Si on met les noms propres, tous éclatants au moins de jeunesse, sur chacune de ces innombrables catégories d’esprits alors en sève ou en fleur, si on y ajoute, dans l’ordre des sciences exactes (où le génie consiste à se passer d’imagination,) La Place, qui sondait le firmament avec le calcul ; Cuvier, qui sondait le noyau de la terre et qui lui demandait son âge par ses ossements ; Arago, qui rédigeait en langue vulgaire les annales occultes de la science ; Humboldt, qui décrivait déjà l’architecture cosmogonique de l’univers, et tant d’autres leurs rivaux, leurs égaux peut-être, qui négligèrent d’inscrire leurs noms sur leurs découvertes ; si on rend à tout cela le souffle, la vie, le mouvement, le tourbillonnement de la grande mêlée religieuse, politique, philosophique, littéraire, classique, romantique de la restauration, on aura une faible idée de cette renaissance, de cet accès de seconde jeunesse, de cette énergie de sève et de fécondité de l’esprit français à cette date.
Sur ces entrefaites, et sans doute sur les ordres d’Hanako, Térouté est enlevée et vendue à une « Maison Verte » ; mais un ancien sujet de sa famille, qui lui est resté fidèle, apporte une lettre au prince Ogouri, qui lui enseigne où est Térouté qu’il aime, insensible à l’amour de Hanako. […] Et, à l’appui de la préface, après la représentation du fil à plomb, ce sont des modèles de constructions en bois à la légère et élégante menuiserie ; ce sont des terrasses aux balcons complètement ajourés, aux escaliers aériens ; ce sont des toits aux souplesses courbes d’une toile de tente, avec de jolis auvents de bambous ; ce sont des modèles de cloches pour bonzeries, au bronze sillonné de dragons fantastiques de la mer ; ce sont de riches frontons formés de deux énormes taï et affrontés ; ce sont des ponts de cordage passant au-dessus des arbres ; ce sont des lanternes de jardin faites de la pyramide de trois enfants japonais montés l’un sur l’autre ; ce sont les développements d’un temple bouddhique dans toute sa hauteur : — dessins précédés de la figuration, en son riche et nobiliaire costume, de l’architecte officiel du palais impérial et des charpentiers travaillant sous ses ordres. […] Dans chaque dessin, la marche du pinceau est indiquée par le numérotage, afin que les enfants puissent retenir l’ordre de la marche. […] Un des kakémonos d’Hokousaï, à la coloration la plus puissante, et qui porte en haut cette curieuse note : « L’année dernière, le 28 du 11e mois, l’oiseau était vu à Kazousa et, le 18 du mois suivant, il fut pris à Sounamoura, et l’ordre de le dessiner fut donné à Hokousaï, 6e mois 1848. » Signé : Manji autrefois Hokousaï, vieillard fou de dessin, vulgairement Nakashima Tétsouzô (et en vérité) Foujivara no Tamékazou, à l’âge de 88 ans.
Cette Magicienne est dans l’ordre de l’élégie ce que la pièce des Thalysie s nous a paru entre les églogues.
. — Mais celle qui était la plus grande entre elles toutes, — et la plus belle, mit la tête du roi dans son giron — et défit le casque brisé, et l’appela par son nom en pleurant tout haut1543. » La barque se détache, et Arthur, élevant sa voix lente, console sire Bedivere qui s’afflige sur le rivage, et prononçant ces paroles d’adieu, héroïques et solennelles : « Le vieil ordre change, cédant la place au nouveau ; — et Dieu s’accomplit lui-même en plusieurs façons, — de peur qu’une bonne coutume étant seule ne corrompe le monde
Ils s’en prennent ensuite aux institutions : c’est à leurs passions qu’il faut s’en prendre ; mais les passions sont aussi dans la nature : rien n’est stable parce que rien n’est dans l’ordre.
C’était une de ces natures de second ordre, un de ces esprits nés disciples et acolytes, et tout préparés par un fonds d’intelligence et de dévouement, par une première piété admirative, à être les secrétaires des hommes supérieurs.
Les autres souffrent, tout est dans l’ordre ; le mal vient-il jusqu’à lui, le monde entier est confondu. » Si le temps a pu tourner en égoïsme l’indifférente sagesse du jeune Philinte, pourquoi n’aurait-il pas changé en générosité active la stérile misanthropie du jeune Alceste ?
Tous ces hommes étaient bien au-dessus de la moyenne pour le savoir et pour l’intelligence ; quelques-uns étaient de premier ordre.
Savez-vous si la tristesse anémique de ce siècle-ci ne vient pas de l’excès de son action, de son prodigieux effort, de son travail furieux, de ses forces cérébrales tendues à se rompre, — de la débauche de sa production et de sa pensée dans tous les ordres ?
les belles existences dans l’ordre de la matière et de la gueule qui ont dû être vécues au xvie siècle !
Il en réfère à Palikao, qui lui intime l’ordre de marcher en avant.
Aujourd’hui L’Univers est suspendu par l’ordre de M. de Bismarck.
Quant aux « législateurs », ils n’ont point besoin de romans pour étudier les vices sociaux de cet ordre et leurs remèdes : c’est aux savants de profession qu’ils doivent s’adresser.
Je suppose que sous Pope, Dryden et Boileau, les hommes avaient surtout besoin de mettre leurs idées en ordre, et de les voir bien claires en des phrases bien nettes.
Nous visitâmes aussi avec grand intérêt le cabinet météorologique, et Goethe loua beaucoup le docteur Schrœn de l’ordre qui régnait partout.
Accourez, enfants d’Erin, venez vous placer près de votre roi ; soyez attentifs à ses ordres.
Il reçut les ordres à Dublin au mois d’octobre 1694, et au mois de janvier 1695, fut nommé à la prébende de Kilroot dans le diocèse de Connor.