Mithouard, sonore ou allitérée en douceur, coupée un peu capricieusement à notre sens, est essentiellement romantique, colorée, heurtée parfois, inégale d’intérêt, mais d’une imagerie abondante et nouvelle.
Elles se trouvent dans plusieurs Recueils & à la suite de presque toutes les éditions de la Nouvelle Méthode Latine de Lancelot, plus connue sous le nom de Port-Royal.
C’est à lui que nous devons la Nouvelle Méthode pour apprendre la Langue Latine, ainsi que l’Abrégé de ces deux Méthodes connues sous le nom de Port-Royal.
La nouvelle édition des Tablettes historiques de l'Abbé Lenglet Dufresnoi, en contient un grand nombre d'extraits.
Le désir d’introduire, comme on dit en Angleterre, devant le public, la nouvelle traduction de Shakespeare, a été le premier mobile de l’auteur.
Aussi reconnaît-on dans leur courage une influence toute nouvelle et que l’humanité antérieure n’avait jamais connue. […] C’est une nouvelle phase dans l’histoire du perfectionnement de cette âme humaine pour laquelle vous tremblez. […] Il semble quelquefois, en lisant Goethe, qu’on assiste à l’origine d’une nouvelle aristocratie de l’idéal. […] Neuwied (la nouvelle Wied), comme son nom l’indique d’ailleurs, est d’origine moderne ; elle ne remonte pas plus haut que 1735. […] Cette nouvelle inattendue me plongea dans la stupéfaction la plus profonde.
Flaubert eussent dû se succéder, dans un bel ordre : chaque effort nouveau marquant un nouveau progrès de l’auteur vers la perfection de son genre ; et chaque œuvre nouvelle offrant à la critique une occasion nouvelle de louer, de motiver ses éloges, d’y ajouter un éloge nouveau. […] Où sont-elles, dans Clarisse Harlowe et dans la Nouvelle Héloise, ces « fortunes réalisées en un jour » ? […] — On vit donc pour la première fois, dans la Nouvelle Héloïse, l’amour devenu le héros du roman. […] Dites-moi ce qui soutient encore aujourd’hui Gil Blas, Manon Lescaut, Candide, la Nouvelle Héloïse ? […] Avec cela que, s’il y a quelque chose dont se soucie la nouvelle école, ce sont les questions de limite et de mesure !
Si l’humanité n’a pas encore fait choix d’un abri, ce n’est certes pas faute d’être convoquée chaque matin en quelque nouvelle enceinte.
. — Poésies d’Émile et d’Antony Deschamps, nouvelle édition revue et augmentée (1841). — La Jeune Italie (1844).
Léonce de Lavergne ou Arthur Young ; quand, par exemple, il étudie l’étable et le bétail ; quand il nous fait assister au premier essai de la nouvelle charrue, de l’instrument aratoire moderne qui a contre soi la routine et bien des jaloux ; quand il nous décrit la race des bœufs du mézenc (montagne du pays), qui, au labour, craignent peu de rivaux et qui rendent au maître plus d’un office : Le lait, le trait, la chair, c’est triple bénéfice.
Cette œuvre, très haute, dont je n’ai cité qu’un fragment (car on trouvera dans le livre bien d’autres chapitres semblables), ne peut se comparer, comme quelques critiques l’ont maladroitement fait, aux chansons de Richepin ou de Bruant ; elle est, en sa langue pittoresque, un réquisitoire heureux contre l’iniquité des Forts et des Puissants, une leçon à l’usage d’une société soi-disant chrétienne, dont la conscience semble dormir en toute sécurité au milieu d’un bourbier… [La Province nouvelle (juillet 1897).]
Nous voyons en quatrième lieu les nouvelles combinaisons de personnes y produire cette jouissance nouvelle si féconde en autres jouissances, si féconde surtout en talents et en vertus, cette jouissance enviée à la France par foules les nations civilisées, celle de la conversation.
Les uns y ont puisé le sujet d’une Comédie ou d’un Opéra comique ; les autres, le sujet d’une Fable, d’une Nouvelle ou d’un Roman.
C’est une bêtise bien venue, complète et tranquille, la bêtise bourgeoise sans idées quelconques et l’indifférence dans la badauderie, chose nouvelle !
Et ce doit être ainsi de tout poète qui tente une voie nouvelle. […] liberté, faveur aux essais de la nouvelle ! […] Dans la nouvelle école, dans son jeune et aventureux représentant, le bon éclate, saisit, emporte ; mais il dure peu, il ne se réalise qu’en fragments. […] Ce sont pourtant les mêmes idées qu’il remue dans l’ode nouvelle. […] La nouvelle école n’eût-elle fait que nous débarrasser de ces finesses, je lui en saurais, pour ma part, très bon gré.
Plus sévères aujourd’hui, nos érudits ne réunissent plus sous ce nom que ce que nous appellerions, en langage moderne, le conte et la nouvelle en vers. […] Mais c’était alors, vers 1750, le moment de la crise, l’heure prochaine de la rupture entre l’ancienne et la nouvelle France. […] La triste nouvelle soulève l’indignation de la grande cité protestante. […] Joignez-y cette invention de génie d’une prose nouvelle, capable de rivaliser avec la poésie non seulement d’éclat et de couleur, mais de nombre et d’harmonie. […] Ainsi jadis les spectateurs de la Révolution croyaient voir commencer sous leurs yeux une époque nouvelle de l’histoire du monde.
Écrivant à ce dernier, l’exhortant à ne pas chercher à susciter derechef un État dans l’État et une Ligue sous forme nouvelle, il disait (1597) : « Recevez, je vous prie, de bonne part les conseils que je vous donne, puisque j’en suis par vous requis et par une bonne conscience, loyale à sa patrie. » Il confondait alors tous les intérêts de la patrie dans l’autorité pure et simple, dans le droit divin et humain de Henri IV, et il ne paraît jamais s’être beaucoup soucié des tempéraments ou restrictions qu’y pouvaient apporter les corps, parlements, assemblées de notables. […] Il voit dans cette nouvelle industrie des soies, « plutôt méditative, oisive et sédentaire », une cause d’affaiblissement, même au moral ; il craint que cet emploi d’un nouveau genre ne désaccoutume la population de la vie laborieuse et pénible qui est propre à former de bons soldats. […] Henri IV assassiné, Sully fut comme frappé du coup : sa conduite à la nouvelle de l’assassinat, son dessein d’aller au Louvre, puis sa crainte qui lui fait rebrousser chemin et son retour dans ses quartiers (se contentant d’envoyer sa femme à la découverte), nous le montrent peu propre à ces situations extraordinaires où l’on n’a plus de maître, et où il faut prendre en soi seul le conseil, l’initiative en même temps que l’exécution.