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498. (1818) Essai sur les institutions sociales « Avertissement de la première édition imprimée en 1818 » pp. 15-16

D’ailleurs, si nous voulons savoir toutes les choses à mesure qu’elles passent sous nos yeux, nous instruire des doctrines avant qu’elles aient vieilli ; savoir, pendant qu’ils l’occupent encore, les noms des acteurs qui se succèdent sur la scène politique, n’avons-nous pas les journaux de tous les jours, les livres de chaque semaine, les pamphlets du soir et du matin ?

499. (1889) Ægri somnia : pensées et caractères

Son cas est d’avoir foi aux journaux. […] L’autorité du journal qui avait publié l’article lui donnait le caractère d’une protestation. […] Il déjeune le matin d’un journal qui calomnie le prince, et soupe le soir d’une brochure qui l’insulte. […] Un colporteur leur présente à la portière sa boîte de journaux. […] Journal officiel, 20 janvier 1877.

500. (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1889 » pp. 3-111

» Et cela, à chaque fois, qu’apparaissent aux transparents des journaux, les chiffres de la majorité écrasante du général Boulanger. […] Un article incroyable est celui paru dans Le Petit Journal, et qui demande la suppression de la commission de censure, sur ce qu’elle a laissé passer une pièce, qui est la glorification de la capitulation de Verdun. […] Si j’étais un journaliste, voici l’article que je ferais : Personne plus que moi, et avant tout le monde, n’a loué d’une manière plus haute le talent de Millet (citations de Manette Salomon et de mon Journal). […] Vers ce temps-là, Dugué de la Fauconnerie fonde l’Ordre, et l’appelle au journal, et il a le souvenir — lui qui vient d’écrire la notice de l’exposition de Monnet — que son premier article, fut un article lyrique sur Manet, Monnet, Cézanne, avec force injures pour les académiques : article qui lui fit retirer la critique picturale. Il passe à la critique théâtrale, mais ses éreintements sont entremêlés de tant de demandes de loges pour des femmes légères, qu’au bout de quelques mois, il avait fâché le journal avec tous les directeurs de théâtre.

501. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Ducoté, Édouard (1870-1929) »

[Le Journal (15 juillet 1898).]

502. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — J — Jouy, Jules (1855-1897) »

Le recueil intitulé : Les Chansons de l’année, est une sorte de journal chanté, où chaque sottise publique et privée est lestement rimée… Bien d’autres que M. 

503. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Murger, Henry (1822-1861) »

Théophile Gautier Avec Murger s’en va l’originalité la plus brillante qu’ait produite le Petit Journal ; car c’est là qu’il a fait ses premières armes et qu’ont paru d’abord les Scènes de la vie de Bohême qui sous forme de livre et de pièce devaient obtenir un si vif succès.

504. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXIV » pp. 95-96

Je joins ici un feuilleton tiré de la Démocratie pacifique, journal phalanstérien et fouriériste, nouvellement publié, quotidien (numéro du samedi 5 août).

505. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — J — Joncières, Léonce de »

[Le Journal (18 avril 1896).]

506. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 175-177

Pendant tout le temps que M. l’Abbé Aubert a été chargé de la continuation du Journal de Trévoux, il a eu le courage de parler avec impartialité de tous les Ouvrages, &, ce qui est plus courageux encore, de tous les Auteurs.

507. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 75-77

Les louanges peu justes & trop prodiguées dont il a chargé ce Journal, nous dispensent de lui en donner à cet égard.

508. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 113-114

L’Editeur s’est sur-tout appliqué à donner une idée des Ouvrages qui ont précédé l’établissement des Journaux littéraires, ou dont les Journalistes n’ont pas parlé.

509. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « George Farcy »

Ta confidence est déjà pour lui un mauvais exemple et une excuse. » Et encore : « Ne nous plaignons jamais de notre destinée : qui se fait plaindre se fait mépriser. » Mais nous avons trouvé, dans un journal qu’il écrivait à son usage, quelques détails précieux sur cette année de solitude et d’épreuves : « J’ai quitté Londres le lundi 2 juin 1828 ; le navire George et Mary, sur lequel j’avais arrêté mon passage, était parti le dimanche matin ; il m’a fallu le joindre à Gravesend : c’est de là que j’ai adressé mes derniers adieux à mes amis de France. […] Nous extrayons religieusement ici les dernières pensées écrites sur son journal ; elles sont empreintes d’un instinct inexplicable et d’un pressentiment sublime : « Chacun de nous est un artiste qui a été chargé de sculpter lui-même sa statue pour son tombeau, et chacun de nos actes est un des traits dont se forme notre image. […] Dubois, rédacteur en chef du journal, était détenu. […] Jacques Coste, qui vendit au ministère les Tablettes universelles en 1823 et qui fonda ensuite le journal le Temps.

510. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre IV. Services généraux que doivent les privilégiés. »

Il se contente d’être économe pour lui-même ; il inscrit sur son journal un raccommodage de montre, et laisse la voiture publique, aux mains de Calonne, se charger d’abus nouveaux pour rentrer dans l’ancienne ornière, d’où elle ne sortira qu’en se disloquant. […] Boiteau, État de la France en 1789, 55, 248. — Marquis d’Argenson, Considérations sur le gouvernement de la France, 177. — Duc de Luynes, Journal, XIII, 226 ; XIV, 287 ; XIII, 33, 158, 162, 218, 233, 237 ; XV, 268 ; XVI, 304. — Le gouvernement de Ham vaut 11 250 livres, celui d’Auxerre 12 000, celui de Briançon 12 000, celui des îles Sainte-Marguerite 16 000, celui de Schelestadt 15 000, celui de Brisach de 15 à 16 000, celui de Gravelines 18 000. — L’ordonnance de 1776 avait réduit ainsi ces diverses places (Waroquier, II, 467) : 18 gouvernements généraux à 60 000 livres, 21 à 30 000, 114 gouvernements particuliers, dont 25 à 12 000 livres, 25 à 10 000, 64 à 8 000, 176 lieutenants et commandants de villes, places, etc., dont 35 de 6 000 à 16 000, et 141 de 2 000 à 6 000. […] Duc de Luynes, Journal, XIV, 147, 295 ; XV, 36, 119. — Marquis d’Argenson, Mémoires, 8 avril 1752, 30 mars et 28 juillet 1753, 23 juin 1755. — Hippeau, ib., IV, 153 (Lettre du 15 mai 1780) […] Nicolardot, Journal de Louis XVI, 228.

511. (1863) Cours familier de littérature. XV « XCe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (3e partie) » pp. 385-448

Journal intime d’une jeune personne. […] ce petit Journal qui continuera ma pensée et ma vie, cette vie maintenant hors de son cours ordinaire, comme si notre ruisseau se trouvait transporté sur les bords de la Loire, cette Loire, ce pays que je ne devais jamais voir, tant j’en étais née loin. […] Ses amis recueillirent ce Journal et une partie de sa correspondance ; c’était à peu près toute sa vie. […] Quant à moi, j’en pense ce que les pieux cénobites du quatorzième siècle pensèrent de l’Imitation, c’est qu’il y a des secrets dont Dieu est le confident ; j’en pense ce que les femmes du dix-septième siècle pensèrent de la correspondance de Mme de Sévigné, ce livre des cours, je veux dire que ce volume du Journal de Mlle de Guérin m’a paru une des plus touchantes révélations de l’âme humaine dans nos deux siècles : le dix-huitième, avec ses existences calmes, puissantes, recueillies dans la solitude de leurs châteaux, moitié rurales, moitié aristocratiques, au fond de leurs provinces ; le dix-neuvième, avec ses orages, ses renversements, ses dépouillements, ses honorables et glorieuses misères, demandant aux lettres ce que la féodalité ne lui donnait plus : le gentilhomme sans épée et sans éperons enseignant les petits enfants pour un morceau de pain dans les mansardes d’un collège de la capitale, et mourant jeune de misère après avoir coûté au dévouement d’une sœur accomplie sa dot, son mariage, son bonheur ; et cette sœur, à la fois souffrante et heureuse de ce sacrifice, vivant isolée dans les ruines du château paternel, développant son génie natal et confidentiel dans des soliloques avec elle-même ou avec son Dieu, et mourant de tristesse quand son frère et son père lui manquent : Walter Scott seul aurait pu peindre une existence aussi romanesque dans quelque masure d’Écosse, quand les fidèles adorateurs des Stuarts sont vaincus, mais non ralliés à la révolution triomphante.

512. (1914) Enquête : Les prix littéraires (Les Marges)

Malheureusement, je n’en vois aucune… À moins que l’on n’organise un concours de Tango avec prix de 10 000 francs, photographie et interview du vainqueur dans tous les journaux. […] Et les journaux vous font une place parmi les faits divers et publient votre portrait, au mitan des autres clichés de l’anthropométrie. […] On pourrait, peut-être, amener les grands journaux à saluer l’avènement d’un véritable écrivain avec autant de déférence et d’éclat que celui d’un satyre, d’un escroc ou d’un assassin. […] Enfin les prix littéraires donnent aux directeurs de magazines et de journaux l’impression que la littérature a son importance, et que le public ne s’en désintéresse pas.

513. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « III — II » pp. 14-15

Les journaux acquis à Hugo… disent que ce fait est inqualifiable et qu’il y a je ne sais quelle cabale.

514. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Madame Dacier. — I. » pp. 473-493

Dacier, dans laquelle on lit ces détails et quelques autres plus appuyés111 ; elle est datée de Castres, du 25 septembre 1685, et elle a pour commentaire ce passage du Journal de Dangeau : « 2 octobre. — Le roi eut nouvelle à son lever que toute la ville de Castres s’était convertie. » Cette action signalée des deux époux devenait un mérite auprès de Louis XIV, un titre à ses futurs bienfaits, et, dans la lettre dont je parle, l’honnête homme, qui n’était que de la race des savants, ne se montrait pas insensible à cette idée. […] [NdA] Article du Journal des débats, 22 février (1854). […] [NdA] Et en effet on lit encore dans le Journal de Dangeau, à la date du 13 février 1686 : « Je sus que M. 

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