Beugnot ; mais hier encore, mais tous les jours, vous avez paru tranquille sur la tournure que prenaient les débats et sur la disposition du tribunal : vous nous trompiez donc !
Il y a, pour moi, une mesure qui ne trompe guère pour apprécier ces divers mondes du passé, et quand je dis moi, je parle pour tout esprit curieux qui s’intéresse aux choses anciennes et qui, sans y apporter de parti pris ni de prévention systématique, est en quête de tout ce qui a eu son coin d’originalité et de distinction, son agrément particulier digne de souvenir ; il est une question bien simple à se faire : Voudrions-nous y avoir vécu ?
Je crois que l’on se trompera.
Elle crut qu’une victoire obtenue sur l’amour le plus vrai et le plus tendre ennoblissait le sujet, et en cela elle ne se trompait pas ; mais elle avait encore un intérêt secret à voir cette victoire représentée sur le théâtre : elle se ressouvenait des sentiments qu’elle avait eus longtemps pour Louis XIV et du goût vif de ce prince pour elle.
Quel fol espoir trompait mes vœux Dans cette course vagabonde !
Préface Si je ne me trompe, on entend aujourd’hui par intelligence ce qu’on entendait autrefois par entendement ou intellect, à savoir la faculté de connaître ; du moins, j’ai pris le mot dans ce sens.
Aussi bien se tromperaient-ils et l’oublieraient-ils qu’une autre génération viendrait, et qui l’adorerait.
César Franck a un opéra en portefeuille, Hulda ; par malheur, je n’en connais que des fragments, d’ailleurs superbes, trop courts pour permettre d’établir une opinion raisonnée, assez longs pour qu’on puisse placer cet ouvrage, sans crainte de se tromper, fort au-dessus de presque tous ceux qui se jouent quotidiennement à Paris.
Il se tromperait fort, nous en sommes certain, s’il se figurait cela ; la séduction n’est plus à beaucoup près la même ni sans mélange.
Ce dernier, si je ne me trompe, resta quelque peu touché.
viii, p. 107, 1re édition), j’avais, pour ne pas me tromper, mesuré cette distance sur la carte de Cassini… » Je sais plus d’un dévot à Mme de Sévigné qui ne demanderait pas d’autre prétexte que cette petite discussion pour entreprendre le pèlerinage des Rochers.
Ce qui nous trompe ici, c’est que les sciences les plus autorisées, les sciences physiques et chimiques (je laisse les mathématiques, qui ont pour objet l’absolu), ne s’occupent que du présent de l’univers ; elles dirigent leurs recherches sur les propriétés que manifeste actuellement la matière, et on est porté à croire, sans y avoir beaucoup réfléchi, que ces propriétés ont toujours existé et sont inhérentes à la substance où nous les découvrons, quoique cela ne soit pas évident, puisqu’il pourrait se faire qu’elles ne fussent que des états acquis à une époque inconnue.
J’ai aussi rétabli dans deux ou trois passages le véritable sens sur lequel je m’étais trompé.
J’aime mieux ne pas la croire que de croire à ces hontes… et j’ai moins chance de me tromper.
Notre espoir a été trompé.
Y a-t-il de la honte à confesser que l’on s’est trompé ?