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1343. (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre III. L’écrivain »

Les prédicateurs, les philosophes, les poëtes se forment en choeur pour chanter la beauté imposante des moeurs réglées, et la littérature est un motet solennel accompagné par l’orgue ecclésiastique. […] Mais aussi nulle part on n’est resserré dans les convenances de la littérature noble ; le ton est naturel ainsi que dans Homère.

1344. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Banville, Théodore de (1823-1891) »

Tout ce que je voudrais, à propos de ce souvenir, de cette carte de visite poétique adressée à quelques amis et à un petit nombre de lecteurs d’élite, ce serait de marquer dans la littérature contemporaine la place d’un poète auquel il me semble qu’on n’a pas jusqu’ici rendu pleine justice. […] [La Littérature de tout à l’heure (1889).]

1345. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre VII. Maurice Barrès et Paul Adam » pp. 72-89

Il faut aimer la littérature des voyages. […] La littérature de M. 

1346. (1899) L’esthétique considérée comme science sacrée (La Revue naturiste) pp. 1-15

« La littérature, a dit Fichte, révèle Dieu perpétuellement. » Et nous ne tenterons pas de nous exprimer mieux. […] Quoi qu’il en soit, il est certain que la révélation de Dieu se fait par la littérature à tout instant.

1347. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Cours de littérature dramatique, par M. Saint-Marc Girardin. (2 vol.) Essais de littérature et de morale, par le même. (2 vol.) » pp. 7-19

Cours de littérature dramatique, par M.  […] Essais de littérature et de morale, par le même. (2 vol.)

1348. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Beaufort » pp. 308-316

Je me connais en tableaux presque aussi bien qu’un artiste en littérature. […] Descamp eût mon talent chétif en littérature, il désolerait l’académie, sans en excepter le bon Chardin.

1349. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « L’Empire Chinois »

Ainsi, tout d’abord et sans conteste, telle est la grande place que prend et gardera le livre de l’Empire Chinois dans la littérature historique de l’Europe. […] Mais ce qui donne la moyenne de l’esprit chinois, ce qui est essentiellement le fruit du terroir, la production du sol, ce sont les maximes générales, les proverbes, et, en d’autres termes, la littérature populaire.

1350. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. de Lacretelle » pp. 341-357

Lamartine n’v pensa même pas, et il fut pourtant à sa manière un maître aussi, puisqu’il fut un adoré, mais il n’y avait pas la moindre littérature dans cette maîtrise-là. […] Il n‘en avait pas, même en littérature : il insulta Rabelais, méconnut La Fontaine, s’éprit de Ponsard, traita Thiers d’esprit profond et transparent et de bon sens métallisé !

1351. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Gaston Boissier » pp. 33-50

Il est littéraire, et, quoique professeur, sa littérature n’est pas pédante. […] Gaston Boissier n’a ni la fantaisie, ni la pétulance, ni le dandysme impertinent et charmant de Chasles, — mais il a pourtant, comme Chasles, du dandysme dans sa personne, et même dans sa littérature.

1352. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VIII. Du mysticisme et de Saint-Martin »

Le chef influent de cette secte était le fameux Nicolaï, le libraire prussien, assez oublié à présent, qui tenait l’opinion, la critique et la littérature sous la triple fourche de la Gazette littéraire d’Iéna, du Journal de Berlin et du Muséum Allemand. […] Mais ce qui n’a que l’importance du ridicule en littérature, en religion devient criminel.

1353. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « IX. L’abbé Mitraud »

À ce titre seul, nous avions reconnu le problème du temps présent, la chimère dit siècle, comme disait saint Bernard, — car les littératures font beaucoup de théories sociales, lorsque les peuples ont relâché ou brisé tous les liens sociaux, absolument comme on écrit des poétiques, lorsque le temps des poëmes épiques est passé, — et il était curieux de savoir comment le prêtre avait remué, à son tour, le problème vainement agité si longtemps par les philosophes. […] Mais, quand il s’agit d’un livre sur la Nature des sociétés humaines, la Critique, sous peine de n’être pas au niveau de sa tâche, a plus que des considérations de littérature à faire valoir.

1354. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Marie Desylles » pp. 323-339

I Voici un livre mystérieux, douloureux et charmant, dont on peut se demander s’il est plus que de la littérature, et si ce ne serait pas de la vie, — de la vie réelle, qui aurait palpité et brûlé là-dedans… Est-ce un roman ou une histoire ? […] Je ne connais que dans ce roman de Delphine, — un des plus noblement passionnés de la littérature française, et, par cette raison, à peine lu, tant nos esprits se sont abaissés depuis quelque temps ! 

1355. (1895) Impressions de théâtre. Huitième série

Désempanachée, la littérature lui parut avilie. […] Cela est très vrai en littérature. […] Mais, aux yeux des échauffés de la littérature, les préceptes les plus éprouvés ne sont que vieilleries. […] , où les auteurs qui suivront mon exemple pourront désormais marcher avec plus de hardiesse et de liberté… Deux systèmes partagent la littérature. […] Mais savez-vous que nous assistons, depuis quelques années, à une éclatante renaissance de littérature bouffonne ?

1356. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lemaître, Jules (1853-1914) »

[La Littérature de tout à l’heure (1889).]

1357. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » pp. 540-543

On diroit que le but de l’Auteur est de justifier M. de Voltaire de tous les torts qu’on lui reproche à l’égard des Gens de Lettres qu’il a si cruellement outragés, & de le placer au dessus de tous les Ecrivains ses prédécesseurs, dans les différens genres de Littérature qui ont exercé sa plume.

1358. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 343-347

MONTAGNE, [Michel de] né dans le Château de Montagne, près de Bordeaux, en 1533, mort en 1592 ; Auteur original, en vogue dès les premiers temps de notre Littérature, plus encore de nos jours, depuis que ses Essais sont devenus une Mine féconde, où nos Philosophes ne cessent de puiser.

1359. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 45-49

Malgré l’austérité de sa vie, les Ecrits qu’il composa dans sa retraite, ont la teinture d’un esprit poli par l’usage du grand monde, & cultivé par l’étude de la bonne Littérature ; ce qui donnera toujours un nouveau prix aux Ouvrages de piété.

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