Premier cours d’études. […] Ce n’est que le fruit de son étude particulière. […] Si l’on croit que l’étude des mathématiques dessèche le cœur et l’esprit, cela ne peut être vrai que d’une étude habituelle ; encore cela est-il vrai ? […] L’étude en est utile, agréable et facile. […] Mais de combien d’années d’études a-t-on payé la jouissance de ces beautés !
La minutie de l’étude, le poids du livre ne sont pas des défauts dans une thèse de doctorat qui n’est pas pour les gens du monde. […] Ce fut Sainte-Beuve, et non Taine, dont il se paya les œuvres complètes sur les 400 fr. de traitement annuel que gagnait un maître d’études du collège d’Aix. […] Ce qui me frappe le plus dans ces études, c’est le scrupule et la mesure dont elles font preuve. […] Mais c’était l’enveloppe d’une structure robuste et d’une volonté laborieuse ; et dans nos études d’histoire littéraire, ce sont celles-ci surtout que Larroumet nous a montrées. […] Il aura sa place au bas des pages ou dans les notices bibliographiques, non comme écrivain à étudier, mais comme guide, instrument et secours pour les hommes d’étude.
C’est là ce qui donne à son livre une signification et une portée bien au-dessus de la signification et de la portée qu’il semble viser avec son simple et modeste titre : Études sur le Combat. […] Le colonel Ardant du Picq ne la pose pas, cette thèse, altièrement, dans ses Études sur le Combat ; mais elle en résulte et elle en sort pour les esprits qui savent déduire. […] Et l’auteur des Études sur le Combat, en faisant comme eux aujourd’hui, n’invente pas, mais reste dans la tradition inexpugnable de tous ces génies. […] Cet ascendant moral, qui est tout à la guerre pour en déterminer le succès, selon l’auteur de ces Études sur le Combat, son livre l’a sur le lecteur. […] … Il ne l’a pas dit, l’auteur des Études sur le Combat.
Il s’en excuse presque au début de son Traité des études ; il aurait peut-être mieux réussi, dit-il, en le composant en latin, c’est-à-dire « dans une langue à l’étude de laquelle j’ai employé une partie de ma vie, et dont j’ai beaucoup plus d’usage que la langue française ». […] Il fit de brillantes études au collège du Plessis, où il eut pour maître, dans les classes supérieures, un homme qu’il a fort loué et à qui il a fait un nom, M. […] — L’étude donne à l’esprit de l’élévation et de l’étendue. […] Tout cela ne se fait pas par forme d’étude ; c’est en jouant, en conversant, en se promenant. […] C’est dans cette vue et dans cette mesure, et en les rapportant toujours au Suprême Auteur, qu’il conseillait les études physiques.
Il sortait d’une famille de marins ; par son père, il appartient à la race bretonne pure, à cette race triste, douce, inflexible, dont il a si bien parlé dans son Étude sur Lamennais. […] Renan fit ses dernières réflexions ; toutes les études historiques et critiques de l’année précédente avaient donné une forme précise et arrêtée aux objections qui flottaient auparavant dans son esprit. […] Aussi sa sérénité d’homme d’étude et de savant, même en son plus grand redoublement de labeur, ne fut-elle jamais troublée. […] Il n’a aucun goût pour l’étude abstraite, pour l’idée en elle-même, séparée comme un fruit de sa tige et considérée isolément ; il n’a de confiance qu’en l’histoire, en l’histoire vue dans sa suite, dans son étendue, une véritable histoire humaine comparée. […] Un autre Mémoire, couronné l’année suivante, sur l’Étude du grec dans l’Occident au Moyen Age, n’a pas encore été publié.
Peut-on espérer que ces études demeurent avec tous leurs détails dans la science de l’avenir ? […] Car la culture intellectuelle qui est résultée de ce travail, la marche que l’esprit a accomplie par ces études demeurent ; et cela seul a du prix. […] Chacune de ces études n’a de valeur que par sa place dans le tout et par ses relations avec la science de l’esprit humain. Les études orientales, par exemple, se subdivisent en trois ou quatre branches principales, à chacune desquelles un petit nombre de savants se consacrent d’une manière exclusive, de sorte que les recherches relatives aux littératures qui ne sont pas l’objet de leurs études n’ont pour eux aucun intérêt. […] À combien de résultats inappréciables n’ont pas mené les études en apparence les plus vaines.
C’est surtout, en effet, comme base rationnelle de l’action de l’Humanité sur le monde extérieur que l’étude positive de la nature commence aujourd’hui à être universellement goûtée. […] Forte de tels antécédents, scientifiques et logiques, pure d’ailleurs des diverses aberrations contemporaines, elle se présente aujourd’hui comme venant enfin d’acquérir l’entière généralité philosophique qui lui manquait jusqu’ici : dès lors, elle ose entreprendre, à son tour, la solution, encore intacte, du grand problème, en transportant convenablement aux études finales la même régénération qu’elle a successivement opérée déjà envers les différentes études préliminaires. […] C’est ainsi que la philosophie naturelle, envisagée comme le préambule nécessaire de la philosophie sociale, se décomposant d’abord en deux études extrêmes et une étude intermédiaire, comprend successivement ces trois grandes sciences, l’astronomie, la chimie et la biologie, dont la première touche immédiatement à l’origine spontanée du véritable esprit scientifique, et la dernière à sa destination essentielle. […] Dans son essor préliminaire, seul accompli jusqu’ici, l’esprit positif ayant dû ainsi s’étendre graduellement des études inférieures aux études supérieures, celles-ci ont été inévitablement exposées à l’oppressive invasion des premières, contre l’ascendant desquelles leur indispensable originalité : ne trouvait d’abord de garantie que d’après, une prolongation exagérée de la tutelle théologico-métaphysique. […] Telle est l’éminente utilité, non moins sociale que mentale, qu’il s’agit ici de retirer enfin d’une judicieuse exposition populaire du système actuel des saines études astronomiques.
Les études d’histoire locale n’obligent d’ordinaire qu’à des enquêtes locales. […] » Avant lui Mably, dans son Traité de l’étude de l’histoire, avait aussi reconnu qu’il y a des études préparatoires dont un historien, quel qu’il veuille être, ne saurait se dispenser ». […] CONDITIONS MATÉRIELLES. — 1° Étude des corps : A. […] Ainsi l’histoire est obligée de combiner avec l’étude des faits généraux l’étude de certains faits particuliers. […] A l’étude des accidents individuels, à la biographie, aux épisodes dramatiques ou à l’étude des enchaînements et des évolutions générales ?
Depuis le jour où j’ai serré sa main sur son lit d’agonie, sans qu’elle m’ait répondu, il me semble que nos études ont été atteintes dans quelque organe vivant, près du cœur. Le goût de Stanislas Guyard pour les études orientales data de sa première jeunesse. […] Il fit à sa vocation les plus grands sacrifices, et il fallut la ténacité extrême de sa volonté pour continuer les études de son choix, malgré la situation extérieurement défavorable où sont placées des études capitales, il est vrai, par leurs résultats philosophiques, mais qui n’ont presque point d’application professionnelle. […] L’intérêt hors ligne que présente l’assyriologie le frappa ; il est probable que, s’il eût vécu davantage, il eût de plus en plus tourné ses études de ce côté. […] Comme professeur d’abord à l’École des hautes études, puis parmi nous, M.
Il y a une vérité accessible dans l’étude littéraire ; et c’est ce qui la fait noble et saine. […] La base, bien entendu, de toute explication française est l’étude : grammaticale du texte. […] L’étude grammaticale sera presque tout dans les plus jeunes classes, et peu à peu tout le reste s’ajoutera. […] Seule, l’étude sérieuse apporte ce profit : il n’en faut pas parler quand on lit tous les livres comme des romans. […] Une conception relativiste de l’étude des textes est parfaitement possible.
Et qu’y a-t-il de plus propre que l’étude à nous consoler, à nous instruire, à nous rendre meilleurs et plus heureux ? […] Envisageons d’abord l’étude en elle-même, et bornons-nous, dans cet écrit, à quelques réflexions moitié tristes, moitié consolantes, sur les dégoûts qu’on y éprouve, et sur les ressources qu’on peut y trouver. […] Après trente ans d’étude, vous me demanderiez en vain pourquoi une pierre tombe, pourquoi je remue la main, pourquoi j’ai la faculté de penser et de sentir. […] Plein de cette confiance et d’une étude profonde des règles du théâtre, j’ai fait une tragédie, elle a été sifflée ; une comédie, elle n’a pas été jusqu’à la fin. […] Personne, répondis-je à ce détracteur de l’étude, n’a plus sujet que vous d’être mécontent, et n’en a moins de se plaindre.
Tout cela faute d’avoir compris dans un sens assez large l’histoire de l’esprit humain et l’étude du passé. […] Or cette étude n’est possible que par l’étude immédiate des monuments, et ces monuments ne sont pas abordables sans les recherches spéciales du philologue, Telle forme du passé suffit à elle seule pour occuper une laborieuse existence. […] Foucaux, essaie depuis quelques années de fonder en France des études tibétaines. […] À ce point de vue, l’étude même des folies de l’esprit a son prix pour l’histoire et la psychologie. […] Que manqua-t-il donc à ces laborieux travailleurs qui consacrèrent tant de veilles à la grande étude ?
La même leçon nous est donnée par le grand esprit qui, du domaine de la philologie romane et de la littérature médiévale, a étendu son influence réconfortante jusque sur l’étude des œuvres classiques et contemporaines. […] Notre étude est historique. […] C’est avouer que, nulle mesure extérieure, nulle logique même ne pouvant saisir la beauté, rien ne pouvant ici remplacer la réaction du sentiment esthétique, il y aura toujours dans nos études une part fatale et légitime d’impressionnisme. […] Là est le seul danger sérieux que court la liberté scientifique dans le domaine de nos études. […] Tous ces moyens d’étude si lents, si délicats, et qui accablent la paresse ingénieuse pressée de conclure, sont des procédés de contrôle, de réduction et d’interprétation dont l’utilité est de jalonner si bien notre route qu’il nous devienne impossible, malgré toutes les tentatives du dedans, de nous en écarter.
Rollin, Traité des études. […] Le Traité des études. […] Il annonce une histoire des études, et il ne donne que le tableau un peu vague des connaissances qui, chez les anciens et les modernes, ont formé la matière des études. […] C’est une ingénieuse spéculation sur les études ; un traité des études restait à faire. […] Date de la publication du Traité des études.
Nos savants se sont, en général, rigoureusement renfermés dans les études spéciales, et n’ont pas cherché à élargir leur popularité par la séduction des hypothèses générales et des vastes perspectives systématiques. […] Ribot, les ingénieuses, parfois aventureuses, et toujours littéraires études de M. […] Parmi tant de remarquables travaux qui font concourir la philologie, l’histoire et la critique à l’explication des œuvres grecques ou romaines, il faut nous arrêter aux études diverses de M. […] Dans cette Cité antique qui révèle la force des institutions religieuses parmi les sociétés antiques, je sens passer le même courant d’idées contemporaines que dans les études de Renan sur le christianisme ou de M. […] Amiel, Fragments d’un journal intime, précédés d’une étude par Schérer, 2 vol. in-12. 1883-84, Genève.
Oui, peur et traîtrise, voilà les deux seules originalités des Études religieuses de M. […] L’auteur des Études, et dans sa préface et dans vingt-cinq endroits de son livre, reprend l’idée de Benjamin Constant, la retourne, la commente, l’explique et l’applique. […] Impossible, dans un seul chapitre, de suivre l’auteur des Études dans les discussions auxquelles il se livre sur les quatre sujets que nous avons signalés. […] Renan tient tout entier tel que nous le connaissons, tel que nous venons de le voir dans ses Études religieuses. […] Études d’histoire religieuse, par M.
Sur l’École française d’Athènes On a récemment parlé d’un projet qui honorerait à la fois le Gouvernement français et le Gouvernement grec : il s’agirait d’établir un lien régulier entre l’Université de France et la patrie renaissante des Hellènes, de mettre en rapport l’étude du grec en France avec cette étude refleurie au sein même de la Grèce, d’instituer en un mot une sorte de concordat littéraire entre notre pays latin et la terre d’Athènes. […] Nous estimons trop l’Université de France, nous avons une trop haute idée des esprits supérieurs, des maîtres illustres qu’elle a produits et qu’elle possède, et de ceux, plus jeunes, qui aspirent à les continuer, pour ne pas exprimer ici ce que nous croyons la vérité : l’Université n’a pas été sans préjugés et sans prévention dans l’étude du grec ancien et à l’égard de la Grèce moderne. […] Pour les gens du pays qui y reviennent par l’étude, il n’est rien de plus naturel et de plus aisé que de ressaisir le sens et le génie de l’ancienne langue. […] Sans se croire tout à fait au temps où le savant Philelphe épousait une femme grecque pour mettre la dernière main à son érudition et se polir à la langue jusque dans son ménage, on peut se dire que, du moment que la Grèce renaît aux doctes et sérieuses études de son passé, elle est plus voisine que nous du but et infiniment plus près de redevenir vivante. […] Chaque année, après les études qui auraient pu se suivre sur place, il y aurait un voyage destiné à quelques explorations d’art ou au commentaire vivant d’un auteur ancien ; la moindre promenade aurait son objet.