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658. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre V : M. Cousin historien et biographe »

Mlle de Bourbon va au couvent ; il décrit ce couvent, mesure son étendue, nomme toutes les rues qui le bornent, indique l’entrée, la place des jardins, des chapelles, de l’infirmerie, des appartements séparés, les dates, les moyens et la grandeur des accroissements successifs. Il nomme toutes les prieures, il expose en style ecclésiastique leurs caractères tous divers, mais tous également saints ; il marque leur famille, il donne des détails sur la généalogie, il explique les circonstances qui les ont retirées du monde.

659. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXII. »

Nommé tard, et sans l’avoir demandé, professeur à la chaire de langues et d’histoire modernes fondée depuis 1723 à Cambridge, il ne fit pas même une première leçon, tout occupé qu’il était d’immenses études préparatoires, et retenu par cet embarras toujours croissant d’un début tardif. […] Elle lui inspira son second chef-d’œuvre, le Barde, cette ode qu’il a lui-même nommée pindarique, et dont le sujet, la passion, les détails, sont tous empreints de ce goût d’antiquité indigène et de poésie du Nord qui partageait avec la littérature classique ses recherches assidues et sa contemplation rêveuse.

660. (1874) Premiers lundis. Tome I « Œuvres de Rabaut-Saint-Étienne. précédées d’une notice sur sa vie, par M. Collin de Plancy. »

Nommé par Nîmes aux États généraux, Rabaut publia des Considérations sur les droits et les devoirs du Tiers état qui partagèrent avec l’écrit de Sieyès l’attention publique, et dans toute la durée de l’Assemblée constituante, il se montra égal à sa mission, ferme autant que modéré, sans d’autre passion que celle du bien, n’ambitionnant pas les succès de la tribune, mais n’en fuyant pas les assauts quand sa conscience l’y appelait.

661. (1874) Premiers lundis. Tome II « Li Romans de Berte aus Grans piés »

Il descend de cheval, et la prie d’amour, et la veut emmener en France, lui disant, pour la décider, qu’il est maire du palais du roi ; mais Berte, en cette crise, et ne sachant comment arrêter ce seigneur entreprenant, se déclare, se nomme.

662. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Donec eris felix… »

Il ne s’est pas trompé, aucune ne le nomme, pas même pour l’insulter.

663. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304

. — La duchesse de Richelieu nommée dame d’honneur.

664. (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre VI »

Quel rajeunissement pour ces vocables barbares (j’en nommerai quarante) d’avoir été taillés comme des vieux arbres trop chargés de bois mort !

665. (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Panurge » pp. 222-228

Et alors viennent les vrais artistes français, La Fontaine, Watteau, les auteurs, les vaudevillistes, les chansonniers, tous gens qui cherchent à égayer, demeurent, écrivant à point nommé pour les « langoureux malades ou autrement faschez et désolez. » *** Aujourd’hui beaucoup de choses ont varié, et la question de Panurge se pose plus inquiétante.

666. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 5, que Platon ne bannit les poëtes de sa republique, qu’à cause de l’impression trop grande que leurs imitations peuvent faire » pp. 43-50

Voilà les motifs qui font proscrire à Platon la partie de l’art poëtique qui consiste à peindre et à imiter ; car il consent à garder dans sa république la partie de cet art qui enseigne la construction du vers et la composition du métre, c’est la partie de l’art qu’on nomme souvent versification, et que nous appellerons quelquefois dans ces reflexions la mecanique de la poësie.

667. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — IV. Les ailes dérobées »

Les ailes dérobées (Kâdo) Un prince, nommé Sakaye Macina, voyageait pour son agrément.

668. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XII. Des panégyriques ou éloges des princes vivants. »

On commença par rendre des actions de grâce au prince, lorsqu’on était nommé consul.

669. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Addition au second livre. Explication historique de la Mythologie » pp. 389-392

Les premiers essais de l’agriculture furent exprimés symboliquement par trois nouveaux dieux, savoir : Vulcain, le feu qui avait fécondé la terre ; Saturne, ainsi nommé de sata, semences [ce qui explique pourquoi l’âge de Saturne du Latium, répond à l’âge d’or des Grecs] ; en troisième lieu Cybèle, ou la terre cultivée.

670. (1930) Les livres du Temps. Troisième série pp. 1-288

Souvent, il ne nomme même pas l’auteur qu’il cite. […] Mais Ponchon est peut-être le moins varié de tous ceux que nomme M.  […] Valéry lui-même nomme à ce propos (avec admiration) les romans de Voltaire. […] Leuwen meurt, à peu près ruiné, et Lucien est nommé secrétaire d’ambassade à Rome. […] Je veux au moins nommer Victor Hugo.

671. (1889) La bataille littéraire. Première série (1875-1878) pp. -312

— Berthier est nommé, c’est évident, disait-on de tous côtés ; nommé à une majorité formidable ! […] Mais les électeurs qui ont la naïveté de nommer M.  […] Elle dînait quelquefois gaiement en revenant de la rue… j’allais nommer la rue ; mais elle ne croyait pas à la mort. […] À celui que vous aurez nommé reviendra la fortune du comte. […] Ils se nomment le prêtre et le soldat.

672. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

un genre de comédie que nous avons oublié et qui était si bien nommé par les rhéteurs latins. […] Ce duc de Parme compte parmi ses comédiens un certain Mégani, qui est de venu très amoureux d’une jeune ouvrière nommée Paula. […] On n’aime pas à nommer un homme, sans pouvoir faire sa petite preuve d’érudition. […] quand ces écoliers sans discipline trouvèrent, pour les amuser et pour les faire rire aux éclats, ce bon vivant nommé Regnard. […] C’est un nommé Moncade, un beau, d’un certain âge, qui n’a ni feu ni lieu, ni parents ; ni amis, ni état dans le monde.

673. (1878) Nos gens de lettres : leur caractère et leurs œuvres pp. -316

Et, le voyant seul, il approche, salue religieusement, se nomme — et pose sa candidature. […] Lisette, vous nous paraissez lugubre ; filles de joie, vous êtes les mal nommées. […] Pas d’historiens libres, mais des historiens officiels, nommés par l’autorité, en un mot des historiographes. […] qu’il est bien nommé de ce nom, La Croix-Jugan ! […] Augier de me nommer quarante de ses confrères (il en a huit cents !)

674. (1898) La cité antique

Il y a dans chaque maison quelque chose qui est au-dessus du père lui-même : c’est la religion domestique, c’est ce dieu que les Grecs appellent le foyer-maître, ἑστία δέσποινα, que les Latins nomment Lar familiæ Pater244. […] Les mois ne portaient pas le même nom ; Athènes les nommait tout autrement que Thèbes, et Rome tout autrement que Lavinium. […] Voici donc comment le consul était choisi.Un magistrat en charge, c’est-à-dire un homme déjà en possession du caractère sacré et des auspices, indiquait parmi les jours fastes celui où le consul devait être nommé. […] Si le président ne nommait que deux candidats, le peuple votait pour eux nécessairement ; s’il en nommait trois, le peuple choisissait entre eux. […] Par contre, on voit plusieurs fois le peuple nommer consuls deux hommes qu’il déteste529 ; c’est que le président n’a prononcé que deux noms.

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