C’est un maquignon qui a des chevaux uniques à vendre… Ensuite c’est un polisson qui vient brailler un air et à qui on accorde sa protection pour le faire entrer à l’Opéra, après lui avoir donné quelques leçons de bon goût et lui avoir appris ce que c’est que la propreté du chant français.
Ce jeune maître de la France ignorait les cours ; ses entretiens de toutes les heures avec M. de Talleyrand lui apprirent sur les hommes, les choses, les négociations, les intérêts réciproques des puissances, tout ce qu’un grand diplomate pouvait enseigner à un grand homme de guerre.
J’appris qu’il était mieux, et peu de jours après je lus la nouvelle de sa belle et douce mort dans les journaux.
Il restait souvent longtemps sans aller la voir, et les lettres de Vanessa nous apprennent combien ses visites étaient souvent cruelles : « Je vous prie de me voir et de me parler avec douceur, car vous ne condamneriez personne à souffrir ce que j’endure ; puissiez-vous seulement le savoir.
« Dès le commencement du siège de Paris par les armées allemandes, vers la fin de l’année 1870, j’appris que les auteurs dramatiques allemands se mettaient à exploiter sur nos scènes populaires les embarras de nos ennemis.
Aucune comparaison mentale entre l’idée du feu et celle de la brûlure ne nous apprendra que le feu brûle si nous n’en faisons pas l’expérience, si la cohésion des deux représentations n’est pas donnée dans une sensation complexe suivie de réaction.
Il serait fort étrange que quelqu’un se fût jamais imaginé d’apprendre à un Chien à tomber d’arrêt, si quelques Chiens n’avaient montré une tendance naturelle à le faire ; or l’on sait qu’une pareille tendance se manifeste quelquefois chez diverses races, et je l’ai constatée moi-même chez un pur Terrier.
On n’apprend d’ailleurs Shakespeare à personne.
Voltaire n’a dit qu’un mot en faveur des Jésuites, — ce qui, par parenthèse, aurait dû apprendre à réfléchir à Béranger, — mais il aurait écrit pour eux à pleine plume qu’il n’aurait pas été, en les défendant, plus spirituel et plus gai que Paul Féval.
La vision à distance, et dans l’avenir, ne lui apprend donc rien.
Il n’apprit le latin qu’à vingt-cinq ans mais il était nourri de la moelle de nos classiques.
Il ne se révèle à nous que deux fois : lorsqu’il apprend la mort de Sylvestre ; et puis lorsque brusquement il épouse Gaud.
Si je dis un cheval noir, pendant que je prononce le mot cheval, vous vous êtes déjà figuré un cheval, et, comme la plupart des chevaux sont bais bruns, il est probable que vous vous serez représenté un cheval bai brun ; or, pas du tout, l’adjectif vous apprend qu’il est noir ; vous voilà donc obligé de corriger votre représentation, et vous avez ainsi dépensé de la peine inutile entre le mot cheval et le mot noir !
Les extrémités, il est vrai, manquent encore ; mais eussent-elles été dans la première phase de leur développement qu’elles ne nous auraient encore rien appris ; car les pieds des Lézards et des mammifères, les ailes et les pieds des oiseaux, et même les mains et les pieds de l’homme, tout provient de la même forme fondamentale. » Les larves vermiformes des Papillons, des Mouches, des Coléoptères, etc., se ressemblent beaucoup plus que les insectes adultes ; et cependant il faut dire que ces larves sont des embryons actifs, qui ont été adaptés à certaines manières de vivre.
Au lieu de vous établir centre des choses, apprenez à voir objectivement.
C’est par des causeries, par de petites remarques doucement sarcastiques qu’il apprenait à ses amis l’art de jouir de la turpitude, de la bassesse, du mal. […] Taine ; l’histoire, il est vrai, m’apprend qu’il séjourna à Naples et qu’il passa par Venise : je m’en doutais, mais cela n’ajoute rien à mon rêve, et Cléopâtre, appuyée à l’épaule de Dellius, n’y puise pas une beauté nouvelle.
Par vous j’ai appris à contempler les différentes phases de l’homme intérieur… » La vérité est que ce double don, il l’a eu toujours, comme aussi bien son œuvre miraculeuse, aussi étonnante comme psychologie profonde que comme faculté d’embrasser d’un regard tout l’univers, Faust première et seconde partie, à travers tous ses divertissements intellectuels, a occupé sa pensée toute sa vie. […] La seconde, c’est que, sauf exception, il écrit mal ; et écrire mal est merveilleux pour apprendre à penser de travers et à prendre des phraséologies pour des idées. […] Au milieu de tout cela, on apprend que le frère de Clotilde, qu’elle a vu une fois, a besoin d’elle. « Pars !