Où a-t-on vu, même aux bains de Dieppe, une telle facilité d’aborder le ministre, une telle ouverture à causer, chacun de ses affaires privées, dans la salle commune, une telle crédulité bruyante pour compromettre une jeune fille ?
Après un rude hiver, un printemps radouci Renaît avec ses fleurs ; il nous faut vivre ainsi, Et chercher les plaisirs aux ennuis tout contraires, Pour retourner après plus dispos aux affaires.
qu'il fait bon avoir affaire aux bonnes ames, & quand sur-tout, comme la vôtre, elles sont douées des lumieres du solide & véritable esprit !
Les affaires publiques sont les propres affaires de tous : il n’est pas insouciant de savoir quelles gens le gouvernent, ce qu’on lui demande, ce qu’on lui prend, ce qu’on lui vole, et l’usage qu’on fait de lui. […] Ses plus dignes serviteurs sont les derniers esclaves de sa maison, tandis qu’un tanneur de cuir la gouverne, et n’est supplanté que par un marchand d’andouilles, homme d’une faction opposée à celle qui mit le premier en tête des affaires. […] Ce passant qui faisait arrêter l’autre, était-ce pour affaire à citer en justice, pour vol, ou dettes, ou rapt, ou séduction ? […] En effet je trouve qu’il a raison : car, pourquoi vouloir, je vous prie, appliquer tous ses gestes et toutes ses paroles, et chercher à lui faire des affaires, en disant hautement, il joue un tel, lorsque ce sont des choses qui peuvent convenir à cent personnes ? […] « Et des livres qu’ils font la cour a bien affaire !
Ce sont bien des affaires. […] C’était affaire à lui. […] Nous n’avons point affaire, ici, à des personnages de roman romanesque. […] » Et ils se mettent à causer de leurs petites affaires. […] Cela arrange fort ses affaires.
Ces deux points, où il s’est si souvent ramené, sont essentiels dans son affaire. […] Les affaires ont été, en effet, d’abord assez belles et la Société a eu plus de cohésion que jamais. […] » Son abstention en cette affaire n’était pas découragement, c’était courage. […] Quand prendra-t-on donc l’habitude, lorsqu’on aura affaire à un sermon, de ne pas se demander s’il est beau, mais s’il est juste ; quand on aura affaire à un roman, de ne pas se demander s’il excite à la vertu, mais s’il est beau ; quand on aura affaire à un traité de morale, de ne pas se demander s’il est amusant, mais s’il est vrai ; quand on aura affaire à un tableau, de ne pas demander s’il est protestant ou catholique, mais s’il est joli. […] Il n’y a pas à redresser l’opinion publique sur cette affaire.
S’agit-il de faire des hommes vertueux, pieux, connaissant du juste et de l’injuste et agissant en raison de cette connaissance, ce n’est point notre affaire ; c’est une affaire qui n’est point la nôtre. » Si elle n’était point la leur, elle était donc celle des prêtres. […] « Je craindrais bien davantage d’avoir affaire à d’autres qui auraient étudié ces sciences, mais qui les auraient mal étudiées. […] Tu m’as trop appris la valeur de la vérité pour que je ne confesse point qu’il y a de l’amour-propre dans mon affaire. […] Veut-on dire que la forme d’un orateur, c’est son style, et que le fond d’un orateur, c’est sa connaissance des affaires publiques ? […] Mais qu’est-ce que c’est que la connaissance des affaires publiques ?
Quant à la douleur morale, j’en fais mon affaire. » Ne vous scandalisez pas et ne le méprisez point. […] Et, après avoir montré aux bourgeois ce que sait faire un artiste quand il daigne se mêler d’affaires, souriant et dédaigneux, il revient à sa chère peinture. […] Cherchons encore, et tâchons de bien raisonner notre affaire. […] S’il en avait une bonne à marier, je lui ferais son affaire. […] De les motiver et d’en graduer les effets, c’était l’affaire de l’auteur, et je ne dis point que ce fût facile.
Washington répond : « Il est impossible, mon cher marquis, de désirer plus ardemment que je ne fais, de terminer cette campagne par un coup heureux ; mais nous devons plutôt consulter nos moyens que nos désirs, et ne pas essayer d’améliorer l’état de nos affaires par des tentatives dont le mauvais succès les ferait empirer. […] L’entrée des ennemis le tira d’affaire ; il prit devant eux une très-bonne position. […] N’alla-t-il pas bien loin en certaines tentatives prématurées, comme dans l’affaire de Belfort96 ? […] Envoyé très-souvent de Chartres à Paris pour les affaires du diocèse ou du chapitre, il jouissait de la capitale en amateur spirituel, en dilettante, et il passait à Chartres, dans ses courts retours, pour un grand dévot, parce qu’il était sérieux. […] Quand ce fou d’abbé Poulle tenta de l’assassiner chez lui, rue Neuve-Saint-Roch, et lui tira un coup de pistolet qui lui perça la main, plusieurs collègues de la Convention l’allaient voir et lui tenir compagnie dans les soirées ; on parlait des affaires publiques, des projets renaissants, des espérances meilleures : « Eh !
J’ai besoin de cent mille francs pour me tirer d’affaire et, en même temps, pour rebondir plus haut que jamais sur le tremplin de la spéculation. […] Il s’est éveillé de mauvaise humeur et, résolu à vaincre son apathie pour s’occuper de ses affaires, il a appelé Zakhare. […] — L’agonie est commencée, dit-il lugubrement… Ce n’est plus qu’une affaire d’heures. […] Manger, voilà la grande affaire. […] Je trouve que les affaires ne vont pas bien et je crains que, dimanche prochain, elles n’aillent plus mal.
Il fallut bien dire pourtant que monsieur était encore là… et en affaires… et qu’il en aurait pour longtemps. […] Maintenant l’appel étant proche, ils se voyaient tous les jours, tantôt chez lui, tantôt chez elle, menant l’affaire en partie double et vivement. […] » Et le merveilleux de l’affaire, c’est qu’il le disait de bonne foi. […] Elle partit pour Paris, lui disant : « J’ai des affaires régler, mais ce ne sera pas long ; je reviendrai bientôt. » En effet, elle revint bientôt. […] Le moyen a été bon ; l’affaire a été bonne.
Et n’est-ce pas vivre qui est la première affaire des vivants ? […] Ce serait affaire de théologie plus que d’histoire morale. […] Il faudrait dire les trois romans ; car, sans parler des épisodes, en voilà trois bien comptés : une histoire d’amour, une crise d’affaires, un récit moral. […] Bien que Tinkeles soit en relation d’affaires avec T. […] — Non, dit Ehrenthal inflexible, je ne puis pas souffrir qu’une personne soit à mon service et fasse des affaires pour son propre compte. » Comme Veitel avait résolu, en tout état de cause, de faire des affaires pour son propre compte, et que M.
Toute cette levée de boucliers n’accommode pas les affaires du clergé.
Rendez-vous qu’elle me donne, sous prétexte d’une affaire relative à Murat, 31 août.
César et Strabon nous font un portrait des Gaulois de leur temps, où certains traits nous permettent de nous reconnaître : le courage bouillant et inconsidéré, le manque de patience et de ténacité, la soudaineté et la mobilité des résolutions, l’amour de la nouveauté, un certain sens pratique, et la pente à se mêler des affaires d’autrui pour la justice, le goût de la parure et de l’ostentation, celui de la parole et de l’éloquence, tout cela est français, si l’on veut, autant que gaulois.
. — L’Affaire Froideville (1887). — Contes de la vie intime (1888). — Amour d’automne (1888). — L’Amoureux de la préfète (1889). — Deux sœurs (1889). — Contes pour les soins d’hiver (1889). — Reines des bois (1890). — L’Oncle Scipion (1890). — Le Bracelet de turquoises (1890). — Charme dangereux (1891). — Jeunes et vieilles barbes (1899). — La Chanoinesse (1893). — L’Abbé Daniel (1893). — Surprises d’amour (1843). — Contes forestiers (1894). — Jardin d’automne, poésies (1894). — Nos oiseaux (1894). — Paternité (1894). — Rose-Lise (1894). — Contes tendres (1895). — Flavie (1895). — Madame Véronique (1895). — Contes de la Primevère (1895)
Dans l’ordre d’idées que je vous soumets, une nation n’a pas plus qu’un roi le droit de dire à une province : « Tu m’appartiens, je te prends. » Une province, Pour nous, ce sont ses habitants ; si quelqu’un en cette affaire a droit d’être consulté, c’est l’habitant.