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1084. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « La Solidarité »

C’est sans doute que les liens s’offrent, d’eux mêmes, plus nombreux et plus étroits entre les membres d’une société fortement et minutieusement hiérarchisée, comme était l’ancienne, qu’entre dix millions de têtes supposées égales.

1085. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Fort, Paul (1872-1960) »

Paul Fort offre un vaste répertoire d’images et de pensées.

1086. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127

Il faut qu’il s’écoule un demi-siècle au moins pour qu’on en vienne à être assez maître de son propre génie pour le garder tout entier, même en présence des modèles que nous offraient les littératures plus avancées que la nôtre.

1087. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXVI. Jésus au tombeau. »

Le caveau qui, à l’époque de Constantin, fut considéré comme le tombeau du Christ, offrait cette forme, ainsi qu’on peut le conclure de la description d’Arculfe (dans Mabillon, Acta SS.

1088. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37

Les dernières amours de Henri IV, à cinquante-six ans, sa malheureuse passion pour Charlotte de Montmorency, qu’il avait mariée au prince de Condé, les jalousies de Marie de Médicis, les intrigues de sa cour contre les maîtresses du roi, le souvenir d’une guerre qu’on avait vue prête à s’allumer contre la maison d’Autriche pour ravoir la princesse de Condé, que son mari avait conduite à Bruxelles, dans la vue de la soustraire aux poursuites du roi, tout cela avait inspiré à toutes les âmes délicates un profond dégoût pour cette scandaleuse dissolution, dont la cour et la capitale offraient le spectacle, et les avait disposées à favorablement accueillir la continuation de L’Astrée.

1089. (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre Premier »

Voici quelques exemples de doublets que je n’emprunte pas à l’opuscule de Brachet, quoiqu’ils s’y trouvent certainement : Latin Vieux Français Français moderne Latin Monasterium Moutier Monastère Ministerium Métier Ministère Paradisus Parvis Paradis Hospitale Hôtel Hôpital Augurium Heur Augure Unionem Oignon Union3 Crypta Grotte Crypte Decima Dîme Décime Articulum Orteil Article Navigare Nager Naviguer   Souvent, le sens s’étant perdu de la fécondité naturelle du français, un savant en quête d’un qualificatif, d’un dérivé est remonté au mot latin au lieu d’interroger le mot français : Natalis Noël Natalité Ostrea Huître Ostréiculture Ranuncula Grenouille Renonculacées4 Oxalia Oseille Oxalique Medulla Moëlle Médullaire5 Auricula Oreille Auriculaire Gracile Grêle Gracilité Dies dominica Dimanche Dominical Pediculum Pou Pédiculaire Pneuma Neume Pneumatique On doit avoir l’impression rien qu’à parcourir ces deux listes très écourtées, que si les mots de la seconde colonne sont français, ceux de la troisième ne le sont pas, ou très peu ; ils ne sont pas davantage latins, puisque jamais en aucun pays ils n’ont été prononcés tels que le dictionnaire nous les offre aujourd’hui.

1090. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Odes et Ballades » (1822-1853) — Préface de 1826 »

Une cathédrale gothique présente un ordre admirable dans sa naïve irrégularité ; nos édifices français modernes, auxquels on a si gauchement appliqué l’architecture grecque ou romaine, n’offrent qu’un désordre régulier.

1091. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — L’abbé Boileau, et Jean-Baptiste Thiers. » pp. 297-306

Elle leur défend seulement,         D’étaler & d’offrir aux yeux Ce que leur doit toujours cacher la bienséance, Et combat vivement la fausse piété, Qui, sous couleur d’éteindre en nous la volupté, Par l’austérité même, & par la pénitence, Sçait allumer les feux de la lubricité.

1092. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre cinquième. »

Elles n’offrent rien de bien remarquable.

1093. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre X. Suite du Prêtre. — La Sibylle. — Joad. — Parallèle de Virgile et de Racine. »

Quelle que soit la beauté des vers de Virgile, la poésie chrétienne nous offre encore quelque chose de supérieur.

1094. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre V. Harmonies de la religion chrétienne avec les scènes de la nature et les passions du cœur humain. — Chapitre VI. Harmonies morales. — Dévotions populaires. »

C’est dans les grands événements de la vie que les coutumes religieuses offrent aux malheureux leurs consolations.

1095. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXIII. Des panégyriques en vers, composés par Claudien et par Sidoine Apollinaire. Panégyrique de Théodoric, roi des Goths. »

Il est impossible de lire avec intérêt des éloges démentis à chaque instant par l’histoire : cependant ceux de Claudien offrent en eux-mêmes de beaux détails.

1096. (1857) Réalisme, numéros 3-6 pp. 33-88

Lanfrey, de façon à ce que la littérature offre également son homme remarquable… M.  […] Théophile Gautier offre à la Poésie un escabeau d’ivoire, eh bien, oui ; mais la Poésie a si mauvaise mine maintenant que c’est avoir trop d’égards pour elle. […] Une lettre de Balzac à sa sœur expliqua pourquoi, tout en désavouant ces œuvres, il consentait à accepter ce qu’on lui en offrait : on pouvait les lui prendre sans lui rien offrir ; on lui offrait quelque chose, de deux maux il choisissait le moindre, avait-il si grand tort ? […] Il a été malade comme les autres, peut-être plus que les autres, parce qu’il offrait plus de prise à la maladie, mais n’a-t-il pas été bien puni ? […] Je voulais lui offrir un manuscrit d’une fantaisie étrange exhalant la fine odeur du bon temps.

1097. (1774) Correspondance générale

Nous en offrons près du triple ; dans ce nombre trente environ sont inédites, et le reste était dispersé dans des recueils peu consultés ou dans des publications plus récentes. […] Celui que je vous offre, madame, est aussi sincère que profond. […] Recevez l’expression de mon parfait respect, et offrez-en autant, de ma part, à Mlle Caminski. […] me direz-vous tout naturellement ; ou pourquoi ne pas venir à Moscou où je puis vous offrir le repos, vous offrir la société dans laquelle vous causeriez en pleine confiance et tout à l’aise, vous offrir aussi votre idole adorée le Sacro-Saint Far Niente, vous offrir enfin le bonheur tout façonné, tout taillé selon votre fantaisie ? […] Sous ce titre paradoxal, elle offre la mise en scène d’un épisode très-émouvant des dernières persécutions exercées contre les Réformés.

1098. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxiiie entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff »

Le paysan russe en offre d’autres qui attiédissent un peu ce sentiment. […] Je promenai mes regards dans la chambre : le spectacle qu’elle offrait m’affecta profondément : rien de plus triste que l’intérieur d’une isba de paysan pendant la nuit. […] Nikolaï Ivanovitch se leva et déclara solennellement qu’il offrait à l’assemblée une seconde chopine. […] Un spectacle animé, mais peu agréable, s’offrit à ma vue. […] Je viens de parler du printemps, et ce souvenir est venu s’offrir à moi fort à propos : au printemps, on se quitte avec moins de regret ; au printemps, les heureux même se sentent attirés vers les régions lointaines… Adieu, chers lecteurs, je vous souhaite un bonheur inaltérable.

1099. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »

Cette entreprise offrait mille biens à son espérance. […] Nous marchâmes à pied, le préfet et moi, parce qu’on ne put trouver qu’un cheval de louage, quelque argent qu’on offrît pour en avoir, sur lequel je mis mes hardes et mon valet. […] Ils m’offrirent, huit jours après, ce diamant à un tiers de perte. […] On mit sur le tapis les lettres qu’il avait présentées et le mémoire de ses demandes, et on lui demanda ce qu’il offrait en échange des exemptions de droits et des autres grâces qu’il prétendait. […] Le premier ministre fit là-dessus une longue énumération « des bons traitements qu’on avait faits à tous les gens de la Compagnie et en faveur de leur commerce, depuis leur établissement en l’an 1664, qu’on les avait laissés trafiquer sans leur faire payer aucun droit, et qu’au lieu de tenir la parole que les premiers députés de cette Compagnie avaient donnée par écrit en son nom, on venait leur demander la continuation de ces faveurs sans rien offrir en échange. » Le conseil de l’envoyé répondit en promesses et en bonnes paroles.

1100. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « MME DESBORDES-VALMORE. » pp. 124-157

Va, ne crains rien : s’il t’a fuie jusqu’ici, bientôt il te poursuivra ; s’il a refusé tes dons, il va lui-meme t’en offrir ; l’ingrat, s’il ne t’aime pas, il va t’aimer à son tour, fusses-tu pour lui cruelle !  […] Que peux-tu m’offrir de plus consolant ? […] Je n’ai pas opposé un mot à celte résolution, la voyant très lasse et n’ayant à lui offrir qu’un espace assez étouffé, et moins que jamais de cette gaieté calme qui convient au bien-être moral et à la santé d’une jeune fille.

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