Ses disciples, bien moins éclairés que lui, enchérissaient parfois sur ce qu’il disait de lui-même ; le plus souvent il n’avait pas connaissance de ces exagérations.
Il y fit la connaissance d’une famille composée de trois personnes, deux sœurs et un frère, dont l’amitié eut pour lui beaucoup de charme 957.
Jean et Pierre seuls eurent connaissance du fait.
Elle avait fait connaissance avec madame de Montespan chez la maréchale d’Albret, et n’avait pas cessé d’avoir quelque relation avec elle.
Toujours est-il que les fondateurs de la secte avaient des connaissances bien peu positives.
Guizot adhère à cette parole, qui semble n’être sous une autre forme que sa propre doctrine, lorsqu’il nous dit que l’infini est objet de croyance, non de science ; mais il ne consent point à nommer instinct cette intuition de la réalité intérieure et extérieure qui est le fait primitif de la connaissance.
Il faut joindre encore à cette connaissance une profonde expérience des scènes de la vie.
L’instruction, surtout réduite aux connaissances élémentaires, n’atteint que les régions les plus superficielles de la conscience ; au contraire, l’instinct de conservation est une de nos tendances fondamentales.
Pour ceux donc qui lurent la traduction que M. l’abbé Cazalès en donna, il y a quelques années, et qui en furent émus, cette émotion de la première lecture sera certainement ravivée dans toute sa profondeur à la seconde ; mais les récits nouveaux qu’on nous donné, quoique très curieux souvent, très beaux toujours et partout marqués du caractère particulier et distinctif de ce que j’ai osé appeler le talent de la sainte Mystique, n’ajouteront rien à cette émotion ravivée et à la connaissance qu’on avait déjà de ce talent, qui, ne le fût-il pas d’une autre manière, par l’intensité seule de sa touche, serait encore surnaturel !
Si nous jugions nécessaire, quant à nous, d’admettre un changement absolu partout où un mouvement spatial s’observe, si nous estimions que la conscience de l’effort révèle le caractère absolu du mouvement concomitant, nous ajoutions que la considération de ce mouvement absolu intéresse uniquement notre connaissance de l’intérieur des choses, c’est-à-dire une psychologie qui se prolonge en métaphysique 14.
Seulement, ce qu’il faut ne pas perdre de vue, c’est que les faits bien observés sont eux seuls les réalités invariables, indestructibles, tandis que les interprétations que nous appelons des lois et des théories ne sont que des abstractions ou des manières de voir en rapport avec l’étendue de nos connaissances, et conséquemment susceptibles de varier à mesure que nos connaissances se multiplieront, s’étendront davantage en présentant d’autres faces à cette même interprétation. […] C’est d’après la connaissance de cette propriété du foie pour retenir ces substances minérales, qu’on a voulu induire qu’il aurait aussi celle de garder le sucre pendant un temps plus ou moins considérable, et que les chiens, par exemple, que l’on soumet à l’expérience, ont dû, à une certaine époque, manger du pain, lequel s’est transformé en sucre dans l’intestin et s’est localisé dans le foie, où nous le retrouvons ensuite. […] Ainsi, pour rester dans notre sujet, les connaissances que l’on avait sur les métamorphoses du sucre avaient pu conduire à faire croire que c’était en se détruisant, après avoir pris naissance dans le foie, que cette substance remplissait ses principaux usages. Les faits que je vais maintenant vous exposer, et qu’on n’avait pas soupçonnés jusqu’ici, en élargissant le cercle de nos connaissances, ont fait naître dans notre esprit une théorie nouvelle, et nous ont conduits à penser que le rôle le plus important qu’ait à remplir le sucre dans l’économie, s’accomplit bien plutôt au moment de sa formation, qu’au moment où il se détruit. […] Les faits que nous avons découverts ne contredisent point les découvertes de la chimie organique, ils s’ajoutent à la masse des connaissances acquises ; et l’ensemble de tous ces faits ne pouvant plus rentrer alors dans les relations établies entre les animaux et les plantes, si simples et si lumineuses qu’elles soient, celles-ci disparaissent comme désormais insuffisantes.
Voici en effet comment, dans le traité de la Connaissance de Dieu et de soi-même, il conclut son raisonnement sur ce sujet : « Ainsi on peut dire que le corps est un instrument dont l’âme se sert à sa volonté ; et c’est pourquoi Platon définissait l’homme en cette sorte : « L’homme est une âme se servant de corps. […] Il y avait une grande place à passer, et, dans les commencements de notre connaissance, il prenait son chemin par les côtés de cette place. […] On trouve donc ordinairement dans les œuvres de l’âge mûr plus de calcul, plus d’art, plus de connaissance de la vie ; moins de passion, moins d’enthousiasme, moins d’ardeur, moins de foi. […] est-ce que ces trois années passées ainsi ne nous expliquent pas certaines pages de la Comédie humaine, ces intérieurs d’étude si bien décrits, cette connaissance des lois ? […] La religion n’a là d’autre importance que de rendre d’avance ces sujets populaires en les portant à la connaissance de tout le monde.
La parfaite connaissance que M. […] Son génie naturel fait de sensibilité, d’ironie, d’imagination et de clairvoyance, il avait voulu le nourrir de connaissances positives, de toutes les philosophies, de toutes les littératures, de toutes les images de nature et d’art ; et même les dernières vues de la science semblent lui avoir été familières. […] Pour en finir, il faut se borner à de timides insinuations philosophiques et demander si vraiment nous connaissons la « chose en soi », s’il n’y a pas une certaine petite différence inévitable entre l’objet de la connaissance et la connaissance de l’objet ?
Ainsi dans l’ode Sur l’attentat (contre Henri IV, 1610), il est question d’un être qui N’ayant aucune connaissance, N’a point aussi d’affection. […] Mais il avait reçu une éducation profondément chrétienne, et c’est avec la morale chrétienne qu’il voulut se mettre en règle, n’ayant nullement la « passion de la connaissance », comme le note très bien M. […] Il fait la connaissance de Marie-Anne Mancini, duchesse de Bouillon et nièce de Mazarin. […] Je crois au contraire la vie extrêmement intéressante malgré tout pour qui l’emploie à penser et la considère comme un « moyen de connaissance » (Nietzsche). […] Voltaire et Goethe enseignent la connaissance, l’art, la civilisation.
Ce fut chez lui qu’elle fit la connaissance du duc d’Orléans, Philippe-Égalité, qui en devint fort épris et l’engagea à passer en France vers l’année 1786. […] Vous êtes leibnitzien, je le vois de reste, et vous prétendez que la vertu consiste à concourir au perfectionnement des choses humaines par la connaissance des choses divines. […] Dans bien des salons élégants ; et même dans des salons qui se disent lettrés, Géryon, les Centaures, Antée et Nemrod seront de nouvelles connaissances ; mais qu’importe ? […] Un journaliste religieux a même été jusqu’à exprimer le vœu singulier — qui prouve chez lui plus de naïveté que de connaissances commerciales — que l’entrée de la Bourse fût interdite au public. […] C’était le cas pourtant de chercher à faire connaissance, dans la personne de ses représentants, avec cet « extrême Orient » dont nous aimons tant à parler.
À cause de cela, on faisait plus de cas des lettres, et de celles qu’on écrivait, et de celles qu’on recevait, et qu’on montrait volontiers à ses amis et connaissances. […] Ce ne sont pourtant que des huguenots : car, pour les catholiques, ôtez-en deux de ma connaissance, ils sont dominés par les jésuites. […] Ses commentaires sur les quatorze Olympiques attestent une connaissance assez approfondie de la langue grecque. […] En y ajoutant Chapelle, Furetière et, si vous voulez, Vivonne et Nantouillet, sans oublier nos vieilles connaissances : Vitart, le gentil abbé Le Vasseur, l’ivrogne d’Houy et l’ivrogne Poignant, nous avons à peu près tous les amis de jeunesse de Racine. […] La vraisemblance en est merveilleusement observée, avec une profonde connaissance du cœur humain dans les différentes crises des passions.
Avancer peu à peu dans la connaissance d’un auteur est un plaisir éminemment profitable. […] Celui-là me déplaît qui, par la connaissance que j’ai de ses coutumes et façons d’agir, me tire de cette liberté et franchise : comment me ressouvenir, tout à propos et du plus loin que je vois cet homme, d’emprunter une contenance grave et imposante, et qui l’avertisse que je crois le valoir et bien au-delà ? […] A quoi lui servaient donc la connaissance du grec, la vie du texte, la ressource de la littéralité que recherchait tant Bossuet ? […] Pour nous qui voulons profiter de nos connaissances, nous ne les amassons point pour les revendre, mais pour les convertir à notre usage ; ni pour nous en charger, mais pour nous en nourrir. […] Ceux qui n’ont qu’une vague connaissance de Rousseau ou qui ont lu superficiellement Lamennais contesteront seuls cette ressemblance.