On sait que de son vivant même elle trouva des censeurs ; les femmes, en France, lui reprochèrent de n’avoir point les manières et les agréments de son sexe ; les protestants, d’avoir changé de religion ; les politiques, d’avoir quitté un trône ; tous ceux qui avaient quelque humanité, d’avoir pu croire que sa qualité de reine pût autoriser un assassinat : mais elle fut l’objet éternel des hommages des savants et des gens de lettres. […] Cette femme célèbre fut louée en France, en Allemagne, en Hollande, en Italie, en Suède.
Cet homme, aussi capable de descendre que de monter, est maintenant réfugié à douze milles de Florence, dans la vallée reculée et pierreuse de San-Casciano, thébaïde de la Toscane ; il y possède pour tout bien une métairie et quelques champs d’oliviers, dont l’huile et les fruits nourrissent d’économie lui, sa femme, ses fils et ses filles, auxquelles il faudra trouver des dots sur les rognures de cette métairie. […] Je la promis à tous, et j’en envoyai une à Thomas del Bene, qui en fit transporter la moitié à Florence parce qu’il y avait là pour l’enlever de la rue lui, sa femme, sa servante et ses enfants, tellement qu’on aurait dit le gaburro quand, le jeudi, il sort armé de bûches avec ses garçons pour assommer un bœuf. […] Un mari dupe de lui-même et une jeune femme innocente y sont joués et corrompus par l’intrigue d’un amoureux et d’un moine, dans un imbroglio et dans un dialogue dignes de Boccace. […] Sa femme commandait aux ministres choisis par elle, aux favoris par lesquels elle régnait ; elle ne régnait alors ni stupidement ni scandaleusement, comme ses ennemis l’ont écrit et l’ont fait croire au monde. […] L’esprit de Joseph II et de Léopold, ses frères, les deux souverains les plus hardis contre les routines de gouvernement, respirait dans ses propres actes ; elle avait autant de philosophie et de hardiesse : plus puissante, elle aurait été la Catherine II du midi de l’Europe ; mais, fille de Marie-Thérèse, elle était reine avant tout, et, femme autant que reine, elle mêlait le goût du plaisir à celui de la domination.
La femme en bouton est sacrée. […] VIII « Cosette s’habilla bien vite, se peigna, se coiffa, ce qui était fort simple en ce temps-là, où les femmes n’enflaient pas leurs boucles et leurs bandeaux avec des coussinets et des tonnelets, et ne mettaient point de crinolines dans leurs cheveux. […] Misère de la femme qui adhère à l’homme comme la chair aux os ! […] Enfin, tant et tant de misères, que la seule et la plus définitive vertu que l’homme ait pu inventer pour l’homme ici-bas, c’est la compassion réciproque, l’assistance mutuelle, la pitié active, la charité de main et de cœur, et que, sans cette vertu, personnifiée dans une femme d’abnégation, appelée sœur de ceux qui n’ont pas de frères, ce monde infernal serait inhabitable pour tant de misères ! […] Je suis jeune et je suis amoureux, je suis vieux et je veux me reposer, je suis père de famille, je travaille, je prospère, je fais de bonnes affaires, j’ai des maisons à louer, j’ai de l’argent sur l’État, je suis heureux, j’ai femme et enfants, j’aime tout cela, je désire vivre, laissez-moi tranquille. — De là, à de certaines heures, un froid profond sur les magnanimes avant-gardes du genre humain.
Ainsi, le pardon de la femme pécheresse, la connaissance qu’a Luc de la famille de Béthanie, son type du caractère de Marthe répondant au [Greek : diêchonei] de Jean (XII, 2), le trait de la femme qui essuya les pieds de Jésus avec ses cheveux, une notion obscure des voyages de Jésus à Jérusalem, l’idée qu’il a comparu à la Passion devant trois autorités, l’opinion où est l’auteur que quelques disciples assistaient au crucifiement, la connaissance qu’il a du rôle d’Anne à côté de Caïphe, l’apparition de l’ange dans l’agonie (comp. […] La femme qui oint les pieds, Zachée, le bon larron, la parabole du pharisien et du publicain, l’enfant prodigue. […] Jésus pleurant sur Jérusalem, la sueur de sang, la rencontre des saintes femmes, le bon larron, etc. Le mot aux femmes de Jérusalem (XXIII, 28-29) ne peut guère avoir été conçu qu’après le siège de l’an 70.
Dans un salon, une jeune femme tout à l’heure calme et silencieuse s’anime soudain, cause avec vivacité, le ton de sa voix devient musical, elle prodigue des caresses à un enfant placé près d’elle qu’elle n’avait pas remarqué, elle s’extasie devant un objet qu’elle avait vu cent fois avec indifférence ; que s’est-il passé ? […] C’est ainsi qu’on a vu quelquefois, entre mari et femme, se développer une certaine ressemblance de visage. […] Nous n’usons pas davantage d’une faculté spéciale pour interpréter l’expression de la figure chez une jeune femme qui détourne la tête, ferme à demi les yeux comme pour ne pas voir, et serre les lèvres : tous ces mouvements indiquent suffisamment le dédain. […] Un missionnaire de la Nouvelle-Zélande affirme que les femmes peuvent y répandre à volonté des larmes abondantes. […] Nous connaissons tous l’histoire de ce mari qui tua sa femme en la liant étroitement et en lui chatouillant la plante des pieds. » En ce sens, toute expression de sentiments est protectrice et défensive, parce qu’elle est un moyen de diversion et de révulsion au dehors que la nature emploie pour diminuer la perturbation centrale.
Rêve d’une femme qui l’entend lui reprocher les plaisirs qu’elle a goûtés avec son amant devant la croix. […] Un pauvre diable de poète, enflé de son génie, a quitté femme et fille, après dix-sept ans de ménage, pour vivre aux dépens d’une jeune femme qui l’a fait directeur et gérant d’une petite Revue littéraire. Cette jeune femme, autrefois amie de la sienne, et accueillie, puis chassée par elle, se venge ainsi du bienfait et de l’injure à la fois. […] ou plutôt n’est-ce pas un drame qu’il a prétendu faire, un drame de la vie réelle, une vengeance de femme à laquelle il a cru nous intéresser ? […] Admettrons-nous seulement qu’on y lise l’École des femmes, ou la Phèdre de Racine ?
De jolis profils de femmes traversent ces pages, où l’auteur a su traduire les fraîches impressions de la jeunesse en ouvrier consciencieux et habile.
Voici la pensée de Devos : la femme revient fatalement à l’homme qui modela son âme vierge ; de même l’artiste a toujours besoin de la femme avec laquelle il communia d’abord, dans l’enthousiasme de son art42. […] Le sonnet intitulé Fémina flétrit odieusement la femme. […] Ô cette apothéose féerique de la femme, en qui se confondent toutes les énergies, toutes les tendresses de la nature glorieuse ! […] Paris, Ollendorff, 1897. — Une femme. Paris, Flammarion, 1898. — La Petite Femme de la mer (nouvelles).
Les hésitations de l’homme, et les emportements de la femme, avançant dans la voie du crime, puis les rôles en quelque sorte retournés, l’homme délivré de tout scrupule, sinon de toute terreur, la femme en proie aux affres des remords, le châtiment enfin après le crime : voilà ce que d’habiles citations, appuyées d’une analyse au moins aussi heureuse, nous font sentir plus fortement qu’on ne peut se l’imaginer. […] Dès 1897, il groupait, dans un livre intitulé Vers la Pensée et vers l’Action, quelques chants inédits, au milieu desquels s’élève ce noble cri de tendresse et d’admiration : Aux Femmes d’Alsace. […] Le travail est le lot des femmes « parfois accortes et rieuses, petits chevaux vaillants, qui secouent leurs sonnailles, et sur qui tous jettent indolemment leur fardeau ». […] Et c’est affreux comme les pas de femme Répondent au cerveau des pauvres malheureux. […] Le tribunal parisien avait prononcé contre lui la séparation ; il ne reverrait plus ni sa femme ni son enfant.
Legouvé d’être le fils de l’auteur du Mérite des Femmes, et que même M.
S’il s’agenouille devant la femme, c’est par une attitude naturelle et pour le plaisir attendu.
Tristan Klingsor Voici d’une femme, chose rare, un livre de beaux vers.
. — Le Roman de toutes les femmes (1854). — Ballades et fantaisies (1854). — Le Sabot rouge (1860). — Le Serment d’Horace (1860). — Les Nuits d’hiver (1861).
On ne s'est dégoûté ni de l'un ni de l'autre, mais bien des Tragédies de Pradon, qu'elle protégeoit ; ce qui prouve combien les séductions de Société sont excessives, & principalement dans l'esprit des femmes.
L'éditeur est le marquis de La Grange, député de la nuance et du cortége de Lamartine et allié par sa femme aux Caumont de La Force.
Toujours entre lui et les diverses formes de femmes devinées à travers ses poèmes, un être un peu fictif s’interpose et se substitue, plus âpre et plus incertain.
Il y a des choses curieuses dans les Œuvres Morales de cet Auteur fanatique : entre autres choses, on y apprend un usage singulier parmi les femmes de son temps, la coutume de porter des miroirs attachés à leur ceinture.