Enfin, Malc, pour délivrer la jeune dame de la torture que sa présence fait qu’elle endure (parce que le seigneur arabe veut absolument les marier ensemble), se sauve à travers beaucoup de périls. […] Ragotin est une grande pièce où l’on voit bien que La Fontaine, sans s’y être tué, s’est pourtant appliqué avec un certain intérêt et surtout avec beaucoup de complaisance, et qu’il a tirée de Scarron.
Évidemment il y aura beaucoup de souffrances à endurer pour les meilleurs des Français ; n’étant pas des meilleurs, ce n’est pas moi sans doute qui souffrirai le plus… (Et gentiment il ajoute :) C’est une consolation, vous le voyez, qui n’en est pas une. […] Il faudrait qu’il y eût en France beaucoup de dynasties fondées sur ce principe.
Il mit, d’ailleurs, à toute cette relation beaucoup de délicatesse.
L’article, au reste, fit beaucoup de bruit, et eut des ricochets sans nombre.
Je croirai aisément que vous et moi, et nous tous, avons le droit de condamner en lui beaucoup de choses ; notre morale et l’amitié nous en donnent le droit ; mais ce droit, faudra-t-il aussi l’accorder à d’autres hommes qui certainement ne le valent pas ?
Le premier récit a beaucoup de simplicité : c’est une espèce de nouvelle racontée à un bivouac par le capitaine Delmar ; les commentaires plus ou moins heureux dont ses camarades entrecoupent son histoire, les interruptions du sergent Thadée, qui pourrait bien être quelque neveu dépaysé du caporal Trimm, le rôle du chien boiteux Rask, tout cela a du naturel, de l’à-propos, de la proportion.
Il me semble alors que l’inspiration première de chaque pièce est comme une source qui, à son origine, serait obligée de se faire jour à travers un grand nombre de bateaux, et qui, ne pouvant les porter, ne gagnerait, à cet encombrement, que plus de lenteur et beaucoup de vase.
Nau aux petits enfants ; il avoit eu le soin de régler la police, et il avoit eu l’industrie de manger beaucoup de perdrix à très-bon marché.
La Fontaine, qui se laissait dire beaucoup de choses aisément, avait pour lors adopté sur Ronsard l’opinion courante, et un peu oublié ce qu’autrefois le vieux Colletet lui avait dû en raconter.
Et d’abord, le jour de la première séance, il nous montre « tous les yeux fixés sur les représentants du tiers état, vêtus d’un habit modeste, conformes à leur humble naissance et à leurs occupations habituelles. » Il nous apprend que, parmi ces représentants, si modestement vêtus, se trouvaient beaucoup de gens de lettres « qu’on a y avait appelés, parce qu’on les savait partisans de systèmes, la plupart incompatibles avec l’état présent des choses ; que, dans le principe, ces gens de lettres avaient été tenus à l’écart par les avocats et les financiers, leurs collègues ; mais qu’à la fin ils avaient repris le dessus et s’étaient faits républicains décidés » ; — que pourtant ces républicains décidés, lesquels étaient« d’un ordre plus élevé et de sentiments plus honorables » — que les jacobins de club, avaient surnommé ceux-ci « les enragés » ; — que néanmoins il y avait dans l’Assemblée de furieux démagogues, désignés sous le nom de Montagne ; et que, « quand les jacobins de la Montagne s’efforçaient d’interrompre Mirabeau par leurs rugissements, celui ci s’écriait d’une voix de tonnerre : Silence aux trente voix !
Ces pièces font beaucoup de plaisir ; mais elles ne font pas un plaisir dramatique.
Toutes les fois qu’on lit dans Bossuet les triomphes de Dieu, on pense à ceux du prince ; le paradis qu’il décrit n’est pas fort différent de Versailles ; l’assemblée des élus est une cour où l’on distribue beaucoup de cordons bleus, et l’orateur lui-même, du haut de sa chaire, tonne par les mains de « son grand Dieu », comme l’ambassadeur en Hollande foudroyait les pauvres mynhers de la colère de son roi. — Et remarquez bien que ce dieu monarchique se trouve comme le roi placé entre le despote asiatique et le souverain moderne.
Pour beaucoup de nos contemporains, la religion est évanouie, la science est lointaine ; par la littérature seule leur arrivent les sollicitations qui les arrachent à l’égoïsme étroit ou au métier abrutissant.
Son influence, après sa mort, a été très grande sur beaucoup de jeunes gens, et même sur des poètes d’un âge mûr.
Son chapeau l’embarrasse, il le met sur la tête de Don Juan, qui le jette au loin, et qui lui fait beaucoup de questions sur la jeune veuve dont il est fort tenté.
Nul doute qu’Autour d’une tiare n’attire beaucoup de lecteurs aux solides et attachantes études sur l’Italie mystique, surtout sur Gerbert.
La salle de débit est calme ; cela ressemble à la salle d’un café de province ; beaucoup de tables sont vides ; la caissière somnole au comptoir ; par économie, on n’a allumé qu’un bec de gaz sur deux ; des gens du quartier jouent aux cartes dans un coin ; le garçon range les journaux du matin.