Nous avons observé déja dans le premier volume de cet ouvrage que les symphonies étoient susceptibles, ainsi que le sont les chants musicaux composez sur des paroles d’un caractere particulier qui rende ces symphonies capables de nous affecter diversement en nous inspirant tantôt de la gayeté, tantôt de la tristesse, tantôt une ardeur martiale et tantôt des sentimens de dévotion : le son des instrumens, écrit Quintilien, l’auteur le plus capable de rendre compte du gout de l’antiquité, nous affecte, et bien qu’il ne nous fasse pas entendre aucun mot, il ne laisse point de nous inspirer divers sentimens. […] Quelques modernes, comme Monsieur Meibomius et Monsieur Bartholin le fils, ont même ramassé ces faits dans leurs ouvrages. […] Il est bon de se ressouvenir en lisant les ouvrages dont je viens de faire mention, que c’étoit sur des grecs ou sur leurs voisins que la musique produisoit des effets si merveilleux.

424. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 368-371

Comme les Philosophes, toujours attentifs à décrier tout ce qui ne porte pas leur livrée, ont pris prétexte de ce dernier Ouvrage de M. […] Nous renvoyons les Lecteurs de bonne foi à l’Ouvrage même : ils verront combien l’Auteur est éloigné de favoriser l’autorité arbitraire & le gouvernement despotique ; ils verront avec quelle force il défend les droits des Sujets, avec quel noble courage il présente au Prince, non seulement le tableau des devoirs de la Royauté, mais une infinité de principes & de vérités propres à écarter du cœur des Souverains, l’orgueil qui cherche sans cesse à les séduire & à leur faire oublier qu’ils ne sont sur le Trône, que pour rendre leurs Peuples heureux. […] Cet Ouvrage sera composé de quarante Discours, dont les dix-sept premiers paroissent.

425. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 555-559

Si quelque chose pouvoit justifier M. l’Abbé Prévot, de s’être abaissé à des Ouvrages, qui, pour le plus grand nombre, captivent l’imagination pour l’égarer, parlent à l’esprit sans le rendre plus éclairé, agirent le cœur sans le corriger & le former ; ce seroient l’art singulier, l’imagination vive & féconde, le sentiment tendre & profond, la touche mâle & vigoureuse, qui dominent avec tant de richesse dans tout ce qu’il a écrit. […] Tous ces divers caracteres se trouvent éminemment réunis dans celui des Ouvrages de cet Auteur, qui annonce le plus de génie & le moins de sagesse. […] Quoique cet Ouvrage ne soit pas exécuté avec tout le soin, tout le discernement, & toute la précision qu’il exigeoit, une seconde édition, corrigée & réduite par l’Auteur, auroit pu lui procurer l’honneur d’avoir véritablement travaillé à l’utilité du Public, en lui présentant, en corps d’Histoire, ce qui ne se trouvoit auparavant que dans les Relations éparses de divers Ecrivains tant Nationaux qu’Etrangers.

426. (1814) Cours de littérature dramatique. Tome I

Il prouve bien qu’un ouvrage peut exciter l’enthousiasme de la multitude avec de grands défauts, et par ces défauts-là même. […] Les bonnes critiques ne sont redoutables que pour les mauvais ouvrages : quant aux critiques fausses, ineptes et passionnées, elles ne nuisent qu’à ceux qui les font. […] Ces gens de lettres ressemblent bien à des ignorants : comment Cinna, n’étant pas une tragédie intéressante, peut-il être un bel ouvrage ? A quel genre appartient cet ouvrage ? […] Comment l’auteur de tant de fictions extravagantes et invraisemblables n’a-t-il pas senti la prodigieuse supériorité d’un ouvrage où tout est grand, raisonnable et vrai, d’un ouvrage fort d’idées et de choses, et qui ne présente que des objets dignes d’occuper et d’intéresser des hommes instruits et des esprits solides ?

427. (1913) Poètes et critiques

Et ce n’est pas pour diminuer la valeur de l’ouvrage que M.  […] Ses amis des jeunes ans le jugeaient capable d’aboutir à ce noble ouvrage. […] On ne lit plus assez ce superbe ouvrage. […] Ce n’est pas l’ouvrage d’un jour. […] Jules Lemaître voulait voir dans le manifeste un ouvrage écrit assez tard.

428. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 56-59

Presque tous les Ouvrages qu’il a publiés roulent sur des matieres de commerce, de finance ou de politique, & nous n’en connoissons aucun où il ne se montre supérieur au sujet qu’il traite. […] Ce dernier Ouvrage est écrit avec cette précieuse simplicité, qui n’exclut ni l’élévation des pensées, ni la noblesse des expressions, & il donne à l’Auteur le droit de figurer dans la classe très-peu nombreuse des Ecrivains qui sont demeurés invinciblement attachés aux vrais principes de la morale & du goût. […] Au reste, si les Gens de Lettres sont plus estimables par l’affection qu’on leur porte dans la Société, que par la considération publique dont ils jouissent ; s’ils sont plus grands par leurs vertus que par leurs talens, par leurs actions que par leurs Ouvrages, il en est peu qui aient su se concilier à un plus haut degré que M.

429. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 285-289

Ce n’est pas à son génie, ni à son esprit qui étoit médiocre, qu’il doit sa réputation : quelques Ouvrages utiles sur la Langue Françoise, ses querelles avec des Gens de Lettres de toutes les classes, ont donné à son nom la célébrité dont il jouit encore. […] Il sacrifia tout à ce penchant, qui l’auroit pu rendre heureux s’il ne l’eût cultivé que pour lui-même, sans y joindre la démangeaison la plus violente de mettre tout au jour, & de s’élever contre les Ouvrages d’autrui. […] M. de Baillet l’avoit maltraité dans cet Ouvrage ; notre Auteur voulut s’en venger.

430. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Histoire littéraire de la France. Ouvrage commencé par les Bénédictins et continué par des membres de l’Institut. (Tome XII, 1853.) » pp. 273-290

Ouvrage commencé par les Bénédictins et continué par des membres de l’Institut. […] Le tome Ier de cet ouvrage parut en 1733, il y a cent vingt ans. […] Mais l’ouvrage, arrivé à ce tome 12e et au xiie  siècle, et n’étant plus soutenu par la pensée active du fondateur, était resté interrompu durant près de cinquante ans, lorsque l’Institut le reprit sous l’Empire. […] Tous ceux de la nation dont on a connaissance et qui ont laissé quelque monument de littérature, y trouveront place, tant ceux dont les écrits sont perdus, que ceux dont les ouvrages nous restent, en quelque langue et sur quelque sujet qu’ils aient écrit. […] Tels qu’ils sont, ces récits en vers du Renart, ouvrage de divers auteurs, la plupart anonymes, plaisent, amusent, rebutent et dégoûtent quelquefois, mais instruisent toujours sur les mœurs et les opinions de nos pères.

431. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Sylvain Bailly. — I. » pp. 343-360

Il y a quelque chose qui, dans une étude sur Bailly, dominera toujours sa vie et ses ouvrages : c’est sa mort, son courage calme et céleste 66, sa patience, ce mot simple et sublime, le seul tressaillement suprême qui échappa à sa conscience de juste et d’homme de bien. […] Il n’apprit point le latin. » Ce qui ne veut pas dire que Bailly n’en ait appris plus tard ce qui lui était nécessaire pour comprendre les livres de science écrits en cette langue, et pour choisir à ses divers ouvrages des épigraphes bien appropriées ; mais il manqua d’un premier fonds classique régulier et sévère, et ce défaut, qui qualifie en général son époque, contribua à donner ou à laisser quelque mollesse à sa manière, d’ailleurs agréable et pure. […] On voit cependant qu’il n’aura rien d’austère, qu’il est de l’école scientifique fleurie qui se rattache à Fontenelle et à Mairan ; et, sans aller jusqu’à dire qu’il y a du petit goût dans Bailly, ce que son Histoire de l’astronomie démentirait, j’oserai affirmer (car on peut parler avec lui la langue des tableaux) qu’il y a un peu de mollesse dans ses couches de fond, et que, dans certaines vues de développement et de lointain qu’offre ce bel ouvrage, il y a des parties qui, à les presser, se trouveront plutôt élégantes et spécieuses que solides. […] L’ouvrage a de la beauté comme édifice, comme monument ; il est d’une grande ordonnance. […] Buffon rencontrait là en effet une de ses idées favorites chez Bailly, et il la saluait : celui-ci dans ce premier ouvrage n’avait toutefois présenté que par un aperçu rapide, et comme par intervalles, sa supposition d’un ancien peuple qu’on ne nommait pas, premier inventeur naturel des sciences, et duquel les autres peuples d’Asie n’auraient été que des héritiers plus ou moins incomplets et ignorants.

432. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Don Quichotte (suite.) »

L’ouvrage n’étant qu’une attaque à fond, une guerre déclarée aux romans de chevalerie dont n’entendirent jamais parler ni Aristote, ni Cicéron, ni saint Basile, il n’est pas plus à propos de venir citer ces grands noms que de s’inquiéter des règles de la rhétorique auxquelles un tel sujet, né si tard et si étranger aux anciens maîtres, échappe naturellement. […] Tous ses autres ouvrages montrent à quel point il était un bel esprit ; Don Quichotte, en les dépassant si fort, et en leur ressemblant si peu, nous rappelle pourtant, par bien des endroits, qu’il est du même auteur. […] Le premier mouvement de Cervantes, en apprenant cette désagréable nouvelle et en recevant le croc-en-jambe, fut d’être irrité ; mais il redoubla aussitôt de courage, il se piqua d’honneur, et la dernière partie de son ouvrage sent l’aiguillon. […] G. de Lavigne que l’ouvrage du continuateur n’est nullement méprisable et qu’il n’est difficile à lire aujourd’hui que parce que la place est prise et que chaque lecteur a dans l’esprit la suite si agréable de Cervantes, c’est tout ce que vraiment on pourrait faire ; je viens, dans mon désir d’impartialité, d’essayer de lire quelques chapitres de ce Don Quichotte d’Avellaneda ; tout ce que j’en ai vu me paraît lent, logique et lourd ; on ne peut s’empêcher de dire à chaque instant : « Ah ! […] Mais ces allusions ne sont qu’accessoires et incidentes, et l’opinion qui irait à soutenir, comme on l’a fait, que Cervantes a voulu dans son ouvrage ridiculiser Charles-Quint ou même le ministre duc de Lerme, ne mériterait pas l’examen.

433. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre onzième. »

Des Maximes, et de ce qui en fait un ouvrage durable. — § IV. […] Des Maximes et de ce qui en fait un ouvrage durable. […] Les réfutations de Voltaire sont le moins lu de ses ouvrages ; toute sa grâce et tout son bon sens n’ont pas réussi à ébranler une seule des Pensées. […] Quand son ouvrage parut, on ne manqua pas de l’accuser de trop de sévérité. C’était inévitable : les juges de l’ouvrage en avaient fourni la matière ; aucun ne se voulait reconnaître à cette image si disgracieuse de l’amour-propre.

434. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « L’abbé Barthélemy. — II. (Fin.) » pp. 206-223

Au moment où il conçut l’idée de son ouvrage, l’abbé Barthélemy avait lu ses anciens auteurs ; il les relut alors plume en main, « marquant sur des cartes tous les traits qui pouvaient éclaircir la nature des gouvernements, les mœurs et les lois des peuples, les opinions des philosophes ». […] Il y a dans l’ouvrage de Barthélemy une qualité à laquelle on est trop peu sensible à présent, il y a de la composition et de la liaison. […] Geoffroy, en de sévères et justes articles qu’il a insérés dans L’Année littéraire (1789), a noté, et point du tout en homme de collège, ces graves défauts et ces lacunes de l’ouvrage. […] Chateaubriand, dans son premier et confus ouvrage, dans son Essai sur les révolutions, est parti, en quelque sorte, du Voyage d’Anacharsis, pour les comparaisons continuelles de l’Antiquité avec le monde moderne ; mais, dès les premiers pas qu’il fait sur les traces de son devancier, comme on sent qu’il pénètre bien au-delà ! […] Chacun sait qu’il a célébré M. et Mme de Choiseul dans son ouvrage, sous les noms d’Arsame et de Phédime ; mais on n’a pas remarqué qu’il les loue en trois passages différents, au premier chapitre, à l’avant-dernier, et de plus au milieu et au cœur de l’ouvrage (chap. 

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