Et cette date n’est-elle pas la même qui se révèle également dans les peintures érotiques de Fragonard et de Boucher ? […] C’était également l’avis de Mme d’Épinay elle-même, très bon juge en ce point. […] Réciproquement, si chez Meyer-Beer vous sentez l’effort de la lutte, prenez-vous-en à son tempérament, à sa complexion orageuse, volcan de bile et de nerfs, — complexion analogue à celle d’Eugène Delacroix, également petit, également jaune, également noir, également avec des yeux de flamme, — hélas ! […] Elle l’est également en peinture, en statuaire et en architecture, — ce que je ferai voir rapidement. […] Il fut également sculpteur.
Fauriel eut également, dès l’origine, d’étroits rapports avec Benjamin Constant, des rapports littéraires et autres, et les preuves de cette liaison particulière sont trop marquantes pour que nous puissions entièrement les négliger ici. […] Le ton de la critique y eût été plus prononcé que dans le premier ; mais il eût été également dicté par un sentiment dont j’étais loin de supposer que vous eussiez à vous plaindre. […] Fauriel eut, en effet, avec Cabanis une de ces liaisons étroites, de ces amitiés uniques, qui font également honneur à l’une et à l’autre des deux âmes. […] Dans ce portrait idéal du sage, tel qu’il le présente, les stoïciens modernes différeraient pourtant des anciens, dit-il, sur quelques points : « Par exemple, ils ne regarderaient pas toutes les fautes comme également graves, tous les vices comme également odieux. […] Il manque complétement à ce pauvre écrivain ce sentiment, pour ainsi dire, de communion avec son lecteur, cette certitude de manier un instrument également connu de tous les deux.
Telle est également l’opinion des critiques ou des érudits. […] Par là également, par cette liberté d’être soi-même, et de n’être que soi, ou, si l’on le veut, de « réfracter » en soi l’univers, s’explique l’abondance, la richesse et l’éclat du lyrisme romantique. […] De la sociologie chrétienne des Bonald et des de Maistre, ou voyait sortir des conséquences inattendues, quoique logiques, et qui de nos jours même étonnent également leurs adversaires, et les disciples d’Auguste Comte. […] On a surtout entendu le viril conseil : Gémir, pleurer, prier est également lâche, qu’il opposait aux lamentations dont les romantiques avaient assourdi les oreilles de leurs contemporains. […] Dumas fils’]. — L’imagination, le style, et toute intention d’art y font également défaut ; — et on n’y est frappé de rien tant que de l’ignorance prodigieuse de l’auteur ; — si ce n’est de sa suffisance ; — qui sont deux legs de son « grand enfant » et de son « bon garçon de père » [Cf.
Le Roi, également instruit de leur venue, en souriait de joie. […] Ils portèrent Ortlieb, le jeune prince, à la table du Roi, où Hagene était également assis. […] Il se battit bien, le hardi Gêrnôt ; ainsi fit également Gîselher, la bonne épée. […] Le courage des hommes d’Etzel était singulièrement excité, parce qu’ils voulaient mériter les présents de Kriemhilt ; Ils désiraient également accomplir les ordres du Roi.
On confond parfois son domaine avec ceux de la morale, de la psychologie, de l’histoire, et l’excuse de cette confusion est sans doute dans l’outil même de la production littéraire, l’outil matériel, la plume, qui sert également aux économistes, aux géographes, aux statisticiens et… aux poètes ! […] Gémir, prier, crier, est également lâche. […] L’individualisme et le scepticisme grandissent parallèlement, également. […] Mais admirez la merveilleuse indifférence de l’art qui, fondé sur un principe immuable, sert successivement et également le paganisme et le christianisme, dérivant de l’un vers l’autre, sans démentir son passé et utilisant au service de l’un les conquêtes qu’il devait à l’autre.
Cette ressemblance, en effet, domine : Tolstoï et Wagner, également, s’occupent à une religion tout positive et empirique, et à la même religion. […] La religion de Wagner admet, également, toutes les croyances et tous les cultes. […] Tolstoï et Wagner l’ont également compris. […] Mais non un compromis d’élégante prose plus exacte : l’entière concordance du mot sous le mot, de l’archaïsme sous l’archaïsme, du néologisme sous le néologisme, de l’expression contournée, obscure, bizarre, sous l’expression contournée et obscure et bizarre, d’une phraséologie françaisement allemande sous la phraséologie du langage allemand ; chaque mot allemand scruté dans ses primitives racines et rendu par l’équivalent français également scruté, — oui, la traduction des mots suivant leur originelle et étymologique signification, rigoureuse ; et, nettement délimité, amené en son ordre, chaque vers, portant son accent propre, une vie et une puissance spéciales, spéciales à lui ; et, encore, — si cela est possible, — l’allitération et le rhythme des syllabes reproduits, l’aspect sonore du vers51 ; le décalque, en mots français, des mots Wagnériens… C’est l’œuvre qu’il faut essayer, l’œuvre modeste après les grandes, populaires et célèbres traductions vulgarisatrices ; l’œuvre intéressante à quelques rares curieux de l’œuvre Wagnérienne ; l’œuvre de petite renommée ; parmi les multiples éditions promises aux poèmes de M.
« Quand, par suite de l’organisation de l’expérience accumulée, les actions automatiques deviennent si complexes, si diverses, et souvent si rares qu’elles ne peuvent plus désormais se produire avec précision et sans hésitation ; quand après la réception d’une impression complexe, les phénomènes de mouvement approprié naissent, mais ne peuvent passer à l’action immédiate, à cause de l’antagonisme de certains autres phénomènes de mouvement, également naissants, et appropriés à quelque impression intimement unie à la précédente ; alors se produit un état de conscience qui, quand il aboutit finalement à l’action, détermine ce que nous appelons une volition. » Les phénomènes de la vie affective sont donc la source du développement volontaire ; et la racine de nos volitions est dans le désir. […] S’il est vrai de dire que tout raisonnement est une classification, il est également vrai que toute classification suppose un raisonnement. […] La transition est également facile de la classification à la perception ; car il y a identité de nature entre ces deux procédés, qui à rigoureusement parler sont inséparables. […] Pour percevoir entre ces deux points, non plus une étendue concrète, mais une étendue vide, simplement possible, un espace, il faut qu’il se produise en nous, à l’état naissant, l’idée des diverses sensations musculaires, tactiles, visuelles, qui ont été précédemment données par l’expérience entre A et B. « Si le lecteur considère sa main ou quelque objet également proche, et qu’il se demande quelle espèce de connaissance il a de l’espace compris entre ses yeux et l’objet, il verra que cette connaissance est pour ainsi dire complété.
La paresse et l’amour-propre se trouvent également bien de ce partage. […] L’homme de lettres digne de ce nom dédaigne également et de se plaindre des uns et de répondre aux autres ; mais quelque peu sensible qu’il doive être aux injures prises en elles-mêmes, il ne doit pas fermer les yeux sur l’appui qu’on leur prête, ne fût-ce que pour se former une idée juste de ceux qui daignent les favoriser. […] Elle se joue également de l’injustice de la fortune et de celle des hommes ; elle produit des génies rares au milieu d’un peuple barbare, comme elle fait naître des plantes précieuses chez des peuples sauvages qui en ignorent la vertu. […] Vous devez un sentiment si flatteur, et si vrai à cette familiarité sans orgueil avec laquelle vous accueillez les talents, et qui seule peut rendre la société des grands et des gens de lettres également digne des uns et des autres.
» Michelet cite également le cas de deux très jeunes filles de Meaux, absolument héroïques dans leur foi, que Bossuet poursuivit de ses basses persécutions, jusqu’à ce qu’il parvint à les faire emprisonner. […] Et Bossuet, en bon catholique, était également dépourvu de ces trois facultés, dont la pratique aurait amené la ruine fatale de cette « foi » qui lui commandait de torturer les meilleurs citoyens de France. […] Nous savons également que notre défaite de 1870 nous fut infligée par cette Allemagne dont les proscrits français déterminèrent la fortune. […] Henri Martin insiste également sur ce point : « La plus grande part toutefois, dans ces mesures malveillantes, devait être attribuée, non point à l’initiative du gouvernement, mais à la pression qu’exerçait le clergé sur les dépositaires de l’autorité royale.
Il a été donné à Roederer de faire les deux parts et de mettre également la main au nivellement hardi et à la correction, à la réparation organisatrice. […] Mais toutes ces réfutations, empruntées à l’ordre économique ou à l’ordre providentiel, sont également vaines quand la société n’a pas la force en main pour appuyer les raisons.
En un mot, s’il nous a très bien démontré et expliqué le genre de tolérance d’un Cicéron, d’un Trajan, d’un Pline, cette disposition humaine sans doute, née toutefois ou accompagnée d’une indifférence profonde et d’un secret mépris pour les objets d’un culte qui, chez les anciens, était une affaire de coutume et de forme extérieure, non d’opinion ni de croyance, il n’a pas également compris le sentiment nouveau qui combattait et affrontait cette tolérance, et qui devait, vers la fin, la lasser. […] Pourquoi Gibbon, qui a rendu justice à l’âme des anciens, ne l’a-t-il pas également rendue à l’âme des chrétiens ?
Et quant au célibat auquel trop de jeunes filles, en sortant, pouvaient être condamnées faute de dot et de fortune (car « ce qui me manque surtout, disait-elle agréablement, ce sont des gendres »), elle y voyait également un état triste. […] Pendant son agonie, elle devint beaucoup plus belle qu’elle n’avait été dans le temps de sa meilleure santé ; mais c’était une beauté toute céleste qui inspirait de la dévotion, et nous la regardâmes mourir avec ravissement… La langue de Saint-Cyr forme une nuance à part dans celle du siècle de Louis XIV ; Mme de Caylus en est la fleur mondaine ; on sent qu’Esther y a passé, et Fénelon également.
« Saint Louis, dit Tillemont, était blond et avait le visage beau comme ceux de la maison de Hainaut, dont il était sorti par sa grand-mère Isabelle, mère de Louis VIII. » Pour achever de comprendre ce genre de beauté noble et attrayante, d’une douce fierté, cette trempe royale et chrétienne tout ensemble, je crois qu’on y peut introduire quelque chose de l’idée d’un saint François de Sales avec moins de riant, avec plus de gravité de ton et de relief chevaleresque, avec le casque d’or et le glaive nu aux jours de bataille : mais c’était également une de ces natures en qui le feu intérieur reluit et qui se consument d’elles-mêmes de bonne heure par trop de zèle et de charité. […] Saint Louis assemble son conseil un dimanche (19 juin 1250) : ce conseil se compose de ses frères, du comte de Flandre et autres seigneurs et barons ; il leur expose que sa mère le rappelle en France, où les affaires du royaume le réclament ; que, d’un autre côté, les chrétiens d’Orient ont encore besoin de lui, et que, s’il part, tous ceux qui sont à Acre voudront partir également ; et, les priant d’y réfléchir, il les remet à huitaine pour entendre leur avis.
Il s’y montre au-dessus du métier et de la routine : en lisant cette Méthode, on assiste à la manière toute pratique et toute vive dont il élève un de ses fils, et de laquelle sa fille, qui était présente, profita également. […] [NdA] Dion Chrysostome a dit d’Homère une parole excellente et qui se vérifierait encore aujourd’hui pour ceux que tenterait un commerce familier avec les anciens : « Homère est à la fois l’auteur du milieu et de la fin, et du commencement, d’une lecture également convenable à l’enfant, à l’homme fait et au vieillard ; il donne de son fonds à chacun autant que chacun en peut prendre. » 109.
Le moment de la majorité du roi approchait ; le 22 février (1723), un lit de justice devait être tenu au Parlement pour cette déclaration solennelle ; le roi y devait parler, le Régent aussi, le chancelier ou le garde des sceaux également, et enfin le premier président du Parlement y avait son rôle à part. […] M. de Séchelles avait pour gendre M. de Moras qui fut ministre également : dans ces Mémoires on y ajoute ce détail singulier (p. 204), que M. de Suselly a pour gendre un M. de Maras.
Rohan, déjà gêné au dedans par les siens, dut également souffrir de cette gêne en face de l’ennemi, et peut-être des accusations sourdes qui en venaient parfois à son oreille ; et il semble, nous le verrons, avoir voulu répondre à tout et se satisfaire lui-même lorsqu’il se mit, à son dernier jour, à faire le coup de pique en simple volontaire dans l’armée du duc de Weimar, comme s’il s’était dit : « Cette fois enfin je ne suis plus un général ni un chef de parti, je ne suis qu’un soldat. » Ouvrons maintenant les mémoires de Richelieu, lorsqu’il a à parler des mêmes conjonctures. […] Après les perplexités et les partages d’esprit où M. de Rohan convient lui-même avoir été au début de cette troisième guerre, et qu’il trahissait quelquefois dans sa conduite, on concevra le jugement sévère et irrité que porte de lui Richelieu : Ce misérable Soubise, s’écrie-t-il avec indignation (car il ne sépare pas les deux frères), dont le malheur, l’esprit et le courage sont également décriés, n’ayant autre art pour couvrir ses hontes passées que de s’en préparer de nouvelles, sollicite en Angleterre.
Un autre tableau, placé près du premier, nous la montrerait encore en plein règne, à l’Ile-Adam, à cheval sur le devant de la scène, en amazone, pendant une chasse au cerf, au milieu d’un grand nombre de gentilshommes et de dames à cheval également. […] « Mais quoique j’entende quelques murmures de ce genre, j’ai également la consolation de rencontrer des gens qui nourrissent des sentiments opposés.