Le prédicateur, en parlant ainsi, avait le front plissé, le regard au ciel.
Que de portraits vivants, frappants, incisifs, abondent dans ce cadre où la vie circule, comme l’air du ciel dans un beau tableau !
D’une prison sur moi les murs pèsent en vain, J’ai les ailes de l’espérance : Échappée aux réseaux de l’oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes du ciel Philomèle chante et s’élance.
« Malheur, écrit un éloquent historien des religions, malheur au savant qui aborde les choses de Dieu sans avoir au fond de sa conscience, dans l’arrière-couche indestructible de son être, là où dort l’âme des ancêtres, un sanctuaire inconnu d’où s’élève par instants un parfum d’encens, une ligne de psaume, un cri douloureux ou triomphal qu’enfant il a jeté vers le ciel à la suite de ses frères et qui le remet en communion soudaine avec les prophètes d’autrefois25 !
Puisse le feu du ciel désoler ton enceinte !
Il s’agit de deux amants qui, au moment d’entrer dans le port, ont eu le malheur d’être frappés par le ciel.
Le commencement paraît splendide ; le milieu brille encore des reflets d’une aurore évanouie, de ces reflets qui ne sont plus dans le ciel mais dont on garde longtemps l’impression dans les yeux ; puis vient la fin grise, déteinte, obscure : telle est l’histoire de Villemain.
IL ne devrait donc rien craindre, ce Franc, si franc, trop franc : ni la chute du ciel, auquel il ne croit pas, sur la lance qu’il n’a pas, — ni sa chute, à lui, sous sa plume !
C’est le ciel et l’enfer dans le même rayon. Le ciel, oui, mais l’enfer aussi, et c’est l’enfer qui me reste. » Ajoutez, çà et là, un peu d’emphase et de style interjectif à la Diderot : chose demeurée très allemande encore. […] C’est que respirer l’air du ciel, se mouvoir, même partiellement, communiquer avec le monde, fût-ce seulement par deux ou trois sens, vivre enfin et assister à la vie, fût-ce par une mauvaise et étroite lucarne, cela est encore, par soi seul, un très grand bien. […] Par contre, ce qui n’est pas douteux, c’est que, s’il est baptisé et s’il meurt tout de suite après, il ira dans le ciel où il n’y a point d’estropiés, et où il sera infiniment et éternellement heureux. […] Je veux présentement t’aimer à la face du ciel, parce que tu es le plus beau et le plus grand des hommes.
Notre idéal, en fait de poète et d’écrivain, n’est pas le rêveur sublime dont le vol plane perpétuellement dans le septième ciel du lyrisme, mais l’audacieux railleur qui sait quitter le ciel pour la mêlée et faire siffler, à travers l’ode inspirée, les flèches barbelées de l’ironie. […] Le talent de l’aimable comédienne a tous les charmes de sa personne ; et l’on n’est pas parvenu, grâce au ciel !
Il n’y avait pas assez de place dans le ciel poétique pour tous deux, — deux soleils à la fois ! […] Il n’est nullement étranger d’ailleurs à la science : s’il remarque en passant un pli géologique du sol, on sent à l’exactitude du signalement l’ami d’Élie de Beaumont ; s’il parle de la végétation, s’il rattache un pays, un degré de latitude à une plante, à une mousse, on sent l’ami d’Adrien de Jussieu ; s’il montre du doigt la tour de Tycho-Brahé, et s’il caractérise d’un mot « le ciel agrandi » que le patient observateur livra au génie et aux lois de Kepler, on sent le fils d’Ampère, nourri dans ces choses de science et qui parle naturellement la langue de sa maison.
— Elle m’a souvent exprimé, dans le cours de son délire, la pensée qu’elle irait au ciel ; et oserai-je ajouter que cette idée ne suffisait pas pour prendre son parti de me quitter ? […] Ce généreux humain éclate dans tout son ressort chez La Fayette captif, et non sans un auguste sentiment de déisme qui y fait ciel.
Celle de Bacon a produit des observations, des expériences, des découvertes, des machines, des arts et des industries entières. « Elle a allongé la vie, elle a diminué la douleur, elle a éteint des maladies ; elle a accru la fertilité du sol ; elle a enlevé la foudre au ciel ; elle a éclairé la nuit de toute la splendeur du jour ; elle a étendu la portée de la vue humaine ; elle a accéléré le mouvement, anéanti les distances ; elle a rendu l’homme capable de pénétrer dans les profondeurs de l’océan, de s’élever dans l’air, de traverser la terre sur des chars qui roulent sans chevaux, et l’océan sur des navires qui filent dix nœuds à l’heure contre le vent. » L’une s’est consumée à déchiffrer des énigmes indéchiffrables, à fabriquer les portraits d’un sage imaginaire, à se guinder d’hypothèses en hypothèses, à rouler d’absurdités en absurdités ; elle a méprisé ce qui était praticable ; elle a promis ce qui était impraticable, et, parce qu’elle a méconnu les limites de l’esprit humain, elle en a ignoré la puissance. […] Des brouillards et des orages pèsent sur elle pendant la plus grande partie des beaux étés ; et même dans les jours rares où le soleil est brillant, quand il n’y a aucun nuage dans le ciel, l’impression que laisse le paysage est triste et accablante.
. — Ô ciel ! […] ciel ! […] Les comètes mêmes, particulièrement soupçonnées d’avoir de méchants desseins et de vouloir s’approcher souvent un peu trop près de la terre, ont prouvé jusqu’à la dernière évidence que le ciel n’est pas plus pur que le fond de leur cœur. […] Alors, montrant le poing au ciel, et montant sur toutes les tables d’estaminet pour insulter les astres, le Jérémie, entre la chope et la pipe, commencera à déplorer son malheureux sort de poëte.
Il reçut en naissant « un esprit juste, une imagination belle, mais réglée, un bon cœur, des inclinations droites » ; et comme l’a dit un autre de ses biographes, il reçut du ciel « ce naturel heureux que le sage met au rang des plus grands biens, et qui tient peu du funeste héritage de notre premier père.
Il est toujours dans les extrêmes, tantôt maussade et le sourcil froncé, tantôt la larme à l’œil et levant de grands bras au ciel.
Comme sa sœur et aussi pendant des mois entiers, il était charmé de voir la lune sous toutes ses formes et à tous les points du ciel, de la reconnaître et de la nommer.