Vraiment ce livre est attendu avec dévotion.
Il y a d’ailleurs de jolis traits, et délicats, dans ses récits ; son portrait de Mme de Sévigné est des plus vivants et des mieux caressés dans sa méchanceté ; il s’y est surpassé vraiment, et s’est armé de toutes ses perfidies contre un tel modèle.
Mais ce qu’il eut de particulier et de vraiment original entre tant de personnages ses contemporains, qui eurent également une longue vie et qui furent ainsi que lui à cheval sur deux siècles, ce fut d’être plus jeune dans la seconde moitié de sa vie que dans la première.
Ce ne sont plus vraiment des étrangers, ils sont de Paris (le Suisse Bezenval n’était plus de Soleure, mais bien de Versailles), et l’on ne songe à les rattacher à leur première origine que lorsque, comme Grimm et Galiani, ils s’en retournent vieillir et mourir au dehors.
Quelque chose de plus et de vraiment royal, je ne le saurais admettre : M.
C’est pousser vraiment trop loin l’idée d’exactitude, même chez les meilleurs poètes, et ne pas accorder assez à la largeur du pinceau.
Henri Delaborde, et pour cinquième compagnon, Ampère, qui, accomplissant son Voyage dantesque s’y était rencontré avec eux : « On eut alors ce spectacle vraiment digne d’intérêt, de cinq jeunes hommes habitués à l’élégance de la vie parisienne, exilés de leur plein gré dans cette pauvreté, et vivant de la dure existence des anachorètes qui leur donnaient l’hospitalité.
Que d’autres plus longtemps fassent mieux s’il leur plaît, D’autres n’auront point fait un plus noble service ; Tout petit, mon Fernand la nommait sa nourrice ; Et maintes fois, vraiment, la Blanche mérita Ce titre qui la fit chérir et lui resta.
Il n’y a d’un peu engageant vraiment que le début ; il y montre avec esprit (ce n’est pas ce qui y manque), et en se faisant plus neuf, plus ingénu qu’il ne l’a jamais été, ses étonnements, ses premiers faux pas dès son entrée dans la vie parisienne sous les auspices de M.
Je regarde à l’histoire des littératures et je vois que les chercheurs d’effet ont eu la durée, non pas d’une génération, mais d’une mode ; et vraiment ce n’est pas la peine de se tant tourmenter pour une telle immortalité.
Il n’a pas plus douté, à aucune heure de sa vie, des fondements de la foi que celui qu’on appelait le grand Arnauld, mais qui n’était pas vraiment grand par l’étendue de l’esprit.
C’est dommage, vraiment, que de telles strophes n’aient pas été faites il y a deux siècles, au lendemain de Malherbe : on s’en souviendrait peut-être ; mais elles viennent trop tard ; c’est trop de mots pour trop peu de sens : Ô Rose, en toi que l’amour rende Hommage aux fragiles destins !
« La Gazette parle de lui en termes magnifiques : je les transcrirais ici comme dignes d’être retenus et comme si bien mérités par cet homme vraiment illustre, sans que (si ce n’est que) vous la voyez ordinairement.
L’imagination, les talents qui en dérivent ne raniment que les souvenirs ; mais c’est uniquement par la méthode métaphysique qu’on peut atteindre aux idées vraiment nouvelles.
Métastase cependant a su faire de ses opéra presque des tragédies, et quoiqu’il fût astreint à toutes les difficultés qu’impose l’obligation de se soumettre à la musique, il a su conserver de grandes beautés de style et des situations vraiment dramatiques.
C’est en méditant sur l’ambition que je parlerai de tous les succès éphémères qui peuvent imiter ou rappeler la gloire ; mais c’est d’elle-même, c’est-à-dire, de ce qui est vraiment grand et juste, que je veux d’abord m’occuper ; et pour juger son influence sur le bonheur, je ne craindrai point de la faire paraître dans toute la séduction de son éclat.