/ 2615
394. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre VIII. La religion chrétienne considérée elle-même comme passion. »

……………………………………………… Seigneur, de vos bontés il faut que je l’obtienne, Elle a trop de vertu pour n’être pas chrétienne ; Avec trop de mérite il vous plut la former Pour ne vous pas connoître et ne vous pas aimer, Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sous leur triste joug mourir comme elle est née ! […] La religion chrétienne, en nous rouvrant, par les mérites du Fils de l’homme, les routes éclatantes que la mort avait couvertes de ses ombres, nous a rappelés à nos primitives amours.

395. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XI »

Octave Uzanne est de ces derniers et, à ce titre, il mérite une mention.‌ […] C’est toujours une maladresse de rabaisser à ce point ses adversaires, quand on veut se donner le mérite de triompher d’eux, et je ne vois pas l’autorité qu’on peut prendre à réfuter quelqu’un que l’on présente comme à peu près dénué de sens commun.

396. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XV. De Tacite. D’un éloge qu’il prononça étant consul ; de son éloge historique d’Agricola. »

Quoique Tacite n’ait composé aucun panégyrique de prince, Cependant l’ordre des temps, la liaison des idées, le mérite de ce grand homme et le caractère particulier de ses ouvrages, semblent exiger que nous en parlions ici. […] Dans cette revue des écrivains, Tacite mérite d’être traité avec le même honneur.

397. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Proudhon » pp. 29-79

C’est un mérite net. […] Mais, encore une fois, si elle n’augmente pas les mérites classés et reconnus de l’homme d’idée dans Proudhon, elle le montre, lui, sous un jour intime qui lui sied et dans la lumière duquel on n’était guères accoutumé à le regarder, ce grand coupable d’honnête homme ! […] Venu dans des temps plus menaçants et plus terribles, il aura peut-être l’affreux mérite d’allumer les torches des pétroleurs de l’avenir ; mais, un jour, le monde, las d’être brûlé, soufflera sur ces torches et les éteindra avec colère, et la triste gloire de les avoir allumées s’éteindra avec elles. […] C’est son mérite comme moraliste : il a vu le Bas-Bleu dans la courtisane. […] Le mérite de ce magnifique livre, — inachevé comme tant de choses belles qui gagnent peut-être à être inachevées, — comme cette statue de l’Amour du grand Michel-Ange, déterrée après sa mort, et à laquelle il manquait un bras ; — le mérite de ce livre ne s’arrête qu’aux endroits où Proudhon cesse d’être chrétien — le chrétien qu’il est de nature — et se heurte à sa philosophie… Livre profond et éloquent !

398. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Parny poète élégiaque. » pp. 285-300

Un critique spirituel et sensé le remarquait à propos de la musique d’Auber, en parlant d’un de ses derniers opéras qui avait fort réussi : « Pour remporter ce succès avec une œuvre si élégante et si claire, un style si aimable et si charmant, il a fallu, disait-il, un très grand talent et un très grand bonheur ; car aujourd’hui, par la pédanterie qui court, par les doctrines absurdes qu’on voudrait accréditer, par l’ignorance et l’outrecuidance de quelques prétendus savants, la clarté, la grâce et l’esprit sont un obstacle plutôt qu’un avantage… Le beau mérite que d’entendre et d’admirer ce que tout le monde admire et comprend !  […] Pour faire à Gresset sa vraie place, pour réserver le rang qu’elle mérite à une élégie de Parny, est-il donc indispensable d’avoir fait le tour des littératures, d’avoir lu les Niebelungen, et de savoir par cœur des stances mystiques de Calderon ? […] J’admets pourtant que si un peu de science nous éloigne, beaucoup de science nous ramène au sentiment des beautés ou des grâces domestiques ; et alors l’élégie de Parny, vue à son heure, est, en effet, une des productions de l’esprit français qui mérite d’être conservée comme spécimen dans l’immense herbier des littératures comparées.

399. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre V. Subordination et proportion des parties. — Choix et succession des idées »

Il n’y a point de beauté ou d’esprit qui tienne : le premier mérite, le mérite fondamental de toute partie, de la plus petite comme de la plus grande, c’est de servir à soutenir le tout ; la grâce, le piquant, le plaisant, le sublime s’ajouteront par surcroît : il faut d’abord que la chose contribue à prouver ou à peindre, à pousser l’œuvre vers la fin qui lui est assignée. […] C’est son mérite singulier : et c’est par là qu’il a été un incomparable artiste : il a, sans l’altérer, sans la travestir, ni la farder, donné une forme souverainement aimable à une matière rude et sévère.

400. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre premier. La critique et la vie littéraire » pp. 1-18

Est-ce à dire que le mérite d’un livre sera cette variété de péripéties ou ce jeu d’épices qui entraînent et chatouillent telle petite Bovary ? […] L’essentiel lui est, en présence d’un livre, devant un écrivain, d’indiquer « l’humanité » dont celui-ci témoigne, la vision, qu’il veut donner et celle qu’il a réussi à communiquer ; de préciser la nouveauté du thème choisi, le mérite de la composition, l’originalité du style ; en un mot, de limiter, à sa jauge, la valeur de l’œuvre qu’il pèse : le critique doit aimer, pour la bien mener, cette besogne d’appréciateur, d’expert, de « gourmet », il doit avoir le goût du jugement. […] Elle vaut pour réparer une injustice, pour mettre en lumière un mérite jeune ou méconnu.

401. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Jules Janin » pp. 137-154

Pour beaucoup de ceux dont la vie fut une lutte et un mérite sans éclat et sans justice, on se ravise… Et c’est ainsi que, pour ceux-là, les quelques jours qui suivent immédiatement la mort sont les meilleurs de la vie. […] II Ainsi, un homme de style, — d’un style personnel, — un fantaisiste, d’un caprice charmant et d’une bonne humeur infatigable, qui disait tout ce qui lui passait par sa bonne grosse tête, voilà tout Jules Janin et son mérite. […] il me plaît tant, cet homme de lettres et d’esprit, et d’esprit français, que j’ai essayé de replacer aujourd’hui dans la lumière de son mérite, qui est immense et qui est charmant, et dont la nature est de passer, — de n’être pas plus immortel que les fleurs qui passent, — il me plaît tant que j’arrête ici mon chapitre !

402. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Eugène Fromentin ; Maxime du Camp »

sans voyage il l’aurait eue bien davantage encore ; car traduire seulement des impressions à la façon des voyageurs implique pour le talent moins d’effort, et par conséquent moins de mérite, que pour écrire un livre plus ou moins grandement ordonné, plus ou moins fortement conçu. […] Voilà en quelques mots (et il ne mérite pas davantage) ce livre sur la Hollande que du Camp vient de publier, et, comme tout livre de voyageur n’est jamais au fond que le voyageur lui-même, voilà aussi le voyageur ! […] Le seul mérite du livre est de simplifier cette question de livres de voyages que nous avons traitée aujourd’hui, et qui, grâce à la multiplication des voyages, devient un fléau littéraire des plus menaçants.

403. (1890) Les princes de la jeune critique pp. -299

Brunetière soutient que l’invention du sujet est un si mince mérite. […] Il fait rêver, il fait penser, et ce n’est pas un mince mérite de faire tant de choses dans un simple article de journal. […] La perfection même de la forme n’est qu’un mérite secondaire. […] N’ai-je pas dit les mérites qui le distinguent ? […] Bourget a eu ce bonheur et ce mérite.

404. (1884) Articles. Revue des deux mondes

Sans conscience et sans choix l’arbre dresse ses branches vers la lumière : l’ascension du genre humain vers le mieux est toujours la conquête d’un volontaire effort et la récompense d’un mérite. […] On accordera toute l’attention qu’elle mérite à l’hypothèse de Schelling, qui place dans un monothéisme primitif, commun à tous les hommes, la racine de toutes les religions-île l’ancien monde. […] La conception d’Anaxagore, qui représente chaque organe comme composé de parties similaires infiniment petites, primitivement confondues dans le mélange du chaos, mérite plus d’attention ; et M.  […] Nul, en effet, avant Aristote, ne mérite mieux que Démocrite le nom de physicien. […] Mais il ne semble pas qu’elle soit exacte. » Le grand mérite, dira-t-on, de n’avoir pas accueilli les yeux fermés tous les mensonges des voyageurs, toutes les légendes et superstitions populaires !

405. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Étienne de La Boétie. L’ami de Montaigne. » pp. 140-161

La Boétie mérite donc l’intérêt non seulement des érudits, mais de tous ceux qui s’occupent des lettres au point de vue de la morale et des sentiments les plus chers à l’homme. […] Ainsi, il proclame hardiment cet homme de mérite mort à trente-deux ans, et qui n’avait été promu qu’à des charges locales et aux dignités de son quartier, il le proclame le plus grand homme, à son avis, de tout le siècle : il a connu, dit-il, bien des hommes qui ont de belles parties diverses, l’un l’esprit, l’autre le cœur, tel la conscience, tel autre la parole, celui-ci une science, celui-là une autre ; « mais de grand homme en général et ayant tant de belles pièces ensemble, ou une en tel degré d’excellence qu’on le doive admirer ou le comparer à ceux que nous honorons du temps passé, ma fortune ne m’en a fait voir nul40 ; et le plus grand que j’aie connu au vif, je dis des parties naturelles de l’âme, et le mieux né, c’était Étienne de La Boétie. […] Il faut s’adresser à Montaigne pour entendre une plainte, pour apprendre que son ami était si loin d’être à la place où l’appelait son mérite, et pour être informé de cette supériorité en tout point qu’il était fier de lui décerner. […] Du moins l’éditeur de 1833, M. de Lamennais, a eu le mérite de la franchise ; il a fait sa préface et l’a dirigée contre qui de droit, absolument comme si l’on vivait sous Tibère : « La Terreur a régné en Europe il y a quarante ans, disait-il : il serait curieux de voir aujourd’hui sur une couronne le bonnet rouge de Marat. » L’année suivante (1836), on réimprimait le même traité de La Servitude volontaire, transcrit en langage moderne pour être plus à la portée d’un chacun, voire des moins aisés, par Adolphe Rechastelet, anagramme de Charles Teste (Bruxelles et Paris).

406. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Marivaux. — I. » pp. 342-363

L’absence complète d’imagination chez La Motte semble une qualité et un mérite de plus à Marivaux : « La composition de M. de La Motte tient de l’esprit pur, dit-il ; c’est un travail du bon sens et de la droite raison ; ce sont des idées d’après une réflexion fine et délicate, réflexion qui fatigue plus son esprit que son imagination. » Il le félicite d’être parfaitement étranger à l’enthousiasme, de ne se laisser jamais emporter, comme quelques autres, à un train d’idées ordinaires et communes, montées sur un char magnifique ; il lui accorde une vivacité toute spirituelle, d’une espèce unique et si fine qu’il est donné à peu de gens de la goûter. […] Il lui faut une expression qui fixe positivement ses idées ; et c’est de cette justesse si rare que naît cette façon de s’exprimer simple, mais sage et majestueuse, sensible à peu de gens autant qu’elle le doit être, et que, faute de la connaître, n’estiment point ces sortes de génies qui laissent débaucher leur imagination par celle d’un auteur dont le plus grand mérite serait de l’avoir vive. […] Lui qui a si bien démêlé les ruses, les tours et retours de l’amour-propre, ne s’apercevait-il donc pas qu’en plaçant si haut le mérite d’une sagacité fine, il dressait à l’avance un autel à la qualité que lui-même possédait à un si remarquable degré, et que par conséquent il prisait le plus ? […] Comme l’émotion, la verve, l’inspiration et tout ce qui y ressemble lui étaient choses complètement étrangères, il n’a pas su les voir en autrui ; il n’a rendu les armes de près ni de loin à cette puissance créatrice qui porte au premier rang un petit nombre d’hommes, et on pourrait le définir, au milieu de tous les éloges qu’il mérite pour l’originalité de ses vues, pour la variété et la gentillesse de ses œuvres, « celui qui n’a senti ni Homère ni Molière ».

407. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — II » pp. 112-130

. — J’ai été nommé par le roi ambassadeur en Portugal ; tout mon dessein, en acceptant pareil emploi, a été de me rendre digne et de me mettre à portée des places du ministère, où mon ancienneté au conseil pouvait naturellement m’élever dès que je ne démériterais pas, à plus forte raison si je montrais du mérite et du courage. Et quand je me trouve avoir été cinq ans intendant de frontière, et avec assez d’approbation, puis quatorze ans au conseil, fort assidu et en bonne réputation d’intégrité, et que je joindrai à cela une connaissance des pays étrangers et des négociations, alors, si je mérite place dans quelque ministère, on ne dira pas que j’y suis promu comme tant d’autres, et je m’y soutiendrai plus aisément par la justice que par la grâce et la faveur. […] Ce génie, il le lui refuse expressément ailleurs et par de très bonnes raisons, et il se borne à lui accorder beaucoup d’esprit : Ses mérites consistent véritablement dans beaucoup d’esprit, mais nul génie (on entend par esprit la facilité à entendre et à rendre) ; la hardiesse, le courage, la tranquillité devant les grands objets, ce qu’on prend pour force d’âme et qui ne l’est que de cœur ; un goût porté au grand et à l’élevé pour soi-même. […] On suit bien chez d’Argenson la maladie qui précéda cette venue de Rousseau, le persiflage par bel air ou l’affectation fausse de sensibilité de la part de ceux qui en manquaient le plus : « On ne voit, dit-il énergiquement, que de ces gens aujourd’hui dont le cœur est bête comme un cochon, car ce siècle est tourné à cette paralysie du cœur ; cependant ils entendent dire qu’il est beau d’être sensible à l’amitié, à la vertu, au malheur ; ils jouent la sensibilité presque comme s’ils la sentaient. » Le grand mérite de Rousseau fut de sentir avec vérité ce qu’il exprima avec force et quelquefois avec emphase : car par lui on passa brusquement de la presque paralysie du cœur à une sorte d’anévrisme soudain et de gonflement impétueux.

408. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Histoire de la Restauration par M. Louis de Viel-Castel. Tomes IV et V. (suite et fin) »

Il y a longtemps que je nourrissais le désir de rendre, à mon tour, un témoignage public de souvenir et de respect à un homme que le dernier tiers de sa vie a produit aux jeux de tous si à son avantage, et dont le temps « ce grand révélateur » a mis dans tout leur jour les mérites essentiels et éminents. […] Son jugement excellent, que plus rien n’influençait, s’appliqua aux choses avec calme, avec étendue et lucidité ; son caractère obligeant faisait merveille, retranché dans sa dignité inamovible : les côtés moins vigoureux de ce caractère, désormais encadrés ainsi et appuyés, ne paraissaient plus que des mérites. […] A la tribune, s’il eut le mérite d’apporter de prime-abord un talent d’improvisation véritable, chose alors très-neuve, maître d’ailleurs de sa parole, il la gouverna toujours et sut la tenir également éloignée de la passion on du système. […] C’est la seule chose gaie qui soit échappée à ce triste écrivain, à ce triste et sec esprit ; c’est le seul souvenir littéraire qu’il mérite de laisser.

409. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [V] »

Quoi qu’il en soit, le Napoléon de 1815 n’a jamais rencontré de juge plus impartial, plus ouvert, plus disposé à faire la part des mérites comme celle des contretemps ou des défaillances. […] Quand on vit assez longtemps, la postérité se fait peu à peu autour de celui qui le mérite. […] L’une de ses filles, mariée en France à un officier supérieur du génie71, le rattachait à nous, et d’autre part il était fier d’un fils digne de lui dans sa diversité de mérite, et qui remplit depuis plusieurs années un poste élevé au département des affaires étrangères à Saint-Pétersbourg. […] Un auteur de ce mérite, dont les écrits sont classiques, dont les livres sont entre les mains de tout officier qui étudie et pense ; un maître qui a donné les meilleures leçons pour régler autant que possible et soumettre à la raison, pour préciser, diriger, pour accélérer et par conséquent pour diminuer la guerre, pour la faire ressembler le moins qu’il se peut (et c’est de plus en plus difficile) à une œuvre d’extermination et de carnage, un tel maître, — le Malherbe du genre 72, — ne saurait garder de l’odieux sur son nom, ni même laisser de lui comme caractère une idée obscure et louche.

410. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Le comte de Ségur »

En se rappelant les éloquents, les généreux récits du fils, on aime à y associer par comparaison les mérites qui recommandent ceux du père, la mesure insensible du ton, ce style d’un choix si épuré, d’une aristocratie si légitime, et toute cette physionomie, si rare de nos jours, qui caractérise dans les lettres la postérité, prête à s’éteindre, des Chesterfield, des Nivernais, des Bouflers173. » Prête à s’éteindre ! […] Placé à son point de vue modéré et purement constitutionnel de 91, l’auteur eut le mérite d’exposer les faits intérieurs et de faire ressortir ses vues sans trop irriter les passions rivales. […] Madame de Staël alla au-devant du futur premier ministre, Jeanne Gray à la main, et tous deux s’électrisèrent en faveur de la démocratie ; mais bientôt le mérite du comte fut apprécié à sa valeur, et il fut trop heureux d’obtenir d’être ministre à Berlin. Traité avec le plus grand mépris dans cette Cour, et privé de l’espoir de jouer un rôle à Paris, la mort lui parut être sa seule ressource ; mais il porta sur lui une main mal assurée ; le courage manqua à ce nouveau Caton, pour achever… L’amour de la vie prévalut, un chirurgien fut appelé, et le comte prouva qu’il ne savait ni vivre ni mourir. » Quand on a eu affaire dans sa vie à des haines aussi cruelles et aussi envenimées que cette page en fait supposer, on a quelque mérite à n’avoir jamais pratiqué qu’indulgence et bienveillance, comme l’a fait M. de Ségur.

/ 2615