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2745. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque. Deuxième partie. » pp. 225-303

Selon son habitude toute poétique, Platon commence le dialogue par une gracieuse et pittoresque exposition de la scène et des personnages qui doivent prendre part à l’entretien.

2746. (1834) Des destinées de la poésie pp. 4-75

La presse commence à pressentir cette œuvre, œuvre immense et puissante qui, en portant sans cesse à tous la pensée de tous, abaissera les montagnes, élèvera les vallées, nivellera les inégalités des intelligences, et ne laissera bientôt plus d’autre puissance sur la terre que celle de la raison universelle qui aura multiplié sa force par la force de tous.

2747. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre troisième »

Une certaine fermeté pourtant dans les vers, quelques passages où l’expression est parfaite, parce que la pensée est vraie, font soupçonner un esprit supérieur qui ne se connaît pas encore, et qui commence par imiter ce qui réussit, en attendant qu’il crée des choses inimitables.

2748. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « IV »

Mme Devriès et M. van Dyck le chantent au mieux : c’est d’abord un charme, une infinie tendresse, jusqu’à l’instant où le trouble d’Elsa se décèle, où les motifs tentateurs de l’insinuation commencent à sourdre dans l’orchestre.

2749. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre II. La poésie lyrique » pp. 81-134

Et l’on commence à voir Sur l’herbe des talus étinceler le givre… Une troupe d’oiseaux jaillit de l’horizon ; Puis une autre : elle forme un triangle… Puis d’autres, Vers ce champ terminal où furent des épeautres, S’abattent d’un jet lourd, pêle-mêle, à foison… Le bétail, désormais, va rester aux étables, Et la herse qui fait les glèbes végétables, La charrue et le roule attendront sous l’auvent Que le froid ait cessé de galoper le vent… Il cessera ; fuyez la crainte ; patience !

2750. (1856) Mémoires du duc de Saint-Simon pp. 5-63

« Plus avant commençait la foule des courtisans de toute espèce.

2751. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre IV. La philosophie et l’histoire. Carlyle. »

Mais au-delà commencent les fantômes que l’esprit crée, et par lesquels il se dupe lui-même. […] Nous commençons à comprendre le sérieux des puritains ; peut-être les Anglais finiront-ils par comprendre la gaieté de Voltaire ; nous travaillons à goûter Shakspeare, ils essayeront sans doute de goûter Racine.

2752. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre cinquième. De l’influence de certaines institutions sur le perfectionnement de l’esprit français et sur la langue. »

Mais, bien que la fondation de Port-Royal, comme institution de piété, soit antérieure à la création de l’Académie française, celle-ci ayant commencé la première la tâche de former le goût du public, c’est son influence qu’il convient en premier lieu d’apprécier.

2753. (1856) Cours familier de littérature. I « VIe entretien. Suite du poème et du drame de Sacountala » pp. 401-474

Les religieux qui l’accompagnent commencent à douter de sa sincérité, et menacent de l’abandonner à la merci du roi, qu’elle est venue affronter avec tant d’audace.

2754. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre III. Poëtes françois. » pp. 142-215

Le roman de la Rose, commencé par Guillaume de Lorris, & continué par Jean de Meun fut en quelque sorte l’aurore de la Poésie françoise.

2755. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre III. Services locaux que doivent les privilégiés. »

La force du cœur et du corps donne l’ascendant qu’elle justifie, et la surabondance de sève, qui commence par des violences, finit par des bienfaits.

2756. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236

La sensation de pression commence quand la sensibilité de la face profonde entre en jeu. » (Gratiolet, Anatomie comparée du système nerveux, II, 409. — Landry, Paralysies, 159, 179.)

2757. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque (1re partie) » pp. 145-224

Nous allons commencer, pour vous allécher à cette sublime étude, par la plus lumineuse et par la plus éloquente de ces philosophies, dans la forme : celle de Platon.

2758. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIIe entretien. Fior d’Aliza » pp. 177-256

Lord Byron avait commencé sa réputation immortelle par la publication d’un poème en quatre chants, ou plutôt d’une grande excentricité poétique, aussi originale et aussi vagabonde que son imagination, intitulée le Pèlerinage de Childe Harold.

2759. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre II. L’antinomie psychologique l’antinomie dans la vie intellectuelle » pp. 5-69

L’homme commence à devenir de plus en plus une table rase ; il ne transmet à ses descendants qu’un germe indifférencié des aptitudes élémentaires, et les qualités d’une génération tombent à zéro dans la génération suivante… Par suite l’homme civilisé est de plus en plus plastique, indéterminé, malléable, souple, de moins en moins différencié et individualisé, résistant.

2760. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 juillet 1885. »

De là la réaction qui a commencé à se produire au siècle dernier : de là Rousseau : de là l’aspiration à la nature et le débordement de la sensibilité si longtemps contenue ; de là le grand essor de la musique, cette expression pure du sentiment, cette langue naturelle de l’homme ; de là enfin la révolution et la crise de la morale, ou plutôt d’une morale imaginaire et fausse.

2761. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Delille »

La plupart des ouvrages publiés par lui à partir de 1800 avaient été composés ou du moins commencés longtemps auparavant ; il les avait lus par fragments à l’Académie, au Collège de France, dans les salons ; c’était l’esprit de ce monde brillant qui les avait inspirés et caressés à leur naissance ; c’est le même esprit de ce monde recommençant, et enfin rallié après les orages, qui les accueillit, lors de leur publication, avec un enthousiasme auquel les sentiments politiques rendaient, il est vrai, plus de vie et une nouvelle jeunesse.

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