Théophile Gautier Avec Murger s’en va l’originalité la plus brillante qu’ait produite le Petit Journal ; car c’est là qu’il a fait ses premières armes et qu’ont paru d’abord les Scènes de la vie de Bohême qui sous forme de livre et de pièce devaient obtenir un si vif succès.

Elle se promène en des paysages d’automne et d’hiver, des paysages attendris où nulle joie trop vive n’éclate, où seul le souvenir des tristesses passées éveille quelque souffrance douce.

Le recueil est très vif, spirituel et malin.

Son esprit étoit orné ; elle avoit l’imagination vive & agréable, une érudition peu commune parmi les personnes de son sexe.

Bien des propos, qu’on lui a attribués dans la Société, ne sont pas de lui, ou peuvent être regardés comme les saillies d’un Esprit vif qui n’a pas toujours su se retenir.

Sa latinité est moins pure & moins élégante que celle de son prédécesseur ; en revanche, il avoit plus d’esprit, plus d’élévation, plus de fécondité, un style plus vif & sur-tout plus nourri de pensées.

Si l'expression de la sensibilité inépuisable de son cœur paroît quelquefois emprunter le langage de l'esprit, ce n'est que pour produire de ces traits fins & délicats, fruit d'une imagination tendre & vive, & rendus dans un style qui peint & anime tout.

La condition première d’une telle action est de revenir souvent à la charge, d’user de sa plume comme de quelque chose de vif, de fréquent, de court, de se tenir en rapport continuel avec le public, de le consulter, de l’écouter parfois, pour se faire ensuite écouter de lui.

Plusieurs personnes distinguées qui, soit comme colons, soit comme fonctionnaires, ont été mêlées aux troubles de Saint-Domingue, ayant appris la prochaine publication de cet épisode, ont bien voulu communiquer spontanément à l’auteur des matériaux d’autant plus précieux qu’ils sont presque tous inédits, l’auteur leur en témoigne ici sa vive reconnaissance.

Marmier a exprimé ces sortes de rêves avec une vérité douce et vive de fraîcheur.

Il avoit l’imagination vive, les mœurs simples, & une certaine naïveté qui intéressoit.

Une imagination brillante, noble, vive ; un esprit lumineux & plein de sagacité ; un pinceau aussi délicat que nerveux, ou, pour mieux dire, la force du burin réunie à la mollesse du pinceau, sont les bienfaits précieux qu’elle lui a prodigués, & dont il a fait un si noble usage.

Les beautés en sont vives & originales, mais presque toujours accompagnées de quelques négligences, moins fréquentes, à la vérité, que dans l’Abbé de Chaulieu, son disciple.

L’un & l’autre expriment, avant de se poignarder, les mêmes sentimens, avec cette seule différence, que ceux d’Othello sont plus vifs & mieux rendus.

Larue a quelquefois plus d’élévation, & sa morale annonce un esprit aussi fin observateur, qu’heureux à trouver des expressions & des tours propres à rendre ses idées, & à les faire saisir par une vive impression.

Quand la jeune Philis, au visage riant, Sortant de son Palais plus clair que l’Orient, Fit voir une lumiere & plus vive & plus belle.