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455. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gilkin, Iwan (1858-1924) »

J’ai nommé l’auteur de la Nuit , du Cerisier fleuri, de Prométhée.

456. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Le Goffic, Charles (1863-1932) »

Le poète nous apprend que sa bien-aimée, paysanne comme la Marie de Brizeux, avait dix-huit ans et se nommait Anne-Marie… Le poète semble bien croire que, si l’amour est bon, la mort est meilleure.

457. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 111-114

Si ces loix, indispensables pour être bon Historien, ne s’accordent pas avec les principes qu’il s’est faits à lui-même, dans son Essai sur l’Histoire de Charles XII, dans celle du Czar Pierre I ; on ne peut conclure autre chose, sinon que les Ouvrages que nous venons de nommer ne sont pas des Histoires, & que celui du P.

458. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Bellengé » p. 204

Deshays, Van Loo, Boucher, Chardin, La Tour, Bachelier, Greuze, n’y sont plus ; je ne nomme pas Pierre, car il y a déjà si longtemps que cet artiste ne nuisait plus à personne.

459. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XI. Le plus brave des trois. »

Au soir, l’amant, qui se nommait Kéléké, ne la voyant pas revenir, pria Missa, son ami, d’aller au devant d’elle.

460. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Notes et pensées » pp. 441-535

Si l’on nomme Bacon, il vous dit qu’il n’a jamais lu dans sa vie que cela ; qu’il y a dix ans, vingt ans, qu’il ne fait qu’y penser, et il va à travers incontinent. […] Molé : « Mais, en le réfutant, je me suis bien gardé de le nommer, disait-il l’autre jour chez la princesse de Craon ; je me suis souvenu que Corneille et Racine avaient donné l’immortalité à certains critiques en les nommant. » — Il a dit cela sans rire. […] Pasquier (alors ministre des Affaires étrangères, 1820), qui le nomma sur la recommandation de Mme de Broglie. […] Je nomme ainsi la calomnie. […] Notez encore qu’à la manière dont M. de Vigny se nommait, le titre de comte se cumulait certainement sur sa lèvre avec l’amour-propre du poète.

461. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le cardinal de Bernis. (Fin.) » pp. 44-66

Nommé archevêque d’Albi cette même année (mai 1764), Bernis eut à s’occuper de son diocèse plus longtemps qu’il ne l’avait cru ; il le fit avec convenance, même avec zèle, car il était bon et avait cette humanité qui, au besoin, fait quelque temps office et fonction de la charité. […] Rome désormais allait devenir son séjour et comme sa patrie ; car, aussitôt le conclave terminé, il y fut nommé ambassadeur, et sa grande carrière recommence. […] Peu avant de mourir, il le nomma évêque d’Albano, le traitant ainsi tout à fait en Romain et comme un cardinal de la maison.

462. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Duclos. — II. Duclos historien » pp. 224-245

Dans l’intervalle des phrases de Duclos que j’ai rapprochées, celui-ci a eu soin d’introduire un brillant éloge d’Agnès Sorel et un mot sur Jeanne d’Arc, qu’il appelle d’ailleurs une généreuse fille ; mais Agnès Sorel a tous les honneurs : Ce fut la maîtresse pour qui Charles eut la plus forte passion et qui fut la plus digne de son attachement : sa beauté singulière la fit nommer la belle Agnès… Rare exemple pour celles qui jouissent de la même faveur, elle aima Charles uniquement pour lui-même, et n’eut jamais d’autre objet dans sa conduite que la gloire de son amant et le bonheur de l’État. […] Louis XI, encore Dauphin, dans ses traverses et ses brouilles avec son père, envoie-t-il une lettre circulaire à tout le clergé du royaume pour demander des prières, Duclos ajoute : « Il faisait ordinairement des vœux lorsqu’il se croyait sans ressource du côté des hommes. » Louis XI, Dauphin, se réfugie-t-il en Bourgogne, en se confiant pour l’y conduire au prince d’Orange et au maréchal de Bourgogne, c’est-à-dire à ses deux plus grands ennemis, Duclos dit : « Le Dauphin préféra des ennemis généreux à des amis suspects. » Pendant son séjour à la cour de Bourgogne, le Dauphin montre-t-il le plus violent dépit de ce que son père a nommé d’autres officiers en Dauphiné, Duclos dira : « Il était aussi jaloux de son autorité que s’il ne fût jamais sorti de son devoir. » Si minutieuses que puissent sembler ces remarques, j’ose assurer que, pour les divers livres que j’ai examinés, la part d’originalité de Duclos, dans sa rédaction de l’Histoire de Louis XI, se réduit à peu près à de tels ornements et assaisonnements de narration. […] Il avoue tout d’abord les obligations qu’il a à Saint-Simon : Aussitôt que le roi m’eut nommé historiographe, mon premier soin fut de rassembler les pièces qui m’étaient nécessaires.

463. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite.) »

Célèbre et populaire à trente-deux ans, membre de l’Institut à trente-sept et siégeant à côté de son père, nommé deux ans après (1828) directeur de l’Académie française à Rome, Horace Vernet n’était pas au bout de son bonheur, et il devait courir bien des années encore avant de l’épuiser. […] Son affectation alors était, dans la conversation courante, de nommer tout haut familièrement et avec un parfait sans-gêne les jeunes illustres ; s’il pouvait, dans un Cours public, pendant la demi-heure d’attente, citer tout haut, et en parlant d’un banc à l’autre, Alphonse, Victor, Alfred, Prosper, Eugène, il était content : cela voulait dire dans sa bouche, Lamartine, Hugo, de Vigny, Mérimée et Delacroix. […] On la nomme Constantine, ne lui connaissant d’autre nom ; le régiment la garde ; mais, encore une fois, que deviendra-t-elle ?

464. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Pierre Corneille »

Il nous parle lui-même d’un malheur qui a rompu le cours de leurs affections ; mais le mauvais succès ne l’aigrit pas contre sa belle inhumaine, comme il l’appelle : Je me trouve toujours en état de l’aimer ; Je me sens tout ému quand je l’entends nommer ; . . . . . . . . . . . . . . […] Il avait promis, avant d’être nommé, de s’arranger de manière à passer à Paris la plus grande partie de l’année ; mais il ne paraît pas qu’il l’ait fait. […] Quand il y avait pourtant nécessité absolue que l’action se passât en deux lieux différents, voici l’expédient qu’imaginait Corneille pour éluder la règle : « C’étoit que ces deux lieux n’eussent point besoin de diverses décorations, et qu’aucun des deux ne fût jamais nommé, mais seulement le lieu général où tous les deux sont compris, comme Paris, Rome ; Lyon, Constantinople, etc.

465. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « La jeunesse du grand Condé d’après M. le duc d’Aumale »

Mais il ne s’ensuit pas que le noble historien se soit trouvé lui-même dans les meilleures conditions pour nous faire une peinture absolument fidèle du grand Condé  Je ne nomme que celui-là, car c’est lui qui remplit la moitié du troisième volume et tout le quatrième. […] Il est vrai « qu’il fut réglé que le jeune gouverneur ne prendrait résolution sur aucun objet important sans l’avis d’un conseil dont son père avait nommé tous les membres ». […] On pourrait retrancher toutes les phrases où celui-ci est nommé sans enlever au récit rien d’essentiel.

466. (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7761-7767

Si la chose est extremement particuliere, il se nomme talent ; s’il a plus de rapport à un certain plaisir délicat des gens du monde, il se nomme goût ; si la chose particuliere est unique chez un peuple, le talent se nomme esprit, comme l’art de la guerre & l’Agriculture chez les Romains, la Chasse chez les sauvages, &c.

467. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « La duchesse du Maine. » pp. 206-228

— qui se rapportaient à la manière trop habituelle et très incomplète dont l’abbé Genest, en ses jours de distraction, attachait le vêtement que les Anglais n’osent nommer ; ce sont des plaisanteries de nature à n’avoir place que dans Le Lutrin vivant. […] Trente-neuf personnes furent nommées et firent le serment voulu : on jurait par le mont Hymette. […] Le plein éclat, la splendeur de ce qu’on nommait les Grandes Nuits de Sceaux, se rapporte à ces années mêmes de désastres.

468. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mirabeau et Sophie. — II. (Lettres écrites du donjon de Vincennes.) » pp. 29-50

Mirabeau sortait d’une famille où l’on avait un style original, énergique, pittoresque, un style à la Saint-Simon, ou, pour nommer les choses comme elles le méritent, un style à la Mirabeau. […] C’est l’honneur, disons-le hautement, c’est le rachat moral de Mirabeau d’avoir ainsi souffert, d’avoir été homme en tout, non seulement par ses fautes, par ses entraînements, et, nommons les choses à regret, par ses vices, mais aussi par le cœur et par les entrailles ; d’avoir été pauvre et d’avoir su l’être ; d’avoir été père et d’avoir pleuré ; d’avoir été laborieux comme le dernier des hommes nouveaux ; d’avoir été captif et persécuté, et de n’avoir point engendré le désespoir, de ne s’être point aigri ; d’avoir prouvé sa nature ample et généreuse en sortant de dessous ces captivités écrasantes, à la fois dans toute sa force et dans toute sa bonté et même sa gaieté, ni énervé, ni ulcéré, sans ombre de haine, mais résolu à conquérir pour tous, à la clarté des cieux, les droits légitimes et les garanties inviolables de la société libre et moderne. […] Lucas-Montigny m’a bien voulu confier, je trouve une traduction de l’Agricola de Tacite ; un petit Traité de l’inoculation, destiné à éclairer, à convaincre Sophie, pour qu’elle fît inoculer leur enfant ; un petit Abrégé de grammaire française, destiné aussi à cet enfant qu’ils avaient nommé Gabriel-Sophie.

469. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Rollin. » pp. 261-282

En 1694, il est nommé recteur de l’Université, et il est continué dans cette dignité durant deux ans. À cet âge où il fut nommé recteur, Rollin, que nous ne nous figurons jamais qu’en cheveux blancs, n’était pas vieux : il n’avait que trente-trois ans. […] Nommé de nouveau recteur de l’Université en 1720, il ne resta que trois mois dans cette charge, toujours à cause de sa profession trop déclarée dans l’affaire de la bulle Unigenitus ; il y croyait sa conscience intéressée, et il y sacrifiait ses goûts et ses autres devoirs les plus chers.

470. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Voltaire et le président de Brosses, ou Une intrigue académique au XVIIIe siècle. » pp. 105-126

On dit, je ne sais où, qu’on ne peut servir deux maîtres ; j’en veux avoir quatre pour n’en avoir point du tout, et pour jouir pleinement du plus bel apanage de la nature humaine, qu’on nomme liberté. […] Lorsque Voltaire prit possession de Tourney (décembre 1758), il y avait des coupes de bois antérieurement faites et vendues par le président à un paysan du lieu, marchand de bois de son état, nommé Charlot Baudy. […] L’excommunication eut son plein effet ; on nomma aux quatre places vacantes M. de Roquelaure, évêque de Senlis, l’historien Gaillard, le prince de Beauvau et l’abbé Arnaud.

471. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Volney. Étude sur sa vie et sur ses œuvres, par M. Eugène Berger. 1852. — I. » pp. 389-410

À la manière dont il le nomme et dont il cherche à diminuer sa gloire partout où il la rencontre, on dirait qu’il jalouse Salomon. […] Sa renommée de voyageur et la confiance qu’inspiraient alors les hommes de lettres le portèrent aux États généraux en 1789 : il y fut nommé par ses compatriotes de l’Anjou, et, comme tant de philosophes et, de littérateurs, il s’y montra au-dessous de sa réputation. […] l’honneur que vous avez reçu d’eux lorsqu’ils vous ont nommés députés vous fait-il oublier qu’ils sont vos frères et vos concitoyens ?

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