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1457. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XVIII. Gentils conteurs » pp. 218-231

Or il ne parle et ils n’écoutent que s’ils aiment à s’émouvoir en commun.

1458. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XX. Opposition contre Jésus. »

Mais l’action de Jésus n’a rien de commun avec la spéculation désintéressée du philosophe.

1459. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69

L’auteur annonce, au début, qui y reprend ce qui a déjà été dit entre eux, pour en faire un tout avec ce qu’il va ajouter, « La gloire et les triomphes de Rome, lui dit, l’auteur, ne suffisent pas à votre curiosité ; elle me demande quelque chose de plus particulier et de moins connu ; après voir vu les Romains en cérémonie, vous les voudriez voir en conversation et dans la vie commune… Je croyais, en être quitte pour vous avoir choisi des livres et marqué les endroits qui pouvaient satisfaire votre curiosité ; mais vous prétendez que j’ajoute aux livres… La volupté qui monte plus haut que les sens, cette volupté toute chaste et tout innocente, qui agit sur l’âme sans l’altérer, et la remue ou avec tant de douceur qu’elle ne la fait point sortir de sa place, ou avec tant d’adresse qu’elle la met en une meilleure, cette volupté, madame, n’a pas été une passion indigne de vos Romains.

1460. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 326-344

A cette manie, il en ajoute encore une autre, celle d'employer les termes des Arts les moins connus du commun des hommes.

1461. (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre II. Le Bovarysme comme fait de conscience son moyen : la notion »

Il bénéficie d’un double patrimoine : l’un qui lui est transmis pas l’hérédité, consiste en une aptitude à former, de préférence à d’autres, certaines représentations, à exécuter avec plus de perfection certains actes déterminés et ce legs héréditaire lui est commun avec les autres animaux : l’élevage des chiens de chasse, chiens d’arrêts ou chiens courants, ou des chevaux de course, trotteurs ou galopeurs, se fonde sur cette hérédité d’aptitudes.

1462. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VII »

Ce sont là choses fictives, voulues, artificielles, et qui n’ont pourtant rien de commun avec le roman-feuilleton.

1463. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre VIII. Mme Edgar Quinet »

… II n’a vu dans tout ce livre que la République — la République qui vaut mieux que tout, et qui efface tout, et les malheurs, et les ruines, et les ignominies, et les incendies, et les Communes, et l’avenir chargé qui doit les ramener, — et jusqu’à sa femme elle-même, sa touchante et incomparable femme qui serait la rosière des femmes mariées, si elles avaient des rosières comme les jeunes filles : — Madame Quinet !!!

1464. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Joseph de Maistre »

Vous savez la phrase très commune, mais très vraie : « Quel mérite a-t-on d’aimer ses enfants ? 

1465. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Royalistes et Républicains »

Il n’a rien de commun avec ces lions, Burke et de Maistre, ni avec ces tigres, Swift et Junius.

1466. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Prévost-Paradol » pp. 155-167

Cela n’a point cette note insupportable de l’originalité qui déchire l’oreille de l’amour-propre, — cette oreille, délicate et longue, qu’il faut ménager, — et cela ne tire pas non plus brusquement les gens qui les aiment de la béatitude des idées communes… Prévost-Paradol ne sonne point du cor de Roland, en littérature ; de ce cor qu’on n’entend pas toujours, malgré sa puissance, qui meurt sans écho et qui brise les cœurs épuisés… Il joue, lui, d’un instrument plus commode.

1467. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La révocation de l’Édit de Nantes »

Et c’est l’aberration commune, et pour ainsi dire inévitable, que cette manière de juger Louis XIV ; nul écrivain n’y a échappé.

1468. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Lettres d’une mère à son fils » pp. 157-170

Comme écrivain, Corne a de l’élégance, et il est même rare qu’on en ait tant avec des idées communes.

1469. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Abailard et Héloïse »

Nous l’avons cru et nous avons vécu dans l’émotion commune ; nous avons épousé l’intérêt triste et cruel de cette page d’Histoire, désespérée.

1470. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XI. Gorini »

Je ne sais pas ce qu’il dirait, mais je dis, moi, que c’est dommage de n’avoir pas fait descendre avec un peu d’art dans la publicité, la grande et commune publicité, une érudition trop concentrée entre érudits par la forme même qu’elle a revêtue, une érudition qui ne fût allée à rien moins, sous une forme plus agréable ou plus habile, qu’à discréditer profondément et une fois pour toutes l’histoire contemporaine en tout ce qui touche à l’Église.

1471. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XIX. Abailard »

Nous l’avons cru et nous avons vécu dans l’émotion commune ; nous avons épousé l’intérêt triste et cruel de cette page d’histoire, désespérée !

1472. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Georges Caumont. Jugements d’un mourant sur la vie » pp. 417-429

Quoi de moins héroïque et de plus commun ?

1473. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Brispot »

On verra s’il peut y avoir quelque chose de commun entre le Rédempteur des hommes qui nous a relevé de la chute et ceux qui, repoussant l’idée de la chute comme une calomnie à la nature humaine, nient que le monde eût besoin d’être relevé ; entre Celui qui a dit : « Bienheureux ceux qui souffrent ! 

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