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639. (1874) Premiers lundis. Tome II « Sextus. Par Madame H. Allart. »

C’est ce qu’a fait madame Allart, et cela sans prodiguer les contrastes déclamatoires, sans s’arrêter à chaque instant pour s’étonner et faire remarquer, mais par le simple exposé, trop simple même et trop écourté souvent, de cette société qu’elle a observée à loisir.

640. (1887) Discours et conférences « Discours à la conférence Scientia : Banquet en l’honneur de M. Berthelot »

Dans la plus philosophique peut-être des sciences, la chimie, vous avez porté les limites de ce que l’on sait au-delà du point où s’étaient arrêtés vos devanciers.

641. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 127-131

Armé du flambeau de l’évidence, rien ne fut capable de l’arrêter.

642. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Préface » pp. -

C’était, de ma part, une résolution arrêtée, lorsque l’an dernier, dans un séjour que je faisais à la campagne, chez Alphonse Daudet, je lui lisais un cahier de ce journal, que sur sa demande j’avais pris avec moi.

643. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Autobiographie » pp. 169-176

C’était, de ma part, une résolution arrêtée, lorsque l’an dernier, dans un séjour que je faisais à la campagne, chez Alphonse Daudet, je lui lisais un cahier de ce journal, que sur sa demande j’avais pris avec moi.

644. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre premier. Beaux-arts. — Chapitre II. Du Chant grégorien. »

Lorsque, arrêtée sur les plaines de Lens ou de Fontenoy, au milieu des foudres et du sang fumant encore, aux fanfares des clairons et des trompettes, une armée française, sillonnée des feux de la guerre, fléchissait le genou, et entonnait l’hymne au Dieu des batailles ; ou bien, lorsqu’au milieu des lampes, des masses d’or, des flambeaux, des parfums, aux soupirs de l’orgue, au balancement des cloches, au frémissement des serpents et des basses, cette hymne faisait résonner les vitraux, les souterrains et les dômes d’une basilique, alors il n’y avait point d’homme qui ne se sentît transporté, point d’homme qui n’éprouvât quelque mouvement de ce délire que faisait éclater Pindare aux bois d’Olympie, ou David au torrent de Cédron.

645. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre troisième. Histoire. — Chapitre II. Causes générales qui ont empêché les écrivains modernes de réussir dans l’histoire. — Première cause : beautés des sujets antiques. »

Quand ces nations viennent à se rasseoir sur les débris du monde antique, un autre phénomène arrête l’historien : tout paraît subitement réglé, tout prend une face uniforme ; des monarchies partout ; à peine de petites républiques qui se changent elles-mêmes en principautés, ou qui sont absorbées par les royaumes voisins.

646. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Troisième cours d’études. Une classe de perspective et de dessin. » pp. 495-496

— C’est ici que s’arrête l’extrait publié par M. 

647. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — De l’état de savant. » pp. 519-520

Je ne pense pas qu’il soit encore temps, pour la Russie, de susciter cette espèce d’émulation parmi les grands ; s’il arrivait qu’elle les gagnât, peut-être faudrait-il l’arrêter.

648. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Ollivier » pp. 299-300

me dit-il, c’est un massacre. ce mot aurait suffi pour arrêter ma curiosité ; mais il me parut que c’était un exemple rare de la différence du fracas et de l’action ; de l’intention du peintre et de son exécution, de la contradiction du mouvement et de l’expression.

649. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Édouard Fleury »

Excepté une certaine aristocratie de forme que nous aimons à retrouver dans leur livre, il n’y a rien, du moins pour nous, dans leur histoire, qui indique l’énergie d’une pensée arrêtée et approfondie et l’enthousiasme ou la fermeté d’une conviction.

650. (1911) Psychologie de l’invention (2e éd.) pp. 1-184

Résultat et expression de l’absence d’une direction forte et de la vie individuelle trop indépendante des éléments, elle arrête l’évolution de l’invention. […] Mais arrêtons-nous au développement par transformation. […] Legouvé, après quelques essais d’ébauche générale où je la trouvais hésitante et incertaine, elle s’arrête tout à coup et me dit : « Mon cher ami, savez-vous ce qu’il faut faire ? […] Tout est à peu près arrêté, sauf un point de mon deuxième acte. […] Tout à coup, je m’arrête.

651. (1890) Le massacre des amazones pp. 2-265

Je m’arrête et je me calme. […] Elle s’arrête un instant devant les types les plus divers, sourit à chacun, l’esquisse en traits facilement oubliables, mais aimables. […] Je m’arrête, découragé, au tiers de ma liste qui, encore, doit être ridiculement incomplète. […] Ces êtres, déplaisants quand ils gardent leur ton rogue, plus déplaisants lorsqu’ils sourient, m’arrêteront peu. […] Je m’arrête.

652. (1891) Esquisses contemporaines

La nature alors ne s’était point encore ouverte à l’homme ; on ne la comprenait guère, on ne s’y arrêtait pas. […] L’élan primitif n’était point arrêté. […] Sur la pente fatale qu’il commençait à descendre, une chose aurait pu l’arrêter : l’influence de Vinet. […] C’est à ce moment que la responsabilité est engagée et que l’impératif obligatoire devait intervenir pour arrêter catégoriquement les convoitises de la pensée. […] « Montaigu s’arrêta.

653. (1924) Intérieurs : Baudelaire, Fromentin, Amiel

Elles s’arrêtèrent pourtant à une limite assez modeste. […] Mon programme est arrêté. […] Ici, il s’arrête dans cette recherche des causes au dix-huitième siècle. […] C’est la maladie de son fils qui l’a arrêtée à jamais le jour où elle allait peut-être se donner à Frédéric. […] Dominique offre néanmoins ce caractère de la vie, d’être une fin en lui-même, de s’arrêter justement et complètement là où l’auteur s’arrête, et pourtant de comporter encore une suite indéfinie.

654. (1911) Nos directions

Il a son but, à son but il s’arrête. […] Ma louange s’arrête aux mots et se récuse. […]Arrêtons-nous. […] Il eût pu accueillir Chénier pour doubler Ronsard, et s’arrêter là. […] Il naît avec l’émotion… Il la suit pas à pas… Il s’arrête où elle s’arrête… Il substitue à la notion du vers, conventionnelle hélas !

655. (1809) Tableau de la littérature française au dix-huitième siècle

À diverses fois, l’autorité voulut arrêter cette impulsion, qui chaque jour prenait plus de force. […] Alors rien n’arrêta plus leur essor ; tout devint de leur domaine : la morale, la politique, la religion, furent soumises à leur révision. […] On voulut arrêter cet examen universel, qu’on prenait pour un prétexte à tout attaquer. […] Ils veulent arrêter le cours des choses, au lieu de le diriger à leur profit. […] On avait voulu un instant essayer de l’arrêter.

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